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LES CEVENNES

                                                                    LES CEVENNES 

 

                                                     sortie organisée par Ginette CLERGET 

 

                                                        du 8 au 22 Septembre 2019

                                               

 

 

 

 

Dimanche 8 Septembre2019.

Arrivée à Anduze sur le camping des Fauvettes. Ginette nous accueille sous le soleil. Plaisir des retrouvailles. Les choses commencent plaisamment car, le soir, le camping a proposé une paëlla. Moyen bien sympathique de renouer entre nous

 

 

Lundi 9 septembre2019.

Beau temps. Un peu frais au réveil mais pas de demande de chauffage dans les CC. Donc tout va bien.

Ce matin, nous visitons, juste devant le camping qui nous reçoit à Anduze, la Poterie Boisset. Crée en 1610 elle est toujours là et s’appelle dorénavant la Poterie ‘’Les enfants de Boisset’’.

Extraite de la carrière située à proximité de la poterie, l’argile est d’abord stockée sous un hangar ce qui permettra de disposer de matière première pour les mois d’hiver, lorsque la pluie empêchera les travaux extérieurs.

Mélangée ensuite à de l’eau, l’argile est séparée des pierres et autres détritus qui l’encombrent. Le mélange argile/eau ainsi obtenu est alors placé dans des poches souples qui sont pressées pour en extraire l’eau. Il reste alors des plaques d’argile qui seront passées dans une seconde presse, malaxées et formées en ‘’boudins’’ qui seront utilisés au façonnage des poteries.

Pour fabriquer les poteries, de l’argile est placée dans un moule en plâtre qui lui donnera sa forme extérieure et elle est évidée à l’intérieur par un outil spécial.

Après  24h, le plâtre aura absorbé une grande partie de l’eau et l’argile se sera rétractée dans le moule. Il sera alors aisé d’enlever le pot du moule et d’en terminer le façonnage par l’adjonction d’un pied, de guirlandes et de macarons.

La poterie est alors prête à recevoir la couleur désirée, verte par le cuivre, marron par le manganèse, bleue par le cobalt etc. Une couche de vernis au plomb et c’est le temps de la cuisson. 24h à 1000°c.

Magnifique travail de ces ouvriers, travaillant très dur, aux mains déformées mais à l’énergie intacte après bien des années de métier. Il faut croire que faire de jolies choses doit encourager….

L’après -midi, nous nous rendons à la grotte de Trabuc que nous visiterons demain. Les camping-cars sont au garde à vous sur une seule ligne. La température est élevée.

Pas de cigales, pas d’animaux visibles. Invitation  à la sieste…ou aux boules…c’est selon.

François J

 

 

Mardi 10 septembre 2019

Visite de la grotte de TRABUC située sur la  commune de MIELET au bord du Gardon.Cette grotte fut découverte en 1945 par monsieur VAUCHER et ses fils.

Le nom de la grotte vient des «  trabucaires », voleurs opérant dans les Pyrénées à qui la grotte servit de refuge. Le «  trabuc » est aussi une arme, un pistolet d’origine catalane : Le trabucco.

Nous découvrons, sur un parcours illuminé, un monde de nature avec  des lacs, des  gours, les concrétions uniques des "  cent mille soldats", des cascades cristallines, lu  lac de minuit avec méduses et papillons, la salle du Gong, vasques avec perles.

L’après midi nous nous rendons au musée du Désert, installé dans la maison natale du chef camisard : Pierre Laporte. Le musée a été créé en 1917.

En Cévennes 96% de protestants et 4% de catholiques, à l’inverse le reste de la France ne représente que 4% de protestants.

Le Désert, c’est la période de cette révolte qui s’étend de la révocation de l’Edit de Nantes ‘(1685) à la révolution Française (1789) pendant laquelle le culte était célébré clandestinement dans des lieux cachés ( grottes , forêts , ravins ) car il était interdit .

Nicole, Bernard, Danièle, Yves.

Mercredi 11 Septembre. Saint Jean du Gard.

De Saint Jean Du Gard nous partîmes

Rejoindre la gare, ce que nous fîmes

La vapeur nous emmenâmes

A la Bambouseraie nous arrivâmes

A une table on nous convia

Où l’on nous servit des plats que l’on mangea

Trouver un guide nous fut facile

Car il y en avait de disponibles

Au travers de bambous et séquoias

Chemin faisant elle nous emmena

Jusqu’au bout de son chemin

Où elle nous laissa à notre destin

Visiter le jardin japonais

Que peu d’entre nous connaissait

Fatigués et satisfaits nous repartîmes

Au camping où nous attendait notre Bénédictine

 

Catherine G, Marieté, Monique, René, Daniel

 

 

 

 

 

Jeudi 12 septembre 2019  à Saint Jean du Gard

 

Nous partons visiter le musée dit la « Maison  Rouge », site qui doit son nom aux matériaux de construction « la brique ». Cet ensemble à abrité une usine de filature de soie de 1835 à 1965, année de sa fermeture. En 1836 il y avait dans la Région, 23 filatures qui employaient 1090 femmes et 190 hommes.

Sous l’impulsion de 2 Cévenols un premier musée de la soie est créé en 1969 puis en 2018 un nouveau musée est inauguré propriété de « Alès Agglomération »  pour un coût de 14 M€. Ce musée abrite 3000 pièces (sur les 10000  récupérées), mémoire des conditions et habitudes de vie des habitants de ce rude et beau pays et retraçant la chronologie de l’Histoire des Cévennes.

Plusieurs salles nous font voyager dans le temps au travers des différents métiers nous montrant les outils utilisés par les artisans et paysans ainsi que des reconstitutions très parlantes de l’habitat Cévenol.

Tout un pan de l’histoire de la soie nous est aussi expliqué :

* Éducation du vers à soie (couvage des œufs dans les corsages de femmes).

*Nourrissage des vers  avec les feuilles de murier (ou arbre d’or).

*Ramassage des cocons et décoconnage (entre 800 et 1500 mètres de fil de soie par cocon).

*Filature de la soie.

Certains approfondiront cette visite guidée par un regard + personnel.

En fin d’après midi un producteur de « Pélardon » (fromage de chèvre) est venu sur l’aire de camping-car nous proposer ses produits, suivi d’un brasseur de bière pour faire passer le fromage.

 

Équipages : Bertrand & Guihard

Route de la Corniche 

Vendredi 13 Septembre 2019

Nous quittons Saint Jean du Gard en fin de matinée. Le soleil nous accompagne. Nous empruntons la route de la Corniche des Cévennes où quelques hôtels et restaurants nous tendent les bras.

Sitôt après avoir quitté la ville, les virages se succèdent sur cette route bordée de sapins, de pins et de châtaigniers, mais il est encore un peu tôt pour ramasser les châtaignes !

Passage du col de l’exil 704m, nous entrons dans le département de la Lozère. Nous tentons  de nous arrêter au village de Pompidou mais le parking est encombré.

Très beau point de vue sur la corniche des Cévennes, puis arrivée au camping de la Molière à Vébron.

En soirée, briefing et  apéro sous les pommiers et poiriers.

Jean-Yves , Yvette, Claude , Marie Thérèse.

Samedi 14 Septembre 2019

Nous partons pour le mont Aigoual par une route tortueuse et dans des décors de collines pelées, le sommet nous apparait au milieu d’un immense parking à disposition des visiteurs du lieu.

A 1567 mètres d’altitude, le sommet des Cévennes nous accueille, par un temps ensoleillé et doux. Ce n’est pas toujours le cas, les vents de 300km/h, 3,40m de neige l’hiver en moyenne, des pluies torrentielles des épisodes cévenoles (conséquence de la mer méditerranée très proche et ses eaux chaudes, les vents remontant vers le Nord, la barrière naturelle des Cévennes bloque  les masses liquides contenues dans ces nuages, le phénomène peut être dramatique lorsque ce blocage stagne plusieurs jours),

La construction du bâtiment abritant la station météo est un  robuste manoir construit à la fin du XIXème siècle. Les bois environnants plantés en résineux  limitent, autant que faire ce peut, le ravinement, conséquence des abattages massifs des décennies précédentes.

Sous la foudre, ils étudient sans peur, forets, nuages et vents, telle est la maxime des scientifiques d’alors, vivant en quasi autarcie pour fournir les relevés météos.

Nous sommes très chaleureusement accueillis par les deux responsables du centre.

Le premier nous brosse un portrait du lieu, ce site Météo France déjà menacé de fermeture dans les années 80, les scientifiques d’alors ont ouvert, en grand, les portes du centre pour le faire visiter, informer le grand public de leur métier, instruire sur les méthodes de mesure.

Le danger n’est pas écarté car l’hiver le centre sera fermé. La suite on la connait.. Il nous apprend que TF1, chaine privée, travaille avec Météo France ainsi que BFM et autres chaines, quant à France 2, c’est une chaine météo privée qui fournit les prévisions, on marche sur la tête.

 Le technicien prévisionniste prend alors la parole pour nous faire un cours de météorologie, sur écran nous découvrons les méthodes du passé, basées sur la vision et les relevés de mesures.

Puis sont venus la collaboration internationale pour comprendre l’évolution des masses d’air et leurs conséquences pour le pays.

Maintenant, ce sont les satellites géo-stationnaires de tous les pays qui fournissent les indications permettant de prévoir  le temps qu’il fait

et le temps qu’il fera.

De méthodes visuelles, la météo est devenue une science avec des scientifiques qui font de la prévision sur des bases de calcul complexes.

Sur la fiabilité des informations distillées par les médias, il nous précise que l’on peut être sur de la météo en période anticyclonique,  à  6/7 jours mais cela devient très incertain sous nos latitudes.

Durant les autres périodes une prévision sur les deux ou trois jours peut s’avérer exacte mais en aucun cas fiable, des indices de confiance de 1 à 5  sont alors proposés pour tenir compte du risque de changement de temps.

Au delà de cinq jours, il ne leur est plus possible de certifier le temps qu’il fera, ce sont les prévisionnistes qui prennent le relai avec des tendances sur des critères que leur donnent les satellites météorologiques sur les variations des masses d’air, des dépressions en évolution et de la prédominance des anticyclones à venir.

Mais là, ce n’est plus de la science, cela ressemble à de la voyance..

Nous déjeunons sur place et partons après le repas pour notre parking du Bramabiau et son abime, un quizz nous permet de vérifier les informations culturelles ou des lieux visités pour un jeu festif et décalé, tous ont joué et tous ont mérité l’apéro en récompense de leurs bonnes réponses.

Pierre Micheline Alain 

 

 

Dimanche 15 septembre. Bramabiau.

         Hier au Mont Aigoual nous étions proches des étoiles. Aujourd'hui, nous allons pénétrer dans les entrailles de la terre, dans la grotte de l' "Abime de Bramabiau" creusée au fil des siècles par la rivière souterraine " Le Bonheur". A l'époque des hautes eaux, la rivière jaillit de la brèche avec un sourd grondement, d'où son nom "le bœuf qui brame".

         Cette grotte a été explorée en 1888 par Édouard-Alfred Martel et ses compagnons.

         Après une nuit passée sur le parking, nous cheminons dans les bois avant d'arriver à l'entrée de la grotte où nous attend la guide (heureuse initiative, elle est munie d'un porte-voix ce qui est apprécié par le rédacteur un peu dur d'oreille). Étant donné la sécheresse des mois passés, la cascade ne brame pas. Nous cheminons sur des corniches creusées dans la paroi et des passerelles aménagées en surplomb de la rivière et arrivons à la cascade de l'échelle. La suite de la visite se poursuit en longeant la rivière et en découvrant d'immenses salles.  Lors d'un épisode Cévenol il peut arriver que les matériels installés pour la visite soient emportés par la rivière. Contrairement à la grotte de Trabuc, ici pas de stalactites ni de stalagmites mais d'immenses salles. Nous cheminons ainsi pendant une heure  pour terminer par la vision des contre-empreintes de Dinosaures découvertes lors du creusement du tunnel qui mène à la sortie.

                                                                                                                      Joël

Lundi 16 Septembre 2019

C’est une journée ‘’marche’’ qui nous est proposée aujourd’hui.

Une boucle de 5 km devrait nous mener au château de Roquedols. Ah les prévisions !

Nous partîmes joyeux, pour un périple court

Qui devait nous emmener au château, dans sa cour

Mais le chemin fut long et longtemps rocailleux

Mais Javotte nous mena et nous en fûmes heureux.

 

Un GR balisé nous proposa de monter sur une hauteur au-dessus de Meyrueis et nous nous y engageâmes de bon cœur. Il faisait beau, les mures, le long du sentier nous furent un petit réconfort. Car la côte était forte et lourds étaient les pieds.

Enfin nous arrivâmes au château espéré. Roquedols est niché, c’est le terme, au creux d’un vallon. Cette construction isolée peut surprendre mais il faut savoir qu’elle fut, au cours de son existence, le centre d’un domaine forestier longtemps exploité.  https://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Roquedols

C’est au château que nous rencontrâmes d’autres marcheurs qui avaient également suivis le même circuit. De nos montres connectées, de nos GPS et de la fatigue de nos mollets, nous en conclûmes que notre ballade de cinq kilomètres s’était étirée en neuf kilomètres. Mais que c’était donc joli !

Pendant ce temps, les ‘’marcheurs’’, les vrais, avaient entreprit une montée sur le Causse Noir. Mais la aussi, GPS, position du soleil, mousse sur les troncs des arbres ne les avaient pas empêchés de se perdre un peu, enfin je veux dire, de rallonger un peu leur périple et de faire près de quinze ou dix neuf kilomètres, suivants les avis….

Mais petits et grands marcheurs sont tous revenus de bonne humeur et ravis de leur journée.

Pour compenser cet effort, la soirée nous réservait un repas fort sympathique dans le restaurant de Meyrueis nommé Le Family.

Enfin, une visite de Meyrueis, nocturne, nous fut offerte par un guide local extrêmement concerné par sa région et par son histoire. Tout à fait intéressant. C’est la région du Gévaudan ici. L’histoire et la religion sont présentent sous toutes leurs facettes.

De cette ville totalement inconnue le matin, nous devons retenir qu’il y a, dans notre beau pays, milles endroits qui nous attendent avec tous leurs mystères.

François J.

 

 

Marquisette citron

Pour 40 personnes  à environ 8 litres  (20cl / pers)

Ingrédients

  • 500 g de citrons vert et jaunes
  • 500 g de sucre ou sirop de sucre de cane
  • 4 bouteilles (75cl) de vin blanc sec
  • 4 bouteilles (75cl) de crémant
  • 3 litres de Perrier
  • 75cl de Pulco citron

Préparation

 1/  La veille au soir ou au plus tard le matin, lavez et coupez les citrons jaunes et verts en fins quartiers, mettez-les dans le fond d'un saladier, arrosez-les avec le vin blanc sec, le sucre et le Pulco citron, puis mélangez. Laissez les agrumes macérer jusqu'au soir et n'oubliez pas de mettre le Perrier et le crémant au frais.

2 / À l'heure de l'apéritif, ajoutez le crémant et le Perrier, puis servez le cocktail à la louche, dans des verres à cocktail aux bords "givrés" de citron et de sucre.

 

 

 

Mardi 17 septembre 2019    

Par la route des gorges de la Jonte, un peu étroite parfois pour nos véhicules « XXL », nous rejoignons la Maison des vautours.

Quatre espèces de ces oiseaux nécrophages vivent sur ces hautes falaises surplombant les gorges de la Jonte, chaque espèce ayant son rôle dans le « dépeçage » des animaux morts …

La 1ère espèce réintroduite, le vautour fauve, niche dans les falaises.

Les vautours moine, les plus grands rapaces d’Europe, nichent dans les arbres et les vautours percnoptères, seule espèce migratrice, repartent en hiver en Afrique subsaharienne.

Les Gypaètes barbus, nouvellement réintroduits dans les causses, viennent compléter le travail des autres espèces puisqu’ils se nourrissent principalement d’os …

Une terrasse permet d'observer, grâce à des longues vues, les vautours dans leur habitat naturel.

Puis par les superbes gorges du Tarn (aux eaux bien basses) nous rejoignons le camping de Florac.

En cette fin de journée très chaude, l’orage et ses pluies diluviennes arrivent durant le briefing … et le pot de Christian qui fête son anniversaire, décidément bien arrosé !

Nous remercions Ginette, un peu en avance, pour cette belle sortie dans les Cévennes en lui offrant quelques produits locaux et un « bon pour » un citronnier qu'elle pourra planter dans le pot acheté à la poterie de St Jean du Gard …

Michèle H

Mercredi 18 septembre 2019

Ce matin, nous sillonnons les rues de Florac, en compagnie de notre guide, après nous avoir situé la ville par rapport à la région, le climat, l’altitude, la géologie.

Le nom de Florac viendrait de « fleurs des eaux » ou de « Florus » un gallo-romain qui se serait installé là pour y faire commerce.

Nous suivons de petites ruelles moyenâgeuses avec le quartier des tanneurs proche du Vibron et bien d’autres. Nous admirons également des maisons à façade étroite, mais avec plusieurs étages à cause des impôts. L’évolution de Florac dans le temps s’est faite en fonction de la circulation : Des sentiers lors des  déplacements des moutons, des ruelles pour le transport des marchandises à dos de mules ou de charrettes, des routes étroites pour les premières voitures et enfin la nationale qui longe la ville. Nous continuons notre périple en passant devant le château qui a eu de multiples fonctions au cours des temps. Baronnerie d’Anduze, tours décapités à la révolution, il servit de grenier à sel, puis d’hôpital pour les blessés de la guerre d’Espagne, colonie de vacances  pour une grande banque et enfin siège social du parc national des Cévennes.

 Nous montons ensuite jusqu’à la source du Pécher. Nous passons aussi devant une maison typique avec son étable au rez de chaussée, la pièce à vivre au premier et le grenier au dessus. Nous admirons aussi la façade d’une maison ayant appartenue aux chevaliers de Malte qui servit d’hôpital pour indigents.

Cet après -midi c’est à l’atelier Tuffery que nous nous rendons. C’est Julien, l’actuel responsable des ateliers qui nous fait une rétrospective depuis la création du site par son arrière-grand-père. A ce moment- là, les clients venaient deux fois dans l’année pour se faire faire un complet sur mesure à Pâques et à la Toussaint. Puis sont arrivés des travailleurs au chemin de fer qui eux souhaitaient du solide pour un prix modeste. C’est à ce moment que la toile de Nîmes (sergé) et le bleu de gènes firent leur entrée aux ateliers Tuffery. Un nouveau tournant fut pris après- guerre avec le prêt à porter. Après 1980, c’est le déclin. Pourtant le père de Julien et ses 2 frères après avoir licencié la majeure partie du personnel continuèrent, tant bien que mal, à faire perdurer l’entreprise. C’est Julien qui relança l’affaire du Jean denim grâce au Web. La polyvalence du personnel, la créativité après concertation de l’équipe sont les motivations actuelles de l’entreprise du « tout fait main ». La confection d’un jean représente 100 étapes différentes.  80% des ventes sont réalisées sur internet.

Josiane, André,  Janine,  Yves.

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi 19 septembre 2019

Nous quittons Florac pour prendre la N106, vers le nord, jusqu'au col de Montmirat  , en traversant de très beaux paysages accidentés sur lesquels les arbres commencent à jaunir...l'automne arrive !

Nous nous engageons sur une petite route blanche avec quelques inquiétudes...

 Finalement, aucun problème ! Nous sommes sur un beau plateau d'environ 1100 m, sur lequel on pratique l'élevage bovin et la culture (foin, céréales...). Nous arrivons à notre point d'arrêt pour effectuer "le sentier des menhirs de Bondons", des copains nous rejoignent, le soleil brille, un monsieur du coin nous indique le début du chemin à prendre et nous partons pour nos 5 km, sur un dénivelé de 200 m. Bien sûr,  ce ne sont pas les alignements de Carnac !! Mais le paysage est beau et nous découvrons  un superbe petit hameau complètement perdu...mais superbe: maisons de pierres, four banal, bâtiments annexes en pierres avec de belles voutes.....le tout relié à la 4 G !!!!, nous remontons au parking pour nous restaurer. Il fait super chaud !

Nous reprenons la route, un peu plus tortueuse, mais correcte, compte tenu de ce que nous avons déjà traversé dans ces Cévennes.

Au petit hameau de Runes, nous voulons voir une cascade. Nous parvenons à stationner sur le modeste parking, parcourons 800 m sur un sentier rocailleux et pentu et découvrons une jolie cascade de 60 m de haut, noyée dans une végétation luxuriante, il fait frais....un vrai bonheur !

Puis nous atteignons notre but à "le pont de Montvert", la descente dans la vallée est tortueuse mais l'accès au camping est totalement.....sportif: 3 ponts à voie unique, virage à 90 degrés dans des ruelles elles aussi à voie unique ....on a croisé les doigts !!!!!

Heureusement, pas de casse !

Vendredi 20 septembre 2019

Une documentation nous permet de visiter ce petit village au bord du Tarn, dans lequel se jettent le Rieumalet et le Martinet, d'où les multiples ponts, souffrant régulièrement des crues violentes. Mais  ce village est surtout connu pour les événements qui s'y sont déroulés le 24 juillet 1702: ce jour là,  l'abbé du Chaila (particulièrement cruel) fut exécuté par un groupe de protestants venus délivrer des jeunes gens retenus prisonniers par l'abbé dans sa maison, ce fait marqua le déclenchement de la guerre des Camisards.

Les auteurs de cet acte seront exécutés près du pont.

Après avoir visité l'église,  le temple, les façades typiques, les différents quartiers....nous avons pu assister au passage d'un troupeau de 300 moutons, revenant de l'estive, accompagné des ses bergers et chiens. Belle surprise !

Le ciel s'est obscurci, des gouttes de pluie tombent, tout le monde parle d'un épisode Cévenole....nous quittons tous le village, d'autant qu'un nouveau troupeau doit passer d'ici 2 heures.

La route, toujours tortueuse, nous fait passer un col et tout à coup le temps change: le ciel est bleu, la chaleur augmente.... Et c'est sous le soleil que nous atteignons notre nouveau camping, là encore un peu difficile d'accès.....Pierre s'est d'ailleurs coincé entre 2 virages ! Le cric de Jean Pierre l'en a délivré !!

Les gérants du camping nous offrent l'apéro pour terminer cette journée.

Liliane Gérard G Jacqueline Jean Pierre.

 

Viisite libre de PONT DE MONTVERT par MICHELINE L

 

Depuis Florac 21 kms de route tortueuse, très étroite, surplombant de profonds ravins, où on craint à chaque virage de rencontrer un véhicule. Beaucoup d’émotions surtout à l’arrivée quand, après le petit pont romain, on tourne à angle droit entre des bâtiments striés de traces laissées par les véhicules. Va-t-on passer sans accrocher ?

Ce village au cours des siècles s’est bâti autour de la " draille de transhumance" et du confluent du Tarn, du Rieumalet, et du Martinet. Le franchissement du Tarn se faisait par un gué, puis pont de bois, de pierres, sur lequel un péage était perçu même pour les troupeaux. La violence des crues a souvent détruit le pont et les maisons.

La tour de l’horloge servait de prison pendant la révolte des Camisards. Elle était tenue par l’abbé du Chaila , persécuteur impitoyable. Le 24 Juillet 1702 elle fut incendiée par un groupe de protestants pour délivrer les prisonniers et l’abbé fut exécuté à coups de sabre. Le chef de la révolte fut brûlé vif. C’est le début d’une guérilla de 2 ans qui coûta la vie à au moins  12000 hommes.

A l’aide du dépliant du S.I. nous parcourons les quartiers de l’église, du temple, de la filature, le quai, la placette. Et au loin, un bruit de grelots s’approche. C’est un troupeau. Tranquillement les moutons traversent le village, le pont, et toute la circulation s’arrête.  Bel embouteillage. Spectacle garanti.

 

 

Samedi 21 Septembre 2019

Marché de pays et visite guidée de Genolhac

Ruelles étroites, église romane, sculptures murales, patrimoine médiéval plein de diversité.

A midi dernier repas en commun au restaurant . 

Puis visite du château des Portes, qui surveillait l'ancien chemin ( ou voie) dit de Regordane qu'empruntaient les pélerins de Saint Gilles et les croisés vers la Terre Sainte sur 10 lieux. 

Les Anduzes, les Polignac rendront hommage à l'abbé de Saint Pierre-de -Sauve pour ce château du XI ième et XIV ième siècle.

 

 

                  

 

 

 

 

 

 

 

Merci encore à Ginette pour cette belle sortie qui nous a fait découvrir l'histoire ce cette région et de si beaux paysages .

Catherine 

Chanson des Cévennes (Sortie de septembre 2019 organisée par Ginette)

Sur l’air de Cadet Rousselle.

 

Dimanche 8

Pour préparer l’tour des Cévennes, elle a dû s’creuser la cervelle

Mais faut toujours lui faire confiance, elle sait très bien créer l’ambiance

Elle le fait avec gentillesse, Ginette c’est une sacrée gonzesse

Ah ! Ah ! Ah oui vraiment, avec Ginette c’est épatant !

Lundi 9

Le premier jour c’est la poterie, qu’on a visité, c’est joli

On a vu comment fabriquer, des pots de fleurs, des saladiers

‘’C’est y bon d’caresser l’argile ? A demander Micheline, coquine

Ah ! Ah ! Ah oui vraiment, Ginette c’était intéressant

Mardi 10

Le second jour voilà la pluie, enfin le ciel nous béni

On s’en moque on visite une grotte, on ne marchera pas dans la crotte

Oui mais pour l’apéro du soir, c’est sur on n’pourra pas s’asseoir

Ah ! Ah ! Ah oui vraiment, ma chère Ginette c’est embêtant

Mercredi 11

Voilà le soleil revenu, c’est le retour des jambes nues

On va découvrir les bambous, dans un p’tit train qui fait t’chou, t’chou

On redevient gamins, gamines, on s’amuse avec une tétine

Ah ! Ah ! Ah oui vraiment, avec Ginette c’est amusant

Jeudi 12

Aujourd’hui musée Cévenol, ancienne usine séricicole

L’après midi bières et fromages, nous sont proposés quel régal

Soigner cerveau et gourmandise, c’est une préparation précise

Ah ! Ah ! Ah oui vraiment, avec Ginette c’est régalant

 

 

Vendredi 13

On a traversé la corniche, qui en haut des Cévennes se niche

Les virages cà n’a pas manqué, mais l’paysage, quelle beauté

On s’est posés sur l’herbe douce, d’un camping en pleine cambrousse

Ah ! Ah ! Ah oui vraiment, avec Ginette c’est reposant

 

Samedi 14

On s’est posé dessus l’Aigoual, pour comprendre la météo

La spécialiste pourtant ‘’au poil’’ n’a pas répondu à Pierrot

Qui voulait bien savoir d’abord, quel temps il ferait à Chambord

Ah ! Ah ! Ah oui vraiment, Ginette ce fut bien captivant

 

Dimanche 15

On a visité les entrailles, de Bramabiau et de sa faille

Ce fut bien un peu fatiguant, et pour certains impressionnant

Tout le monde c’est j’té sur les frites, qu’au snack on a servi bien vite

Ah ! Ah ! Ah oui vraiment, Ginette ce fut réconfortant

 

Lundi 16

Aujourd’hui on a randonné, on est rentré bien fatigués

Après-midi pêche d’écrevisses, parties de boules, dorage des cuisses

Le soir on s’est bien régalés, bon restaurant, visite guidée

Ah ! Ah ! Ah oui vraiment, Ginette se fut ensoleillant.

 

PS : L’auteur ayant dû quitter le voyage avant la fin, le compte rendu s’arrête là.

François

 

Début: 
Dimanche, 8 Septembre, 2019 to Dimanche, 22 Septembre, 2019