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ASSEMBLE GÉNÉRALE et BERRY CŒUR DE FRANCE

organisateurs :Françoise et Jean-Pierre BLANCHET

du 14 au 27 Avril 2016

 

                  

 

Jeudi 14 Avril 2016

Au camping de BELLEBOUCHE, accueil chaleureux de Françoise et Jean-Pierre, comme on les connait , avec un apéro riche en amuses-bouches fabrication maison .

Vendredi 15 Avril 2016

Découverte avec un guide des étangs de La BRENNE pour apercevoir,  le héron pourpre et aigrettes, difficiles à observer. Les bottes et cirés étaient nécessaires. L’après midi nous empruntons des chemins moins humides. Nous avons l’explication du vidage des étangs tous les ans en utilisant des bondes ‘’ vannes de vidange en bois pour les anciennes ‘’ Récupération des poissons, comme la carpe ou le brochet qui sont vendus ou repeuplent d’autres étangs. La flore est intéressante. Beaucoup d’orchis variés suivant la couleur ou la découpe des pétales.

Samedi 16 Avril 2016

Le temps ne change pas. Arrêt à la maison du Parc. Quelques achats de spécialités, comme les lentilles du Berry. Un film nous explique l’évolution de la Brenne pour en arriver à sa structure actuelle (nombreux étangs).

Début d’après midi visite à RUFFEC d’une tuilerie artisanale de la Lorne. Ce site existe depuis 1774, la matière première était sur place ainsi que le bois. Le travail se faisait en famille : les femmes et les enfants préparaient l’argile en la piétinant pour la rendre meuble et facile à utiliser par les hommes.

Une quinzaine de personnes  effectuait ce travail d’Avril à Octobre. Cela nécessitait trois cuissons et beaucoup de manipulation.

Aujourd’hui trois personnes font tourner la tuilerie toute l’année avec beaucoup de tâches manuelles. Cette entreprise travaille à la commande avec un peu d’exportation dans les pays d’Europe, vu le prix de ces dalles et briques cuites.

 

Dimanche 17 Avril 2016

Les guides nous accueillent à NOHANT pour la visite de la maison de Georges Sang. La visite commence par la cuisine qui était moderne à l’époque. La salle à manger où elle recevait poètes, artistes, écrivains venant de la capitale et bien sur Frédérique Chopin qui appréciait cette demeure. Les chambres sont décorées de jolis meubles en marqueterie, dans une d’elles Chopin a composé ses meilleures musiques. Une pièce a été transformée en théâtre par Maurice, le fils de Georges Sand, les marionnettes en bois était habillées par elle-même. Les spectacles étaient joués en avant première, avant d’être joués à la capitale, pour tous les gens de la région et de tout milieu social.

C’est à cause de cela que Georges Sand a été appelée : La bonne dame de NOHANT.

Elle repose avec son fils dans le cimetière  familial de la propriété.

Danièle C.

 

Lundi 18 avril 2016   

 

 EUREKA   !    nous nous réveillons avec un beau soleil sur fond de ciel bleu....OUF !

 

Nos gentils organisateurs nous conduisent, à pieds, dans la commune de Montgivray, chez Virginie et Christophe, osiériculteurs et vanniers passionnés et passionnants. Ils ont abandonné leurs activités professionnelles respectives pour se consacrer entièrement à l'osier, de sa culture à sa transformation en vannerie. Nous nous rendons sur leur nouvelle oseraie de 2000 m2,  récemment plantée de "tacots" ou boutures (prélevés sur des brins de la dernière récolte) de différents osiers nécessaires aux travaux qu'ils souhaitent effectuer, en qualité et en couleur: vert, jaune, rouge (que nous appelons couramment "cornouiller"), marron, noir comme le noir de Villaines (Villaines les Rochers non loin de Tours, gros centre de culture de l'osier). Ces tacots de 20 à 30 cm de longueur sont enfoncés à la main, en ligne, en ne laissant dépasser que 5 cm environ, et séparés d'environ 10 cm, ils sont déjà couverts de petites feuilles. Ils pousseront en longues branches plus ou moins hautes selon l’espèce, il faudra attendre près de 3 ans pour obtenir de beaux grands rameaux et ces pieds vivront de 20 à 25 ans. Certaines maladies (comme la chrysomèle du peuplier) ou insectes (la cécidomyie) pourront compromettre les pieds, nos osiériculteurs n'utilisant aucun produit chimique, ils traiteront au purin d'orties, de prêle, de fougères, ils laisseront la végétation se développer après avoir recouvert le sol d'une couche épaisse de foin non traité.

A partir de novembre ils couperont les brins au sécateur (brins plus ou moins nombreux selon la race et les conditions de culture, mais cela peut aller jusqu'à 15 brins par pied), les classeront par hauteur et en feront des fagots qu'ils placeront dans leur grenier aéré pour les faire sécher.

Lorsqu'ils voudront les travailler, ils les remouilleront plus ou moins longtemps

Pendant ce temps, devant nous, Christophe réalise avec dextérité, un magnifique panier de différentes couleurs, sous l'œil de Phiphi leur superbe chat !

Conquis par cet agréable moment, nous dévalisons leur petite réserve de paniers et objets divers.

 

Dans l'après midi nous nous rendons à Sainte Sévère sur Indre pour revivre le tournage du film "jour de fête" de Jacques TATI (1907-1982), cinéaste mondialement connu.

Une animation nous plonge en 1947, date du tournage, et nous vivons les conditions de ce tournage par la bouche d'un garçonnet de cette époque d'après guerre,  la participation de la population et les trucs et astuces utilisés pour la réalisation.

Nous sommes transportés dans un autre monde !

 

Nous nous dirigeons ensuite vers Saint Palais, lieu de résidence de notre assemblée générale. 

Mardi 19 avril 2016

Assemblée générale : l'après midi

réunion de bureau le matin.

Après-midi :jeux divers.

Soirée dansante.

Mercredi 20 avril 2016

Nous  nous retrouvons tous à " la cité de l'or" à Saint Amand Montrond. Quel rapport cette ville a-t-elle avec l'or ? Peut-être y avait-il des mines ? Ou de l'or dans les rivières ? Que nenni ! C' est juste qu'en 1888, les frères MORICAUD, orfèvres à Paris, trouvaient que la main-d'oeuvre parisienne devenait trop chère ! Une de leurs connaissances les a encouragés à venir dans cette ville. Ainsi les grands centres français du travail de l'or sont Paris, Lyon et...St Amand Montrond.

La découverte de l'or dans le monde s' est toujours faite par hasard, que ce soit dans les mines ou dans les rivières. En France, nous disposons d'une mine à Bourneix, près de St Yriex la Perche en Haute Vienne, elle a fonctionné de 1982 à 2000, elle fournissait environ 2000 kg d'or par an. La rivière Sarlat en Ariège offrait aussi un peu d'or. Maintenant nos sources françaises d'or, se situent en Guyanne.

L'or est utilisé à 80% pour la bijouterie, les 20 % restant servant à l'industrie, à la médecine ou à effectuer des dorures, et nous en avons de magnifiques exemples sous les yeux avec des pièces de vaisselle, de la broderie, des statues recouvertes de feuilles d'or....

La qualité de l'or se définit en CARAT, l'or pur est de 24 carats (le poinçon représente un ypocampe) si vous achetez un bijou de 18 carats (le poinçon représente une tête d'aigle ), cela veut dire qu'il contient 75% d'or; un 14 carat, c'est 58, 35 % d'or, le reste étant de l'argent, du cuivre ou du palladium ou platine. Pour fabriquer des pièces en or jaune, rose ou blanches on augmente la présence de ces différents métaux

  L'or étant un métal très maléable il est nécessaire de le mélanger à des métaux plus durs

Le mot carat est né au tout début de la découverte de l'or car on le pesait grâce à des graines de caroubier, graine d'une grande régularité de poids, ensuite on a utilisé des poids dits "baoulés".

Les outils de l'artisan travaillant l'or restent les même depuis le XIX éme siècle, ils sont nombreux et très fins et minutieux. L'or fond à 1064 degrés

La spécialité de fabrication de St Amand Montrond est la maille creuse, celle ci se décline en maille américaine,  polonaise, anglaise, tubogaz, tank, escargot, serpent ou palmier.....la réalisation montre bien les différences...les bijoux présentés sont des oeuvres magnifiques

Pour créer une petite plaque nécessaire à la fabrication des maillons, le spécialiste doit superposer des plaques d'argent, d'or et de cuivre, marteler, repasser au four à 800 degrés, avec une filière, passer à la "grenouille" pour étirer le tout, puis passer au mandrin.......bref, une succession de manipulations très techniques que seul un professionnel peut effectuer !!!

Et justement, le professionnel nous fait une démonstration: il fait fondre 500 g d'or dans un creuset en graphite et le verse dans un moule nommé "lingotière", mais que c'est petit 500 g d'or...! Un petit parallélépipède de 7 x 3 x1 cm....! Mais sachant que le gramme d'or vaut 30 €, nous avons en main un petit paquet d'argent !!

Un cube d'or de moins de 500 g se nomme un lingotin

Un cube d'or pesant entre 500 g et 12 kg se nomme un lingot

Au delà de 12 kg on passe à la barre.

 

Nous avons appris plein de choses et nous sommes régalés les yeux avec tous ces bijoux luxueux.

 

L'après midi, le parking de l'abbaye de NOIRLAC nous accueille, la visite guidée suit. Cette abbaye cistercienne est née en 1136, à la demande du seigneur de Charenton, souhaitant avoir sur ses terres, une communauté religieuse qui prierait pour lui. Les terres en question n'étant pas très hospitalières, les arrivants ont du défricher, assainir, puis ont commencé la construction vers 1150, celle ci durera 2 siècles,  avec une pierre locale, on commença par l'église abbatiale, au plan en croix: 59 m de long, 17 m de large et un transept de 28 m de long et 8 m de large, les voûtes culminent à 17 m de haut. Absence d'éléments figuratifs, absence de couleurs, tout dans le dépouillement et la simplicité. Le début de l'architecture gothique à croisées d'ogives a permis d'obtenir un bâtiment plus élevé et donc des fenêtres plus hautes et donc plus de lumière: "Dieu est lumière"

Le dortoir des moines est contigu à l'église,  ils pouvaient ainsi venir rapidement aux offices très matinaux. Les moines étaient des hommes de la noblesse, ils effectuaient 8 prières par jour et le reste du temps travaillaient pour la communauté.  L'abbaye a compté au maximum 60 moines et aux 12 éme et 13 éme siècles, environ le double de convers, ces hommes, laïcs, s' engageaient à servir l'abbaye contre le gîte et le couvert, ils vivaient  dans des bâtiments à part ou dans des granges réparties sur les 4 à 5000 hectares que possèdait l'abbaye, ils étaient plaçés sous l'autorité de l'abbé ou du Père Célerier qui détenait la bourse de l'abbaye.

Le cloître est magnifique, aucun de ses 4 côtés n'est identique, certaines sculptures ressemblent à de la dentelle !

Nous visitons la salle capitulaire où avait lieu la réunion journalière de lecture des règles de St Benoît datant du 6 éme siècle et la confession publique, suivie des pénitences. Puis le scriptorium, pièce chauffée où les moines copiaient la Bible ou différents livres anciens sur des parchemins de peaux d'animaux traitées et imperméables. Puis le magnifique réfectoire où le grand silence devait être impérativement respecté pendant la lecture de textes sacrés. L'alimentation se composait de légumes, de céréales, de fruits, oeufs, fromages et poissons. La viande de volaille était réservée aux malades de l'infirmerie ! Jamais de viande d'animaux à 4 pattes "le sang chauffait les sens", on boit du vin, de la bière,  du cidre car l'eau est porteuse de maladies.

Nous terminons la visite par les dortoirs, grands, sous une superbe charpente en chêne, on y dormait tout habillé sur des paillasses avec une couverture. Des latrines donnaient sur un cours d'eau. On se lavait peu, sauf le visage et les mains.

Au XVIII éme siècle, les temps changent, les moines disposent d'une grande chambre avec lit, placard, table, chaise, grande fenêtre sur l'extérieur. .......ils ont même des serviteurs, les règles ont changé ! .

Louis XIV a voulu profiter de la richesse de certaines grandes abbayes, il a décidé de  nommer lui même les abbés (qui n'en sont pas toujours !), c'est "la commande", c'est un peu le début de la fin......fin qui arrivera avec la révolution, l'abbaye de Noirlac ne compte plus aucun religieux depuis 1794. Elle a été utilisée à des fins industrielles, comme une fabrique de porcelaine dans l'église.  Le département du Cher la rachète en 1909, en 1914, elle a accueilli des militaires américains,  en 1936 des réfugiés Espagnols fuyant le Franquisme, en 1939 elle est devenue hospice de la commune de St Amand.

La rénovation a pu démarrer au début des années 1950. Cette abbaye est devenue un lieu touristique et sert de résidence à des artistes. Elle était beaucoup plus grande qu'actuellement, mais les bâtiments existants sont très bien entretenus

Après un petit tour dans le parc où trône une superbe rangée de tilleuls plus que tricentenaire, nous rentrons repus, à nos véhicules

L'apéro cloturera cette belle journée ensoleillée, nous passerons une nuit fort calme sur ce parking.

 

 

 

 

Jeudi 21 avril 2016

 CHAMBON, petite commune de 170 habitants,  nous arrivons au lieu dit La Madeleine où nous devons découvrir les mystères de l'élevage des escargots....et nous allons en découvrir des choses avec nos hôtes Maryse et Jean Claude !

Nos héliciculteurs produisent environ 500 000 escargots, soit 5 à 7 tonnes d'escargots par an, et travaillent  toute la chaîne de production: de la reproduction à l'élevage, jusqu'à la transformation puis la vente locale, régionale et quelques salons sur Paris.

L'escargot se répartit en plusieurs races: le Luma, le Charentais, le Bourgogne, le petit gris, le gros gris.....selon la race l'élevage varie. Il faut être très prudents en achetant des escargots en magasin, il viennent majoritairement de l'étranger, ne correspondent pas forcément aux races indiquées sur l'étiquette et sont plus ou moins bien "épluchés" !!!!

 

Nous entrons dans un local où de nombreux escargots, gros gris, se promènent dans une sorte de table un peu creuse, bordée d'une petite clôture électrique !  ils disposent de nourriture: Des céréales concassées. Des petits godets de terre souple sont disséminés un peu partout sur la table.

Le cycle de l'escargot est environ celui-ci:

 - 7 mois d'hibernation, de septembre à mars environ. Ils sont placés dans des  caisses ventilées, stockées dans des chambres froides à 4 degrés,  sans nourriture. Pour se protéger d'éventuelles intrusions dans leur coquille, ils se frabrique un voile calcaire, l'opercule.

 - vers début avril on les place sur des tables comme celle ci, ils se réveillent et s'accouplent, les escargots sont hermaphrodites, .- L' élevage dehors: après les saints de glace, on les place à l'extérieur,  dans un parc sur terrain calcaire, en plein air, où ils pourront manger du trêfle et se réfugier sous des planches.

Le parc doit étre le mieux protégé possible, bâche sur 50 cm tout autour, clôture électrique et filets partout ailleurs sur les côtés et le dessus. Les prédateurs sont nombreux et peuvent faire beaucoup de dégâts: les oiseaux, les musaraignes, les hérissons,  et surtout les rats, chassés ici par 2 toutous !

 - la transformation : A maturité,  on le ramasse et on le laisse jeûner dans une cage à fond grillagé durant 8 à 10 jours afin qu'il se vide de ses excréments

Ici, pas de mauvais traitements au sel, farine ou autre.... 

Et justement nous allons goûter....une coquille, une croquille puis un feuilleté, le tout accompagné d'un petit vin de pays... Croyez nous, c'est fameux !,

 

Chacun regagne le camping de Bourges où nous terminerons la journée avec un apéro à bulles, c'est fameux aussi !

Lilianne er Gérard G.

Vendredi 22 Avril 2016

BOURGES entre dans l’histoire en 52 avant JC sous le nom d’AVARICUM au moment de la guerre des gaules. Aujourd’hui sous un ciel gris, nous partons visiter la cathédrale ST ETIENNE, chef d’œuvre construit en plusieurs étapes à partir de la fin du XII ième siècle. Longue de 124 m, ses deux principales particularités sont ses deux rangées de bas-côtés de hauteurs différentes (ce qui a permis d’avoir des ouvertures sur trois niveaux et impose deux rangées d’arc -boutants) et l’absence de transept. En façade ouest, la tour Nord (tour de beurre) et la tour sud inachevée (tour sourde) encadrent cinq portails de dimensions très différentes. Les sculptures gothiques du plus grand détaillent la scène du ‘Jugement dernier’’. La tour sud a été renforcée par un pilier battant pour éviter son effondrement.

A l’intérieur, il faut apprécier les nombreuses chapelles, certaines sont décorées de fresques et surtout les magnifiques vitraux décrivant les scènes liturgiques offerts par les différentes corporations de la ville. Il faut voir également l’horloge astronomique, conçue par Jean FUSORIS en 1424 et surtout descendre dans la crypte, plutôt fraiche, ancienne église basse qui abrite des sculptures gothiques de l’ancien jubé et le gisant en marbre blanc du duc Jean de Berry.

L’après –midi est consacrée à la visite du centre historique de la ville en petit train. Il serait fastidieux de décrire tout le circuit et nous nous contenterons de noter les passages importants : à savoir les rues Bourbon et Mirebeau avec leurs nombreuses maisons à pans de bois ( reconstruites après l’incendie de la Ste Madeleine en 1487 qui avait détruit les 2/3 de la ville), les nombreux hôtels particuliers restaurés et transformés en lieux publics, les vestiges des anciens murs d’enceinte , les anciens couvent et le palais de Jacques Cœur ( commerçant prospère et grand argentier du roi Charles XII)

En fin de journée, le verre de l’amitié est offert par les deux (ST) Georges du groupe.

 

                          

 

Samedi 23 Avril 2016

Journée libre et temps gris. Malgré une petite bruine tenace, BOURGES vaut que l’on s’intéresse encore  à son patrimoine Alors dans le désordre les pérégrinations des Autostaristes les conduiront dans les endroits suivants :

La halle au blé et son magnifique marché.

L’église Notre dame en piteux état.

L’église St Pierre, le guillard et son clocher porche.

Le musée du Berry dans l’hôtel Cujas.

Le musée des arts décoratifs dans l’hôtel Lallemant.

Le musée du peintre local : Maurice ESTEVE, dans l’hôtel des échevins.

Le musée des meilleurs ouvriers de France, dans le Palais de l’archevêque.

Le palais de Jacques Cœur, construit entre 1443 et 1453, composé de quatre corps de logis et d’une cour centrale.

Le jardin des prés-Fichaux et les marais pour les amateurs de verdure.

Pour clore cette journée, Jean-Pierre (notre G.O.) nous offre le verre de l’amitié pour son anniversaire.

Dimanche 24 Avril 2016

Sous un ciel bleu et un frais soleil, nous quittons BOURGES pour le Pôle des étoiles à NANCAY via MEHUN sur YEVRE. Dans cette ville il faut voir les ruines du château du duc de BERRY, où le roi Charles VII reçut Jeanne d’Arc, le jardin du duc Jean de Berry, la collégiale Notre Dame et cerise sur le gâteau aujourd’hui, les magnifiques costumes du carnaval vénitien, de l’après midi.

Visite du Pôle des étoiles qui couvre 150 ha et emploi 50 personnes. D’abord le planétarium pour un voyage dans les galaxies et les constellations, puis une découverte des planètes Mars, Jupiter et Saturne. La projection de ‘’ deux petits morceau de verre’’ nous raconte l’histoire de l’astronomie au travers de Galillé, Copernic,Huygens, Newton,Hubble….. Nous visitons ensuite les salles d’exposition dont une très ludique sur les théories d’empilement de la matière. Notre guide nous emmène ensuite à l’extérieur pour nous faire découvrir le radiotélescope inauguré en 1965(le quatrième plus grand du monde)qui comprend deux grands miroirs et un récepteur mobile. Il peut suivre une étoile particulière pendant une heure et fonctionne 6à7000 heures par an.

Un peu plus loin, nous découvrons le radiohéliographe (deux rangées d’antennes sur des axes nord/sud et est/ouest) qui permet d’observer la couronne solaire pendant 7h par jour.

Retour à nos camping-cars sous la pluie.

Gérard  L.

 

Lundi 25 avril

Après une bonne nuit, la tête dans les étoiles mais sans chauffage pour quelques uns...Nous voila repartis par des chemins différents plus ou moins longs. vers les Ateliers de la Pantoufle du Berry. Veine ! nous allons pouvoir réchauffer nos pieds souvent humides et froids… dans des pantoufles 100 % MADE IN BERRY ! Un accueil chaleureux nous est réservé. Explications et démonstrations de strobelage, coupe, couture etc... dans des matières telles que feutre laine, cuir véritable, toiles diverses, doublure, semelles antidérapantes  nous prouvent que la Fabrication Française et son savoir-faire nous font bénéficier d'une qualité tout autre pour un prix des plus raisonnable et une durée d’utilisation bien supérieure à tout ce qui nous arrive de… Après avoir assisté  à la confection de A à Z d'une pantoufle, il ne nous reste plus que  la collection à découvrir et là nous sommes surpris par là diversité des modèles proposés, le choix des matières, des coloris,  beaucoup d'hésitations et nous finissons les uns et les autres par trouver « chausson à notre pied ». A cette entreprise de seulement 3 personnes qui avec leur dextérité et leur rapidité la font vivre et aiment partager  ce savoir-faire, merci pour votre accueil.

A vous retrouver sur votre site :

www.la.boite-a-pantoufles.com

 

Mardi 26 avril

 

Valençay : nous ne pouvions pas ignorer que le marché était à 2 pas de nos Camping-car, activité prisée des équipages nous avons pu profiter pleinement des produits du terroir et notamment de la fameuse « Pyramide » pour les amateurs avertis. Nous n'avons pas omis de passer par le Musée du sucre et ses reproductions artistiques. Les papilles satisfaites la visite du château nous attendait. Bien que situé dans le Berry, le château de Valençay est considéré comme apparenté aux châteaux de la Loire et en particulier au château de Chambord.

Après avoir passé en revu  son historique débutant de la Maison d 'Estampes de 1451 à 1747 puis du Prince de Talleyrand en passant par toutes les pièces du Château évoquant chacune leur passé à travers l'histoire des divers occupants, les remaniements architecturaux et leurs diverses affectations suivant les époques, nous avons effectué une visite des cuisines. Lieu souvent emblématique et non négligeable...Valençay n'a rien à envier à ses voisins alentours dans ce domaine. Les jardins suite de notre visite ont retenus notre attention : jardin à la française du début du xx° siècle dont une partie a été transformé en parc animalier et comporte une glacière. Puis nous terminons par la visite du Théâtre.

Et voila la dernière soirée qui se profile, pour celle-ci nous rejoignons la Ferme Théâtre de Bellevue, propriété des « Bodins » où un bon feu de cheminée nous attendait,Catherine et François ont ouvert la soirée par une alternance musicale et  paroles d'une grande sensibilité à l'intention de tous ceux que nous aurions aimés avoir à nos côtés, dont seul François possède l'aisance .  Autour d'un succulent Pot au Feu, accompagné de quelques vapeurs de liquides bien agréables, nous avons profité des retrouvailles avec nos chansons françaises interprétées par la Compagnie Théâtrale Caméléon Production. Emportés par les souvenirs, nous avons pris plaisir à nous joindre à eux pour les refrains. Malgré sa grande discrétion nous avons pu apercevoir la présence de Jean-Christian Fraiscinet, ce fut une grande chance ! Quelle fin de séjour…

Merci, merci Françoise et Jean-Pierre pour tous ces moments de plaisir que nous avons partagés.


Marie-Odile .D

 

 

 

  
                                                       

 

Début: 
Jeudi, 14 Avril, 2016 to Mercredi, 27 Avril, 2016