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LE MAROC

Sortie organisée par Lilanne et Paul CASTRYCK

 

du 14 Janvier au 5 Mars 2018

 

Dimanche 14 Janvier 2018 –  

Rendez vous nous a été donné   au camping Larrouleta situé à Urugne entre Biarritz et Hendaye.  Temps gris et la fraicheur pour une nuit calme dans ce modèle de lieu.

Paul et Liliane nous acceuillent comme à l’habitude avec gentillesse et paroles de bienvenue pour ce voyage qui doit être, pour tous, une merveilleuse découverte de l’Afrique que peu d’entre nous connaissent.

Un manuel nous est remis détaillant le parcours puis un briefing donnant les fonctions de chacun pour ce qui concerne les obligations de réalisation des compte rendus et des programmes détaillés de visite.

Un pot nous est ensuite servi marquant par là la cohésion du groupe, dans la joie et la bonne humeur de partager notre joie de se retrouver.

Pierre

Lundi 15 Janvier 2018 – Urugne Valladolid

La terrible nouvelle nous a été donnée à notre réveil :

Paul a été emmené par les pompiers dans la nuit, Henri, présent les a aidés pour son évacuation en urgence vers l’hopital de Bayonne.

Notre désarroi est immense, le chef, l’ami est gravement malade et son état interdit, temporairement, nous l’espérons tous, de partir ensemble. Une réunion est programmée  pour déterminer les personnes prenant en charge le voyage pour qu’il soit réalisé avec le même soin. Nous partons après que tous aient choisi de maintenir leur participation au voyage.

Nous aurons une pensée, chacun d’entre nous, chaque jour, pour que Paul sorte encore une fois de ce mauvais pas. Il sera chaque jour avec nous par les lieux, les visites et l’organisation de main de maitre qu’il a créé pour nous.

Pierre

 

Mardi 16 Janvier 2018 – de Valladolid à Zafra

Route dégagée et sèche, des restes de neige au bord de la route en passant les 1180 mètre d’altitude.

Arrivée à Valladolid, sur l’aire de camping car, au centre ville, payante 5€ pour l’après midi + la nuit.

L’hirondelle (contrôle) est passée.

Odile et Jean-Luc

 

Mercredi 17 Janvier 2018 – De zafra à Algéciras

Gros brouillard pour démarrer puis uniquement dans les vallées. Arrivée par beau temps en début d’après midi chez Guttierrez.

Rendez vous à 20 heures, Gutierrez nous conduit en convoi au port pour passer la nuit au calme…

Le change chez Gutierrez  1€ = 10,20 dirhams

Et à Tanger MED, 1€ = 11,09 dirhams

Odile et Jean-Luc

 

Jeudi 18 Janvier 2018 – Algésiras – Assilah

 Formalités espagnoles et départ du ferry  trajet une heure et demie puis formalités marocaines: « avez – vous de la drogue, des armes… ? Nous voila en Afrique.

Direction le camping d’Assilah, certains par autoroute, d’autres par le bord de mer, et encore d’autres par des ‘’routes improbables’’ avec des bosses des nids d’autruches et autres embuches.

Installation au camping Echrigui, plutôt sommaire et tendance boueuse – 80 dirhams/jour/CC

Jean Luc et Odile et aussi Danielle et Yves

 

Vendredi 19 Janvier – Assilah

Une journée de repos à Assilah bien méritée, après la traversée de l’Espagne. Première préoccupation : se munir d’un téléphone marocain.

Matinée tranquille dans la médina aux ruelles étroites (maisons blanches et fenêtres agrémentées d’un moucharabieh).

Ce lieu est ceinturé de remparts construits par les portugais avec trois passages voutés. Un marché sympa, mais pas de poisson comme prévu. Après midi plus d’animation dans les rues, jour de prière et début des vacances scolaires pour quinze jours.

Danielle et Yves

Samedi 20 janvier 2018 – Assilah à Mohammedia

Partis de Asilah  par une  température de9°, nous avons sillonné la route N 1 en prenant garde aux nids de poules.

Nous avons rencontré des bergers et leurs moutons sur le bord de routes, des pique-boeufs puis nous avons visité les jardins exotiques créés en 1950 par Marcel François  et maintenant mis en valeur par la fondation Mohamed V. Visite reposante ce qui n’a pas été  le cas pour la traversée de Rabat et Salé en pleine effervescence (la place de l’étoile aux heures de pointes) mais en moins disciplinés  aucun respect du code de la route. Arrivés tardive au camping pour beaucoup d’entre nous ce qui nous a privés du pot de l’amitié,

Alain et Micheline

 

21 janvier 2018 - Rabat

Visite de Rabat anciennement Sala Colonia accueillis par des Gnawas (danseurs) pour touristes avec leurs tambours, leurs chapeaux colorés  et une sorte de natte qu’ils faisaient tourner.

Nous avons visité l’extérieur de la résidence du Roi  Mohamed VI, en passant par la porte des Ambassadeurs. Visité l’extérieur de la résidence du Roi de tous les Services possibles  administration, écoles, hopitaux …

Une ville bien gardée,  puis nous avons visité les jardins, beaucoup de cigognes. Nous avons assisté  à un débat amoureux et madame cigogne avait l’aire d’être très satisfaite….

Le guide nous a appris que la fleur du Datura (arbre) était  très hallucinogène, voir mortelle en tisane. La mosquée, le mausolée  et ses différentes particularités, les remparts du Chellah d’une longueur de 5 km.

La mosquée XIIème siècle de Yakoub EL MANSOUR II et ses colonnes en grands nombre. Le travail de la mosquée inachevée ne sera pas repris par aucun successeur.

Puis la casbah des Oudaïas et de loin on pouvait apercevoir un cimetière. (VVE village vacances éternelles). Retour avec de nombreux embouteillages au camping l’Océan Bleu de Mohammedia.

Micheline et Alain

Lundi 22 Janvier 2018 – Casablanca

           Un magnifique car grand tourisme vient nous chercher au camping de l’Océan Bleu de Mahommédia pour visiter Casablanca capitale économique du Maroc.  a 4 millions d’habitants, transformée pendant le protectorat dans le premier quart du 20ème siècle par le Maréchal Lyautey  Edifiée par Henri Prost .Aux voies de circulation plantées de palmiers et autres essences, Anfa son premier nom était un petit port de pêche au moyen âge.

            Notre guide nous présente le plan de la journée pendant le trajet de 40kms qui nous amène en ville.

            Cela trépide, cele s’agite, nous sentons le poumon d’activité de cette ville aux multiples facettes de tolérance des cultes de chacun, qui possède des églises, mais aussi des sygnagogues et …1200 mosquées.

            Nous visitons la mosquée Hassan II, 3ème plus grande mosquée au monde après celles de La Mecque et Médine et première du Magrheb .

            La partie génie civil réalisée par l’entreprise Bouygues fut construite entre 1986 et 1993. 10000 maîtres artisans marocains ont travaillés au décor de cette mosquée, scultant de jolis motifs dans le cèdre du moyen atlas, des stucs habilement sculptés en dentelle, jusqu’au granits provenant de la région d’Agadir. Le minaret s’élève à 200m devant l’océan et le ciel d’un bleu profond.

Pour entrer dans l’édifice, une tenue correcte est exigée, un sac nous permet de porter nos chaussures inconvenantes sur la moquette revêtant la salle de prière de 200 mètres de longueur sur 100 de large. Les moucharabiehs pour les croyantes sont à l’étage,

            Dans les grands moments de leur rite, le nombre de présent dépasse les 100 000 personnes avec un grand nombre en partie extérieure sur une plateforme immense.

            Nous découvrons ensuite la salle des ablutions au sous sol de la grande salle de prière mais tout autant surprenante par ses dimensions, des ‘’champignons’’ circulaires déversent l’eau pour réaliser ce rite propre à cette religion, se brasser les mains trois fois avec application, la tête et jusqu’aux oreilles pour ensuite pouvoir se présenter devant leur Dieu.

            Nous avons continué notre visite en bus, passant par la corniche le long de l’océan Atlantique dans un arc de cercle ou se trouvent les complexes hôteliers, des restos en grand nombre (même des Mac’Do au nombre de 22 dans la ville et ,histoire drôle que commentent les casablancais ,en face de celui de la corniche est installé une clinique traitant l’obésité).

            Un arrêt à la place au Pigeons pour voir la statue équestre du Maréchal Lyautey au consulat de France.

            Après la pause-déjeuner, nous avons visité Notre Dame de Lourdes aux 800m² des vitraux de Chartres de Gabriel Loire, du plus fameux bleu de Chartres aux teintes profondes pour le dogme de l’immaculée conception et les apparitions de Lourdes éclairées par un soleil éclatant, une reproduction de la grotte de Massamiel ya été réalisée en vrai grandeur dans le parc.

            La nouvelle Médina construite par les francais au temps du protectorat, dans les années 20 ,regroupe les échopes d’artisanat marocain  aussi  divers que des tapis, des caftans richement brodés, des ferblantiers aux ustansiles en argent et un petit marché d’olives aux goûts et couleurs inédites pour nous.

            Non loin ,l’ancien tribunal musulman, dans les locaux d’un ancien pacha turc. Achevé en 1952 cet édifice est orné de plafonds en bois de cèdre sculpté, en carreaux de faïence et grille en fer forgé.

            Pour finir notre visite, nous nous perdons dans le labyrinthe des ruelles et venelles de l’ancienne médina au style colonial avec son marché oriental tout à fait typique.

            Après cette belle journé nous rentrons au camping 

Régine et Fabien

Mardi23 Janvier 2018 – Mohammedia vers Oualidia

 Nous prenons l’autoroute à péage pour arriver  à notre étape sur le grand parking face à" l’araignée gourmande".

Le briefing a été fait au restaurant l’araignée gourmande où nous avons diné copieusement: Grand plateau de fruits de mer, Poissons grillés et homard au menu. Après le dessert, un groupe de musiciens percutionnistes nous donne un concert , expression de leur savoir.

Régine et Fabien

Mercredi 24 Janvier 2018

Aujourd’hui, repos en bord de mer à Oualidia, petite station de vacances pour les habitants de Casablanca. Beaucoup de pêcheurs  viennent nous proposer huitres, oursins et homards.

Quelques courses au village et surtout nous cherchons la fameuse pâtisserie en la dévalisant de ses mille feuilles.

Danielle et Yves

 

Jeudi 25 Janvier 2018

Direction Marrakech en passant par Safi et son quartier des potiers. L’explication de leur travail de l’argile, le séchage au soleil et les deux étapes de cuisson. La première à 950°C ensuite 1200°C la phase terminale.

Beaucoup de magasins d’assiettes, de plats et autres objets très colorés entre le bleu de Safi avec dessins berbères.

Lors de notre parcours, la route était bordée de drapeaux du Maroc, nettoyage des villages, aucun papier ne trainait et les bordures de trottoirs repeints en rouge et blanc nous faisant penser qu’ils attendaient le passage du roi.

L’arrivée au camping a posé quelques problèmes à deux CC et nous étions très contents de les voir arriver.

Danielle et Yves CADEAU

 

Vendredi 26 Janvier 2018

Départ  dans deux minibus pour les cascades d’Ouzod sous une pluie fine, après 150kms au milieu d’une terre ocre, parmi les oliviers, ruches, etc… Nous arrivons à Ouzoud où notre guide Ahmid nous attend. Nous empruntons un chemin boueux et glissant puis une série de marches creusées dans la roche qui nous conduisent après 1H de marche au pied de la cascade.

La vue est impressionnante.

Nous sommes quelques uns à traverser sur des bacs aux couleurs vives pour approcher au plus près la cascade. L’un d’entre eux s’appelle le ‘’Titanic’’ (nous sommes tous arrivés à bon port)

Après un déjeuner en terrasse avec vue sur la cascade, nous avons pu admirer avec le retour du soleil, un superbe arc en ciel.

Nous avons eu la chance de voir les singes Mago et de faire quelques photos avec eux.

Christiane et José DA SILVA

Samedi 27 Janvier 2018

Direction Marrakech en début d’APM, à bord de notre minibus accompagné de notre guide Mustapha. Il nous conduit tout d’abord aux jardins de la Ménara, plantés d’oliviers anciens, dotés d’un système d’irrigation, un grand bassin bordé à fleur d’eau d’un promenoir, un véritable hâvre de paix.

En passant près de la mosquée d’El Mansour, nous nous dirigeons vers les tombeaux saadiens, qui furent construits à la fin du XVIème siècle, où reposent les membres de la dynastie saadienne.

En longeant le Mellah (quartie juif) identifiable à ses balcons d’architecture hibérique, nous arrivons au palais de la Bahia ‘’la belle’’ construit par Ba Ahmed ben Moussa. Ce palais est constitué de riads (jardins) pavillon politique, chambres de ses femmes légitimes (3) ainsi que celles de ses concubines (24) école corannique et appartements de la favorite.

Les plafonds en bois de cèdre et plâtres sculptés sont remarquables. Nous déambulons ensuite dans les souks, un labyrinthe de ruelles sombres et impasses étroites où nous trouvons un artisanat varié : forgerons, teinturiers, confection de sacs et de babouches et pour terminer chez l’herboriste du Paradis qui nous présente les différentes épices, tisanes, crèmes, huile d’argan.

Certains messieurs ont profités d’un petit massage.....

Après avoir effectué nos emplettes, nous regagnons notre minibus en traversant la place Jemaa-el-Fna, au travers les petites échopes présentant des marchandises de toute sorte.

Dommage, il est trop tard, il fait nuit, nous n’avons pas pu voir les charmeurs de serpent.

Christiane et José

Dimanche 28 Janvier 2018 Journée libre à Marrakech.

Grasse matinée pour certains, nettoyage bien mérité des campings cars puis le soleil donne de l’âme au cœur…

Midi apéro chez Christiane et José en bleu, soleil et ciel bleu, la photo et message en commun pour Paul et Liliane.

Retour à Marrakech pour les adeptes des bains de foule, farniente pour les autres .

Mireille et Pierre DOMALAIN

 

 

 

Lundi 29 Janvier 2018

Liaison de 180kms entre Marrakech et Essaouira, belle et bonne route avec les nouveaux paysages. Le sud approche.

Bivouac sur le grand parking avec un gardien sympa.

Journée mal commencée et bien finie (heureusement) avec la fugue de Joy, chien de nos amis José et Christiane, retrouvé grâce à une affiche récompense.

Mireille et Pierre DOMALAIN

Mardi 30 Janvier 2018 – ESSAOUIRA

Petite cité phénicienne du VIIème siècle avant notre ère.La fabrication de la  pourpre, la relance jusqu'à l’arrivée des portugais établissant sur la côte des comptoirs pour leur flotte de transit vers le nouveau monde.

 Départ des portugais  en 1541après la réalisation d’un fortin. La ville de Mogador était baptisée. Culture de la canne à sucre et Amogdul devient port franc sous la ferule du sultan Mohammed ben Abdallah qui confie à Théodore CORNUT, un disciple de Vauban, de dessiner les plans de ESSAOUIRA (l’image ou la bien dessinée) pour en faire ce qu’elle est maintenant ; une cité moderne.

En groupe, nous partons pour visiter cette perle.

Le grand parking que nous occupons et très bruyant, traversé par des chevaux, dromadaires et quad rejoignant  leur lieu de regroupement, proposant aux visiteurs de connaitre les montures.

Nous visitons ,en début d’après midi ,la citadelle portugaise aux remparts crénelés armés de canons énormes pointés vers le large, prouvant dans le milieu du XVIIIème ,les luttes de défense des places fortes européennes.

Certains vont dans les petites gargottes du port où leurs sont grillés des poissons aussi frais qu’il est possible venant à deux pas des barques bleues des pêcheurs. Plus loin, les pêcheurs  proposent leurs pêches sur des étals rudimentaires, arrosant continuellement leurs produits, sardines, rougets grondins et barbets, énormes congres et autres murennes léopards.

Les affaires se font grace à une foule d’acheteurs passionnés par ces grands déballages. Les mouettes omniprésentes, au milieu d’acheteurs et de vendeurs, avec des cris d’orfaie, sautent sur tout ce qui est jeté à terre, déchets de tables, reliefs de plateau de fruit de mer, , décolant et atterrissant dans des arabesques aussi étonnantes que défiant toutes les rêgles de prudence à nous frôler.

Les paniers de pêches de crustacés sont prêts à être embarqués dans une odeur pestilentielle d’appâts, les chalutiers hors d’âge en attente de départ, les apparaux de pêche datant de leur acquisition locale, des flottes auturières européennes.

Visite de la médina aux artisans réalisant des beautés de petits objets en bois digne des meileures fabrications de marquetterie, jeux solitaires, coffres à secrets, échiquiers.Egalement des peintres ,dévoilant dans des couleurs somptueuses, brillantes, des portraits, groupes de chameliers, fantasias. Ont entend les détonnations de leurs fusils à voir leurs chevauchées.

En poursuivant, le Mellah (prononcer mélarrrr), ancien quartier juif, reconnaissable aux balcons en débordement des constructions hispano mauresques des populations chassées par Isabelle la Catholique. Avant de faire le commerce de l’argent (ou de l’or) ils étaient les marchands du sel des grands plateaux du sud dont les caravanes apportaient la précieuse marchandise  au travers des grands déserts du sahel.

Enfin nous revenons à notre lieu de villégiature en franchissant ce que nous pourrions appeler la ville moderne avec ses avenues larges, ses lieux de détente où des jeunes jouent les pros du foot et du basket. Les restaurants haut de gamme du bord de mer qui longe cette plage magnifique en arc de cercle sur plusieurs kilomètres au sable blond, bien entretenue ou s’égaillent dromadaires et quads dans un joyeux défilé.

A notre retour, Joy, José et Christiane nous accueillent et ce n’est que joie et remerciement au destin d’avoir retrouvé leur compagnon. 

Nous allons passer cette nuit, plus tranquille, même si le va-et-vient automobile et le chant des muezims, vont  encore la  ryhtmer.

Pierre GOURCEAUD 

Mercredi 31 Janvier 2018

Temps gris le matin mais rapidement vient le beau temps. Nouvelle journée libre à Essaouira, chacun vaque à ses occupations et visites.

Le chien de José ayant compris comment ouvrir la porte du CC, est sorti seul prendre l’air. Heureusement rapidement récupéré.

Maie Paule et Michel GUIHARD

 

Jeudi 1er février 2018

Journée de transit d’Essaouira à Taghazout par RN 1 pour presque tous.

Arrêt pour certains au petit port pitoresque d’Imsonane et pour d’autres à la bananeraie.

Tout le monde s’est retrouvé au camping Terre d’Océan tôt dans l’après midi avec une température désirée  depuis plusieurs jours.

Maie Paule et Michel GUIHARD

 

Vendredi 2 Février 2018

Au programme la vallée du Paradis et la route du miel. Une petite route tortueuse serpente au milieu des collines puis longe un oued bordé d’une palmeraie. Arrêt à un jardin de plantes aromatiques. Au petit village d’Imouzer, nous partons admirer des cascades.

Cette vallée n’a pas usurpé son nom de vallée du Paradis, le déjeuner a lieu chez l’habitant dans une superbe maison berbère, les pièces à vivre encadrent une cour plantée d’orangers entourés de colonnades d’un ‘’bleu marocain’’ 
Au menu : salade marocaine et couscous le tout servi par le maître de maison, puis promenade digestive à travers de minuscules villages berbères.

Cette journée inoubliable se prolonge par une soirée disco au camping, l’animation faite grace à un accordéoniste et trompetiste talentueux accompagnés d’un groupe des campeurs de Terre d’Océan déguisés avec défilé et présentation des couples à leur arrivée au restaurant.

Une troupe de majorette des deux sexes terminant l’arrivée des convives 

Le club Atuostar pour sa part a présenté son curé Michel accompagnée de la bonne Marie Paule ; Un grand moment

Annette et Henri

Samedi 3 Février 2018 Agadir en minibus.

Les beaux quartiers et le souk traditionnel, super marché à ciel ouvert entre les légumes, la viande, les épices, lecuir.

Après, direction la médina concue par Coco Polizzi architecte italien. Elle est la synthèse du savoir faire artisanal et traditionnel du Maroc, ce qui donne de superbes batiments de différents styles investis par les artisants.

Déjeuner dans les Jardins de la Médina.

Après la mosquée Hassan VI dont nous avons vu l’architecture,nous repartons vers la kasbah qui dominait le port et détruite par le tremblement de terre de Février 1960. Seuls les remparts ont résisté et depuis restaurés. Plus de 15000 personnes reposent dans les décombres. Nous repartons vers le camping pour admirer notre grande plage.

Annette et Henri

Dimanche 4 Février De Taghazout à Tafraoute

Sitôt passé la plaine d’Agadir, sur le conseil d’Emmanuelle, deux possibilités s’offrent à nous : Soit prendrela R105 Soit la N1 en direction de Tiznit, les deux directions nous mèneront à Tafraoute, notre étape du soir.Les plus courageux se sont aventurés sur la R105.

La route a été nettement améliorée et n’est étroite et sinueuse qu’en fin de parcours. La situation est équivalente sur l’autre parcours.

La détérioration du temps au fil de la journée n’a guère engagé d’arrêt visite. Nous avons découvert les superbes paysages de l’anti Atlas mais pressés d’arrivé à notre camping.

Marc LAURENT

 

Lundi 5 Février 2018 TAFRAOUTE

Nous sommes arrivés hier à Tafraoute et aujourd’hui, pas de route ,mais découverte de cette bourgade de 5000 habitants qui se situe au cœur de l’anti-Atlas. La vue est superbe sur cette montagne de granit rose où les rochers d’altitude semblent être posés en équilibre superposés,ce qui  donnent des photos nombreuses laissant à chacun un excellent souvenir.

Tafraoute, c’est la capitale mondiale de la babouche, cette ‘’chaussure’’avec de multiples motifs et d’innombrables couleurs.

Mais aujourd’hui c’est aussi l’anniversaire de Micheline qui après avoir soufflé sa bougie se voit remettre par Danielle une magnifique paire de babouches rouges avec jolis motifs.

Alors, chacun visite ces magasins. Le choix est impressionnant ,ces artisans sont   fabricants et  vendeurs.

Une belle journéequoi qu' il manque toujours quelques  degrés . Nous espérons le soleil que nous sommes venus chercher.

Bernard LORET

Mardi 6 Janvier 2018

Salam aleikum en ce mardi 6 Février à Tafraout (signifie bassin d’irrigation)) à 1200m d’altitude.

Du camping, une vue exceptionnelle de pierres et de rochers énormes, aux formes arrondies de couleur rose.

Avec une température plus que fraiche, pour ne dire glaciale sous un ciel nuagux après une nuit pluvieuse, tous les participants se rassemblent  pour visiter les gorges Aït Mansour et admirer les rochers peints.
Les conditions météorologiques ne permettent pas cette sortie, 30 cm de neige au passage d’un col.

Une discussion s’engage et seules cinq personnes décident de prendre un taxi pour se rendre sur le site des rochers peints.

Les autres camping-caristes, en petits groupes, se rendent en ville. Si la matinée a été nuageuse et froide, l’après midi a été plus ensoleillée.

D’autres encore en ont profité pour faire quelques réparations sur leurs engins de promenade. Une anecdote marocaine:

"Quand on fait appel à un professionnel et qu’il est présent, il faut le retenir, certain qu’il est bien là.

Si on l’appelle au téléphone et qu’il vous dit qu’il vient de suite, on est également certain qu’il ne viendra jamais."

Et pour terminer cette journée perturbée par les conditions climatiques :Micheline nous offre un pot pour son anniversaire.

Al ghedda (à demain)

Paulette et Daniel

 

7 Février 2018

Lium (aujourd’hui) 7 février, encore un matin frais où froid, selon son tempérament mais le soleil se montre généreux pour réchauffer nos camping cars,( seulement ceux qui recoivent ses rayons). L’escouade de l’Autostar club prend la direction de Tiznit.

La route ne permettant pas de rouler à vive allure, nous avons tout loisir d’admirer des paysages dépaysants.

Au passage dans le village de Boutabi, un panorama de toute beauté s’offre à notre vue : Un ciel bleu, des nuages gracieux sur la montagne dont les sommets sont couverts d’une fine couche de neige.

Tout au long de ce parcours sinueux, des sites somptueux et variés se déroulent devant nos yeux qui fixent le bitume mais qui s’égarent pour admirer tous ces décors naturels changeant au fil des kilomètres.

A Tiznit, tous les autostaristes font une halte pour visiter le souk des bijoutiers, entre autres, mais aussi pour reprendre des forces et poursuivre l’étape.

Après une matinée ensolleillée, la pluie s’est invitée pour nous accompagner jusqu’au camping pour le plus grand bien de la nature, notamment des collines plantées d’euphorbes et de cactus. A la sortie de Mirleft, un panneau indique ceci : "Mirleft, c’est l’été toute l’année."

Pour hier, c’est sans doute vrai, pour aujourd’hui, c’est complètement faux, pour demain, c’est" inch allah" !

Peu de temps après notre arrivée au camping d’Erkounte park, un arc en ciel sur les collines avec un fond de ciel gris noir et devant l’océan, s’est offert à nous pour nous souhaiter : Bienvenue. B’slama (salut)

Paulette et Daniel

 

jeudi 8 février 2018

Après le récit teinté de culture locale de Daniel et dans l’esprit du lieu, je ne peux que confirmer l’enchantement que nous avons des panoramas s’offrant à nos yeux de voyageurs. "Choukran ,"comme disent avec gentillesse nos hôtes de rencontre. Le regard d’un habitué du lieu, Jean Claude, camping cariste attaché a son amitié du propriétaire des lieux pour lequel il a pris en main nos loisirs , à nous ,les  étrangers.

Nous partons, à quelque uns, pour un tour de marché, avec commentaires éclairés de ce conteur.

Ces populations pauvres ,voire pire, il les associe au sein de réunions, de rencontres et d’échange pour gagner leur confiance dans des partages de visites enrichissantes pour mieux se connaitre.

Le ‘’patron" du camping Erkounte park ,lui-même ,après une vie professionnelle au Danemark dans un milieu de normes et de rêglements a voulu revenir dans sa région d’origine pour faire évoluer la vie des autochtones et apporter sa pierre en amenant toute sa famille pour développer cette région.

Nous découvrons  la culture du blé,sur un  cycle de quatre mois, avec labour en majorité manuel par un couple d’ânes ou de mules attelés, les champs de cactus, les maisons traditionnelles avec leur toit plats qui permettent un repos mérité des populations durant les chauds étés (la température grimpe au dessu des 45°C), nous avons vu les troupeaux de moutons appartenant à des émirs richissimes qui confient leurs bêtes à des bergers des zones du sud pour les faire pâturer sur des territoires libres.

La végétation de cette zone semi désertique offre la nourriture à ces troupeaux qui se déplacent au rythme de terrains propices, la nomadisation des bergers leur assure la nourriture .

Une évocation, aussi, de la culture musulmane pour offrir à manger ou à boire pour toute personne, même les plus pauvres qui se présente à sa porte, un devoir que chaque famille se doit de proposer.

Le lieu est en bord de mer , les équipages de camping cars de haut de gamme. ,  une chaleur nous invite à faire de ce lieu une  référence à retenir pour les prochaines années.

Brigitte et Georges ne s’y sont pas trompés en y venant chaque année et ce sont eux qui nous ont peaufinés notre séjour éphémère.

En début d’après midi et malgré un vent frais et coupant, nous descendons en petits groupes vers le port de pêche ou uelques barques sont stockées sur le quai des habitations, misérable pourrait être leur état si nous étions logiques avec nos standards européens.

La pêche semble suspendue, des panneaux indiquent que le secteur est protégé, l’océan blanchit, l’écume en grappe se détache du litoral rocheux.

Des chats occupent l’une des embarcations au platbord très haut et aux avirons massifs. Au vue de la lourdeur de ceux ci  on peut s’imaginer que leur travail ne doit pas être de tout repos.

Une criée, aujourd’hui fermée, est installée sur le haut des installations portuaires. Embarcations robustes pour quatre à huit pêcheurs, bastingage érodé d’où l’on devine l’effort des hommes à la manœuvre. un quai technique de grande capacité, des locaux pour les apparaux de mouillage ou des logements sinistre. Une dizaine de barques, pas de treuil de remontée des embarcations, pas de grue de port, un cimetière marin en fond de quai ou quelques barques terminent leur vie.

La dure loi des hommes de mer.

Pierre

vendredi 9 février 2018

Grand soleil, vent fort – 18,3 – 19°C 1036HPA

Pour les vaillants, les inconditionnels du tourisme, départ en transport en commun, direction Mirleft, cité balnéaire très appréciée des européens pour la douceur du climat.

Notre bus qui fait penser aux diligences du siècle d’avant, charge les voyageurs, à l’arrêt ou provoqué en levant la main.

Les accélérations sont franches, les ralentissements soutenus, la clientèle reçoit un ticket par une préposée qui s’accroche aux rampes de maintien avec toute son énergie pour contrer les virages et modifications de trajectoire,.Elle fait régler la course (modique) avec sourire et indulgence, un coût tout de même dérisoire de 6dH pour le voyage.

Arrivée à la commune de Dirleft et son école de formation de jeune gens à ce qui semblerait être de la technologie. Ils portent tous une blouse blanche avec affiché, au dos, les initiales de leur formation. Ils rentrent en cours à un signal seul connu d’eux.

Une rue principale avec des collonades, des échopes de tout commerce et plus particulièrement une boutique de vente de cosmétiques et autres produits de santé à base d’huile d’argan. Un grand professionnel ,aux produits de très grande qualité, foi de Jean Claude notre guide du camping Erkounte parc, qui le reccommande vivement.

La voie principale fait place aux rues en terre dès qu’on la quitte et le ksar qui nous surveille du haut de la colline permet de savoir que cette ville était une frontière de France vers l’Espagne du temps du protectorat.

Retour pour le déjeuner par le même moyen de transport, hélas notre amie Micheline, à sa descente du bus en fin de matinée, a fait une mauvaise chute.

Certains, n'étant pas être rassasiés de visites, partent pour Sidi Ifni, ancienne capitale de l’Afrique Occidentale espagnole, restituée au Maroc en 1969 qui a gardé le style  architectural de sa période européenne. Les maisons avec leurs balcons en surplomb ou les ferrures hispaniques le rappellent. Des jardins plantés d’espèces tropicales font le délice des yeux.

Grouillante du trafic nord sud, elle est une plaque tournante de la remontée des grands espaces sahariens vers les villes du nord, sa plage est en outre avec une superbe corniche décorée, un appel aux loisirs balnéaires estivaux.

Nous passons une soirée musicale avec Jean Claude pour terminer ce séjour d’où nous garderons un très agréable souvenir.

Pierre

Samedi 10 Février  2018 entre Erkounte Par cet Amtoudi

Nous quittons la grande bleue alors qu’elle commençait à se calmer, Brigitte et Georges nous souhaitent bon voyage et nous, leur souhaitons de se revoir bientôt.

Aux alentours de Sidi Ifni, c’est le vert qui domine, des euphorbes et des cactus, figuiers de barbarie.

De nombreux flans de collines ont été replantés de ces cactus, l’or vert du moment car l’huile de pépins de ces figuiers se vend très cher.

Plus nous avançons, plus la nature devient minérale, les massifs stratifiés commencent à nous faire  penser aux films de western.

Peu de visites en cours de trajet, certains, se sont arrêtés aux arches littorales au nord de Sidi Ifni, nous n’avons pas vu le marché aux chameaux, trop préoccupés par Marjane pour faire nos courses.

Odile et Jean-Luc

 

Dimanche 11 février 2018 Amtoudi ( Amtdi)

Camping aux installations sommaires. Nous avons rendez vous   pour visiter l’agadir (grenier) d’Id Aïssa. Nous partons à 17 et arrivons à 16 au sommet après une heure de marche. Mais en haut, on peut se dire, que cela valait le détour, quelle vue sur l’oasis.

Un gardien nous ouvre la porte du labyrinthe. Notre guide du camping, Djamel, nous expliquel’importance, le fonctionnement de cette forteresse. Les habitants y stockaient leurs récoltes, les animaux y montaient pour s 'y abriter la nuit.

Les réservoirs d’eau ne manquaient pas, de nombreuses citernes permettaient d’abreuver leur cheptel mais aussi les abeilles (dans des coupelles creusées à même la pierre) le nombre de ruches est impressionnant. On connaissait déjà la lyophylisation des légumes tel que les carottes.

La visite se termine par le petit musée exposant les outils et ustensiles de la vie courante, des écrits gravés sur bois tels des versets du coran et des engagements de mariage sur des tronçons du bois des cerfs.

La descente, bien moins rude que la montée nous a fait regagner nos véhicules, pour déjeuner.

Odile et Jean-Luc

Rendez vous pris , Djamel comme le matin, ce guide novice mais très à l’écoute de son milieu nous propose de l’accompagner dans la palmeraie pour commencer notre randonnée.

Des amandiers en fleur exahlent un parfum subtil, des grenades découvertes par José, des curieux melons de petites tailles verts comme nos melons d’eau qui servent à nourrir les dromadaires.

Un circuit de rigoles dessert les cultures, le blé d’une couleur  vert tendre, fait déjà 10 bons centimètres de hauteur, les champs installés entre les palmiers-dattier font office d’ombre aux céréales tandis que les champs irrigués chaque matin nourrisent à la fois  plantes et animaux  .

Un bien beau calcul que le droit à l’eau dans ce lieu, un bassin accumule les descentes de l’oued, un opérateur libère le fleuve nourricier le matin, et tous les végétaux recoivent une quantité d’eau qualibrée selon leurs besoins.

Nous remontons ainsi le lit de l’oued jusqu’aux sources qui l’alimentent dans un décor magique de roches rougeâtres  empilées en strates géométriques, un cahot de rochers tous plus gros les uns que les autres, un dédale de petites réserves d’eau,  une hauteur de falaise dans une gorge étroite avoisinant les vingt mètres donnent à penser qu’il ne serait pas bon de se trouver là dans les fortes inondations que  vit l’endroit une fois tous les deux à trois ans, des murets le canalisent pour assurer la circulation des piétons des villages périphériques .

Au retour le soleil généreux, qui nous a fait bénéficier des ses rayons toute la journée, une chaude journée ponctuée de ces visites nous a enrichit de la vue de ces enfants pour quelques stylos, de ces femmes et de ces hommes méfiants qui découvrent notre bonjour et, surpris par le sourire qu’ils nous adressent, Joy le chien de Christiane et José surprenant les marocains par sa rapidité, les enfants voulant tous le caresser en poussant des cris de joie à son approche.

Nous ponctuons cette merveilleuse  journée, au cœur d’un Maroc traditionnel par un repas dans un cadre authentique berbère, délicieux et notre hôte nous remercie chaleureusement pour que nous revenions l'année prochaine…

Pierre

 

Lundi 12 février 2018

Un départ avancé pour une étape donnée comme difficile,  du trajet dernier, une bande de circulation unique, le croisement d’un véhicule se faisant que si les deux partent sur le bas coté, ce qui occasionne ralentissements et secousses.

La nationale a pourtant été refaite offrant les deux voies de circulation mais le passage des oueds et le mauvais revêtement font que les vibrations sont présentes, les suspensions soumises à rude épreuve au dessous  80kms/h.

Les paysages de palmeraies en alternance avec des zones désertiques, des plateaux caillouteux, une nature de désolation, des reliefs pelés, et dans tout cela, Henri nous montre la photo qu’il a pris, d’un petit dromadaire, à peine né, blanc, minuscule, qui nous donne l’image de ce monde toujours en renaissance, sa beauté et la victoire de dame nature sur ces paysages désolés.

Ce matin encore lundi à problème pour l’un de nos voyageurs, José dont  une patte du carter a cassée, et qui doit être ressoudée en ville. Il faut souligner le fait que le sort s’acharne sur lui et Christiane et toujours un lundi, Joy, puis la parabole qui reste bloquée et enfin aujourd’hui, encore une occasion pour Fabien de nous montrer ses talents de mécano. Il envisage d’ailleurs de venir sur une prochaine sortie avec un camion atelier.

Il y a des jours comme cela, de plus le camping nous ouvre une annexe en guise de parking, places au rabais, électricité en dessous de critères minimums, souhaitons ne pas avoir à bouger dans l’urgence. Des sanitaires et douches à la propreté douteuse, voilà notre lot pour les deux jours à venir.

Pierre

 

Mardi 13 février 2018

La matinée a été consacrée aux travaux d’intérêt en relation avec la poursuite du séjour, les lessives, les pleins d’eau pour les étapes à venir, un aprovisionnement des denrées de premières nécessité mais aussi pour certains la réparation de dommages causées par les intenses vibrations reçues sur les routes du sud.

L’après midi, départ en groupe pour la visite de la palmeraie après avoir traversé un curieux village de ruelles aux façades de pisé et passages souterrains avec les plafonds faits de branchages et soutenant les pièces à vivre.

L’horloge de la distribution de l’eau, un très simple dispositif basé sur une répartition par comptage de temps pour l’irrigation  des cultures,  un bassin stocke une grande quantité d’eau qui est distribuée par la manipulation de trappes amovibles ouvrant ou laissant passer l’eau le long du canal pour les cultures suivantes.

Cette distributution nocturne, innonde chaque adhérent au système (13000 distributions ou habbats sur une période de 90jours)

L’eau est facturé ainsi par ‘’tasse’’ de 42 minutes entre 30 et 40 Dhirams pour un débit moyen de 80 L/seconde soit environ 20 dirhams pour les 200 m3 de chaque tasse de l’ayant droit.

La sécheresse est très présente dans la palmeraie,  l’eau trésor de vie, est l’occasion pour une colonie d’aigrettes de se nourrir dans les parcelles submergées offrant un spectacle de danse et de sauts.

Nous revenons au camping fourbus et couverts de poussière.

Pierre

Mercredi  14 février de TATA À FOUM ZGUID

Belle virée à travers des cultures maraichères sous tunnel ou nous avons vu, sur notre chemin, des troupeaux de moutons, chèvres et quelques dromadaires.

Nous n’avons pas vu la maison de Charles de Foucauld ,même  la pharmacienne du village ne la connaît pas ?. Par contre nous avons vu la cascade de Tinssint avec une  belle eau bleue ou des lavandières nettoyant des tapis de sol dans la joie.

Nous avons  terminé notre soirée au camping par un couscous ou une table bien  dressée  et bien garnie nous attendait, lors du repas notre amis Marc a joué à : «  à je te vois, non, je ne te vois plus » la chaise  était  défectueuse, plus de peur que de mal.

Micheline et Alain

 

 

Jeudi 15 février de FOUM ZGUID a M’HAMID

Route dans l’ensemble agréable, beaucoup de ralentisseurs pour le passage des oueds (dont l’un d’entre eux mais ils sont très nombreux s’appelle l' oued El Maleh)  et d’autres routes  par endroits très pousssiereuse. gGands  troupeaux de dromadaires avec leurs petits ainsi que des chèvres où ils pouvaient brouter des immenses étendues de touffes de plantes de roquette.

Afin de ralentir la progression du désert,  des installations en forme de losanges fabriqués à partir de feuilles de palmiers,de plantes pour retenir les dunes .

 Repas au camping HAMADA DU DRAA et ballade dans le village en attendant la journée  4x4 du lendemain.

Micheline et Alain

 

Vendredi 16 Février 2018

 Départ en véhicules tout- terrain pour découvrir les dunes de l’Erg Chegaga.

A la sortie ouest du village de M’Hamid nous empruntons la piste de l’ancien ‘’DAKAR ‘’.

Sur une soixantaine de kilomètres nous découvrons l’authentique désert, apercevons des troupeaux de dromadaires.

Arrivés au massif dunaire de l’Erg Chagaga, dune d’une longueur denviron 40kms et d’une hauteur d’environ 60 mètres, le plus vaste et le plus sauvage du Maroc. La vue sur les dunes est impressionnante et splendide.

Au retour à mi-chemin dans un bivouac, nous avons déjeuné d'un délicieux tajine. Ensuite nous avons repris la piste pour arriver au camping ,invités au resto du camping, pour déguster un excellent méchoui dans une ambiance typique marocaine.

Journée inoubliable.

Régine et Fabien

Samedi 17 Février 2018

Nous quittons le camping Hamada du Draa.

Arrêt à Tamegrout, visite des ateliers des potiers, leurs ateliers sont parmi les plus anciens du Maroc (XVIème siècle)

L’argile utilisée provient des alentours, elle est travaillée avec les pieds. Ensuite, les pains d’argile sont façonnés par un potier assis en fosse devant un tour, les différentes poteries sont trempées dans un alliage de fer et de cuivre qui donne à l’émail cette palette de vert sapin ou vert olive et enfournées dans des fours de pierre, alimentés avec des branches de palmiers et des buissons.

Le résultat artisanal et rustique est spécifique à cette ville.

Arrivés à Amzrou camping de la Palmeraie (super camping, bon accueil)

En compagnie du maitre de céans, visite du village fortifié du XVIIIème siècle, d’amzrou, qui abrite un ksar très bien conservé au milieu d’une palmeraie réputée pour sa mosquée avec un minaret en terre crue et sa kasbah des juifs (mellah), composée d’étroites ruelles ou des artisans locaux travaillent l’argent qui est fondu dans des moules en terre puis les bijoux  sont travaillés à la main et décorés de motifs berbères.

La petite synagogue, qui se visite contre un don pour l’ouverture de sa porte (une famille musulmane prend soin du bon état du monument, en pèlerinage et visité aussi par les anciens occupants du quartier qui ont quitté le lieu depuis les conflits armés sont allés vivre en Israël, le respect pour tous ,quelque soient les croyances de chacun) une salle restaurée et éclairée d’un puit de lumière durant la journée.

 Retour au camping.

Régine et Fabien

 

Dimanche 18 Février 2018

Aujourd'hui, direction Ouarzazate, notre route est variée, d’abord des palmeraies et des kasbahs. Ensuite un piton rocheux.

A partir de la ville d’Agdz,  le paysage change et la route monte en lacets avec vue des roches travaillées par le temps,  au fond, un canyon de dalles noires volcaniques. Puis nous montons, pour apercevoir l’Atlas enneigé, de belles photos à faire.

Danielle et Yves

 

Lundi 19 Février 2018

Belle journée à flaner ou à visiter cette ville. A 15 minutes du camping nous avons la Kasbah Taourit lieu historique inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco (il ne faut pas se perdre en déambulant d’une salle à l’autre et des escaliers que l’on ne retrouve pas)

Séance de coiffure pour cacher les cheveux blancs, il ne faut pas se laisser aller. Covoiturage vers les studios Atlas, voilà deux mois un film y était tourné. Les décors de scènes en plâtre et filasse, un avion fictif qui n’a jamais volé, des catapultes, le trône de Cléopatre, les femmes se font prendre en photo sur ce siège. La vue de l’Atlas enneigé permet des vues superbes.

Le guide nous conduit vers le décor du film d’Astérix joué par Depardieux et Debouze avec des décors grandioses égyptiens, les sphynxs avec des têtes de crocodiles, chèvres et autres changent un peu le site de Louxor.

Danielle et Yves

Mardi 20 Février 2018

Journée libre sous le soleil, Certains ont visité la Kasbah Traourit, d’autres ont préféré flâner dans les rues de Ouarzazate.

Nous avons décidé, en petit groupe, de nous rendre à Aït Benhaddou ksar inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, situé à une trentaine de kilomètre de notre campement.

Au détour d’un petit col, nous découvrons un magnifique village fortifié fait d’argile et de terre rouge.

Par une ruelle bordée de boutiques de souvenir et après avoir traversé à gué l’oued le bordant sur des sacs de sable placé dans le courant (moment inoubliable d’audace) le ksar est un dédale de ruelles, de terrasses et de tours décorées de dessins géométriques.

D’'en haut du village, nous pouvons dominer l’empilement de ces terasses hérissées de tours crénelées.

Nous rentrons enchantés de notre visite.

En soirée un repas nous est servi, Au menu pastilla (sorte de gâteau mi salé mi sucré, fait d’une pâte feuilletée mince et croustillante ,de pigeon haché, amandes cacahuètes, canelle et épices) ainsi qu'un couscous.

Pour clôre cette soirée, un groupe folklorique nous a enchanté par ses danseuses vêtues de robes chatoyantes qui renvoyaient des phrases mélodiques accompagnées de musiciens qui scandaient la mélopée à l’aide de leurs bendirs.

Gagnés par le rythme et la musique, nous  avons rejoints le groupe dans la danse.

Ce groupe nous a laissé une forte émotion.

Très belle soirée.

Christiane et José

 

Mercredi 21 Février 2018

Départ de ’Ouarzazate en direction des Gorges de Dadès.

Nous apercevons sur la droite un lac bordé d’un ensemble d’élégantes kasbahs.

Nous continuons sur Skoura, ses merveilleuses kasbahs enfouies dans la verdure, cette oasis séduit par sa végétation.

Nous nous arrêtons à Eli Kelaa m’gouna capitale de l’eau de rose. Nous entrons dans une boutique, le vendeur nous explique la fabrication de cette eau de rose dont les marocains font une grande consommation.

Elle est très appréciée pour son parfum et ses vertus cosmétiques (crème, huile, savons) Nous repartons avec quelques produits.

Nous prenons la route en direction des Gorges de Dadès. Les gorges sont magnifiques, la vallée est très peuplée.

De nombreux châteaux dominent les villages et les jardins verdoyants qui ombragent, peupliers au feuillage argenté, noyers, figuiers et amandiers en fleurs. Le versant opposé est recouvert de rochers rouges aux formes voluptueuses.

Nous arrivons enfin au camping où nous trouvons un climat plus montagnard au vue de l’altitude de 1700 mètres.

Christiane et José

 

Jeudi 22 Février 2018

Nouvelle Journée d’exploration en 4x4.

Départ matinal en convoi de 5 véhicules vers les profondeurs des gorges du Dadès.

Paysages somptueux pour une route en lacets peu propice aux campings cars.

Après redescente des gorges et arrêt photo aux ‘’Pattes de singes’’ magnifique empilement de pierres, nous nous lançons sur une piste de montagnes bien rocailleuse vers la vallée des roses.

En chemin, rencontre de nomades très accueillants malgré leur dénuement, nous regrettons d’avoir les mains vides.

Ballade digestive au fond des gorges après un somptueux repas berbère.

Parcours de la vallée des roses, mais l’hiver même marocain, ne se prête pas à l’observation de rosiers bien tenus en cette saison.

Après l’inévitable retour vers la coopérative, nous rentrons fourbus mais gavés de soleil au camping.

Mireille et Pierre

 

Vendredi 23 février 2018

Petite étape de liaison entre les gorges du Dadès et celle du Todra. La seule ville visitable, Tinerhir est éteinte car c’est vendredi jour de grande prière. Même le super marché ‘’Chez Michelle’’, tant espéré pour ses camemberts est clos.

Arrivée précoce au camping ‘’Le soleil’’ au pied des gorges du Todra

Mireille et Pierre

 

samedi 24 février 2018

Saïd arrive tout sourire, un bonjour, une poignée de main, le groupe embarque dans les deux véhicules mis à notre disposition pour cette ballade matinale.

Le véhicule, bus de tous les jours, affichant 685000kms au compteur, les alarmes s’affichent au tableau de bord, des banquettes fatiguées à l’hygiène douteuse, Saïd effectue habituellement le trajet de 50kms pour  Tinerhir et retour, deux fois par jour, ils sont quatre autres chauffeurs à faire ce service 7 jours sur 7.

Saïd, salarié d’un ….agriculteur qui détient la licence, ils habitent le même village, se respectent car chacun sait ce qu’ll doit à l’autre, respect.

Quelques kilomètres et notre horizon se referme sur l’entrée des gorges, le Todgha (se prononce togdra) oued sauvage lors de ses crues, dans son écrin de falaises de 3 à 500m de hauteur, la route de 2 voies longe le lit du fleuve et c’est tout, emmuré par son chenal on immagine sans peine la dureté de ses crues, des blocs de roche de plusieurs dizaines de tonnes qui dévalent, le courant furieux entrainant tout, routes, ponts, arbres, rien ne peut résister à tant de force naturelle.

Nous descendons des véhicules pour parcourir le défilé à pied.

Quelques commerçants exposant leur productions de vêtements, écharpes, à notre venue se démènent pour nous attirer dans leur chalandise : « pa chir, pa chir, combien tu donnes ? »

Pas d’agressivité, des sourires.

Un spectacle à couper le souffle, un filet d’eau  chantonne à nos oreilles, plus loin une kasbah sur la rive opposée, mur de protection du flot en cas de débordement, un pont de singe pour tout accès, la roche omniprésente, rosée, sombre, agressive,  à l’aspect brut, les taches de lumière mettent en valeur le coté sauvage du lieu, la verticalité du défilé, un spectacle digne de quelques sites prestigieux, des images de canyons célèbres qui défilent dans nos têtes.

Nous progressons, et chacun ou plutôt chacune retrouve son instinct d’acheteur pour les merveilles qui leurs sont proposées, Christiane craque pour une jolie veste berbère.

Quelques sportifs, garçons et filles avec le casque de protection des professionnels de la varrape, cordes et mousquetons au coté se dirigent vers les verticalités et l’abrupt pour effectuer leur sport. Même pas en rêve !

Nous reprenons nos véhicules pour un petit bout de route jusqu'à Tamtattouchte, bucolique, nous touchons du doigt la réalité d’un village de montagne.

Balisé par les étapes du guide du routard, auberges, hôtels et campings berbères au milieu d’une gentillesse d’acceuil de notre groupe, des sourires, de : « bonjours, ca va ? » des gamins aux joues rouges rebondies : « dirhams, stylo école » pas d’agressivité seulement les personnes que nous sommes sont seules à pouvoir leur apporter tout cela.

Nous sommes à 1800 mètres d’altitude et comme toute la région, le village est le séjour favori des citadins aux étés fournaises, des constructions en grands nombre, certaines d’un luxe évident, une kasbah à l’état de ruine pour cause de ruissellemnt sur sa structure en pisé.

Les femmes proposent le pain qu’elles font cuire au four du quartier, un bonheur simple de pouvoir leur apporter une contribution à un meilleur avenir à elles et à leurs enfants qui sont ici en grand nombre et comme dit Saïd: "tu travailles, tu manges, tu ne travailles pas, tu crèves ".

Plus loin, un groupe de femmes, ça tape, ça frotte, l’eau d’un canal d’irigation, des pierres plates sur leur lavoir improvisé, l’âne attend leur bon vouloir pour remonter le linge propre, des bergers avec leurs familles habitent des troglodytes, ils se rendent une fois par semaine au village acheter leurs produits de première nécessité, en retour ils vendent leur production. Ils sont très pauvres mais aussi très fiers.

On rejoint les gorges du Dadès par une piste très ancienne des trajets caravanniers de la remontée de denrées, sels, pierres précieuses et l’or mais aussi du marché des esclaves en provenance du grand sud.

Nous revenons au camping pour notre repas, la tête pleine de belles images dans ce lieu mytique.

L’un des plus beaux panoramas s’il en est.

Je parle à Jean Pierre Barreau (mari de Jacqueline) de mon GPS en panne, il m’accompagne chez un réparateur,  stock de déchets radio-télévisuels  sur son trottoir.  Je lui confie mon GPS Magellan donné irréparrable  par un technicien national, il répare le circuit intégré sans plan, sans schéma, sans nomenclature.

Fort de cela, comme nous partons le matin même, un ami taxi et un autre homme du cru ont apportent le produit à 180kms de distance du réparateur, le circuit inverse pour son rêglement.

Quel sérieux, quel professionnalisme, quelle marque de confiance. Je ne donne pas le prix cela serait indécent pour cet homme de bien qui ferme son magasin pour la prière, qui saute au dessus de son comptoir pour accéder à son poste de travail sombre et encombré de mille appareils à entretenir.

Qui dit mieux

Pierre

Dimanche 25 Février 2018

Nous reprenons la route  avec un arrêt avant Erfoud ou nous descendons un Khettano (sorte de puit servant à nettoyer les canalisations souterraines d’adduction d’eau)

Après le déjeuner sur place nous reprenons la route Merzouga ou nous arrivons au milieu de l’après midi, après l’installation nous partons pour la majorité d’entre nous vers les dunes pour une marche dans le sable fin et chaud de l’Erg Chebbi.

Spectacle féerique avec quelquefois des trouvailles comme des lunettes ou des météorites.

Des rencontres également, JP Barreau et Jacqueline avec leurs amis GG et les autres.

La journée se termine par le briefing et l’apéro traditionnel.

Marie Paule et Michel

 

Lundi 26 Février 2018

 Nous embarquons dans nos 4x4 pour un raid dans les dunes avec pour certains des exigences particulières : Micheline fait la revue des chauffeurs pour en trouver un le plus doux possible.

Après un arrêt dans une oasis verdoyante ou l’eau venant de la dune arrive par des canalisations souterraines, nous repartons vers la frontière algérienne avec un arrêt photo sur le site d’une ancienne mine de plomb.

Nous sommes ensuite accueillis dans un campement nomade ou chacun a pu mesurer la rudesse des conditions de vie.

Nous amorçons notre retour avec un arrêt ‘’musique et danse africaine ‘’ dans un petit village tout près de notre campement . 

Les activités de l’après midi sont contrariées par un vent de sable qui nous confinera pour la plupart dans nos véhicule.

Briefing et apéro puis repas au restaurant du camping.

Marie Paule et Michel

Mardi 27 Février 2018 De Merzouga aux gorges du Ziz

Nous quittons Merzouga, le sable et la chaleur avec des regrets. A Risani nous prenons à droite dans la palmeraie, route puis piste étroite puis petite route qui nous mène au milieu des champs et des habitations en terre crue, parcours agréable puis nous arrivons à Erfoud, ville tracée au cordeau présentant peu d’intérêt architectural.

Par contre au bord de la route un grand marché argricole en plein air qui nous permet de faire des provisions de fruits et de légumes.

Après Arfoud, nous découvrons de nombreux artisans et quelques vieux ksour. Brève visite à Ar rachida. Une indication : ‘’ Source bleue de Meski’’ une résurgence du Ziz. Ce site intéressant au demeurant, mais trop de ‘’ marchands du temple’’ qui nous ont fait fuir.

Nous longeons le lac de retenue du barrage Hassan Addakhaïla, son eau turquoise tranchant avec le désert de roches brunes et or qui l’entourent. La route serpente dans le canyon rocheux de la vallée du Ziz et sa palmeraie.

Nous passons la nuit au camping hôtel Kasbah Jurrasique.

Anette et Henri

 

Mercredi 28 février 2018

Des gorges du Ziz à Arzou

Nous suivons les gorges du Ziz par la route qui surplombe la faille creusée par l’oued = magnifique

Autre caractéristique, le tunnel du légionnaire. Nous remontons par Rich et Lidelt quine  présentent que peu d’intérêt si ce n’est le souk d’Ousterbate à Rich où il y a un énorme marché aux bestiaux.

La situation à 1488m de Midelt au pied du djebel Ayachi point culminant du grand Atlas oriental.

Nous passons le col du Zad à 2178m point de partage des eaux entre la méditérannée et l’océan Atlantique.

Les forêts de cèdres et de chênes alternent  avec les plateaux désertiques.

Le long de la route, nous rencontrons les loueurs de skis et de luges.

Puis nous traversons les forêts  de cèdres peuplées de singes bagots, en stationnant nous approchons d’un spectacle surprenant.

La particularité de la ville d’Azrou est d’être la première ville marocaine a avoir son lycée.

Nous passons la nuit au camping Amezich (homme libre en language berberbère) dont le propriétaire du lieu a une belle histoire de vécu.

Jeudi 1er Mars 2018

D'Arzou à Moulay Idriss

Pluie et vent, un véritable temps ‘’Picard’’.

Au départ du camping, la visite prévue du ‘’Cèdre de Gouraud’’ et de la forêt des singes sera très rapide et les singes magots nous boudent malgré le petit déjeuner préparé par nos soins.

Nous reprenons la route vers Meknès qui traverse de nombreux vergers et la plaine bien ‘’alignée’’ contraste malgré tout saisissant avec les paysages désertiques des jours précédents.

Après El Hajeb, sur notre droite, des vignes à perte de vue dont un domaine bien signalé.

Puis nous traversons Meknès et poursuivons notre route jusqu’au camping Zerhoun Bellevue à quelques lieues de Moulay Idriss, ville sainte de l’Islam qui abrite le tombeau du fondateur de Fès et arrière petit fils de Mahomet.

Pluie et vent depuis notre installation, espérons, espérons, espérons le soleil pour la visite demain matin du site de Volubilis.

Marc

 

Vendredi 2 Mars 2018

Départ en autocar pour une journée complète de visites, nous commençons par le site romain de Volubilis ou un guide nous accompagne et nous explique avec beaucoup d’humour la vie, les coutumes des romains de l’époque.

Volubilis est une ville de ruines romaines construite au beau milieu d’une plaine, possédant son capitole, son arc de triomphe, sa basilique, ses thermes et son artère principale bordée de villas avec de précieuses mosaïques où les différentes figures exprimaient la vie de l’époque. Nous montrant la grande culture qu’avaient ces ancètres nous avons là une belle leçon d’histoire.

Volubilis, cette ville au nom de fleur est classée au patrimoine mondial de l’Unesco, elle était déjà habité au néolithique c’est dire toute l’histoire de ce site, le plus intéressant du Maroc.

Après cette visite de 2 heures, nous partons à Meknès avec visite en autocar de la ville puis après un bon repas dans un restaurant particulièrement class, nous repartons pour une visite guidée arpenter les rues et ruelles du centre ville, la médina, la mosquée (la troisème plus grande du Maroc)

Notre guide est très coopérateur sur nos questions touchant aux questions de religion, de politique du pouvoir, ses explications dans un français parfait nous apporte plus que des réponses avec un grand savoir.

Et, voila, cette journée de visites sétermine , mais pour bien connaitre Meknès, ville impériale, il faudarit pouvoir lui consacrer plus de temps.

Donc, retour au camping et avant le briefing, c’est l’échange de ma batteire moteur par Fabien, un très grand merci à toi qui intervient pour la troisième fois sur mon Autostar sans oublier Régine, sa gentillesse aimant bien rire.

Mais, voilà ce magnifique voyage organisé par Paul et Liliane  CASTRICK qui bien qu’absents ont été très présents dans tous les esprits, un grand merci à vous deux.

Bernard

Samedi 3 Mars 2018

Salam aleikum, après une nuit pluvieuse nous quittons le camping Zerhoun, belle vue de Moulay Idriss sous la pluie, pour rejoindre notre dernière étape marocaine d’Assilah.

Laissant derrière nous la région de Meknès avec ses collines verdoyantes plantées d’oliviers.

A partir de Sidi Kacem, la route sillonne des vallons ou l’agriculture est présente avec des parcelles qui permettent la mécanisation.

Puis nous traversons une plaine également fertile à partir de Mechra Ben Ksiri.

Ce paysage nous le parcourons pendant plusieurs kilomètres puis de nouveau des collines aux alentours de Larache et tout au long de la ‘’route côtière’’ jusqu’à Assilah.

Nous arrivons au camping Echrigui sous la pluie, elle nous accompagne depuis notre départ ce matin.

Beaucoup de camping cars sur le terrain détrempé, bloqués pour certains, la tempête dans le détroit de Gibraltar en étant la cause.

Cette conséquence météorologique pertube l’activité des bateaux nous obligeant à patienter quelques jours avant la normalisation du trafic.

C’est ainsi, la nature reste maitresse des conditions climatiques (même si cela nous importune et prolonge involontairement notre voyage) pour le plus grand bienfait de la terre déficitaire en eau.

Laissons tomber la pluie et attendons…le soleil pour terminer ce magnifique périple concocté par Paul.

Il n’y a pas un seul briefing et pot sans que le groupe pense à lui et à Liliane.

B’slama (au revoir) et Inch Allah (pour la suite)

dimanche 4 mars 2018 Assilah

 

El salem alaïkoum (salut à tous) bon retour à tous

Pierre

 

Début: 
Dimanche, 14 Janvier, 2018 to Dimanche, 4 Mars, 2018