Vendredi 3 septembre 2010 :
Après une nuit réparatrice chacun démarre vers IONNINA, belle route de montagne, avec un temps bizarre!…A IONNINA nous nous posons pour déjeuner puis nous faisons le tour des remparts. IONNINA connue son heure de gloire avec le règne d’ALI PACHA qui fut décapité et sa tête exposée à IONNINA et envoyé en guise de trophée au SULTAN. Puis nous prenons la route de METSOVO toujours aussi sinueuse, mais la grotte de PERAMA est à quelques km d’IONNINA. Elle fut découverte par hasard pendant la seconde guerre mondiale où les habitants cherchaient à s’abriter des bombardements. Elle a 1km de long et l’eau y suinte continuellement, les salles présentent de splendides concrétions calcaire aux coloris variés avec stalagmites et stalactites dont certaines étranges, draperies, murets et petits lacs. Nous continuons vers METSOVO où la pluie nous accompagne puis nous nous arrêtons au col KATARA pour y passer la nuit à 17O5m. (METSOVO petite station de montagne l’hiver, randonneurs l’été elle est étagée sur la pente se trouve l’église AGIA PAROKEVI qui abrite une très belle iconostase du 18éme siècle également le monastère AGIO NIKOLAOS qui possède un musé d’icônes.
Lundi 6 septembre 2010 :
Nous quittons le camping VRACHOS à KASTRAKI pour rejoindre VERGINA et visiter son site archéologique célèbre dans le monde entier depuis 1977. C’est un des derniers sites découverts en Grèce, où l’on a mis au jour, entre autres, quatre tombes monumentales du IV ème siècle av JC, dont celle inviolée du roi PHILIPPE II DE MACEDOINE, père d’ALEXANDRE LE GRAND. Un magnifique musée souterrain installé dans le tumulus reconstitué (110m de diamètre et 12m de haut) nous donne la possibilité d’admirer : de magnifiques reproductions de fresques, les façades décorées des tombeaux, et surtout les somptueux trésors qu’ils contenaient : notamment deux coffres en or renfermant des ossements , un splendide diadème en or constitué d’un foisonnement de feuilles et de fleurs, une couronne de chêne d’or ciselée, de petits portraits en ivoire minutieusement sculptés et très expressifs représentant la famille royale de Macédoine, la riche collection de masques et de bijoux en or d’une beauté unique, ainsi que les armes du Roi. Ustensiles de cuisine en argent, objets divers retracent la civilisation Macédonienne.
De nos jours, 1700 moines pour la plus part Grecs, Russes, Bulgares, Serbes, Français (au nombre de douze) occupent une vingtaine de monastères. Pourquoi les femelles (toutes espèces confondues) ne sont pas admises ? Au XI ème l’Empereur Alexis COMNENE a interdit la transhumance aux bergers, dont les femmes avaient une regrettable tendance à se glisser dans les lits des moines …et désolé mesdames vous êtes toujours indésirables aujourd’hui (CQFD………).
Jeudi 9 septembre 2010 :
Le programme prévoyait une journée libre pour chacun. Mais afin de ne pas perdre une bouchée de ce beau pays, votre scribe du moment a choisi d’aller à la découverte de la presqu’île de SYTHONIA. Le détour, à vrai dire le tour puisqu’il n’existe qu’une seule route, en valait la peine. Il est vrai, nous retrouvons de nombreuses similitudes avec notre « Midi » mais le regard s’attarde volontiers sur certaines particularités : les troupeaux de chèvres, un moulin à vent, des abris en tôles ondulées et surprise au détour d’un virage, une crique fabuleuse aux eaux turquoises où lézardent un beau voilier, un yacht, un port……….. Vra
Vendredi 10 septembre 2010 :
Pour rallier notre nouvelle étape : Presqu’île de Sythonia à Litohoro, nous avions plusieurs options :
- Faire le tour de la presqu’île de SYTHONIA pour ceux qui ne l’avaient pas fait hier.
- Entreprendre le tour de la presqu’île de Kassandra.
- Et s’engager dans THESSALONIKI pour une deuxième découverte.
Nous avons pu ainsi admirer :
- Les ruines romaines: l’arc de Galère et la Rotonde Saint Georges (tous deux de la même époque IV s de notre ère), formaient avec le palais de Galère un complexe édifié pour célébrer la victoire d’un Empereur Romain sur les Perses.
- La tour blanche, qui, de sinistre mémoire après la répression sanglante d’une révolte de janissaires contre le Sultan avait dû être blanchie à la chaux pour faire oublier le sang qui avait été versé……….
- Des monuments religieux dont chaque intérieur révèle des trésors mais dans des situations incongrues coincés entre les immeubles modernes. ALLANIC R.
Samedi 11 septembre 2010 :
Avant de poursuivre vers le sud, nous faisons un détour par Dion, site archéologique majeur, témoignage de ce qu’était une ville antique avec ses temples (Isis) ses bains, ses commerces, ses habitations dont la villa de Dyonisos. Les fouilles ont révélé deux éléments remarquables: - un instrument de musique, l’hydraulis (ancêtre de l’orgue), - une mosaïque de tête de méduse, Le tout étant conservé au musée du village.
Dimanche 12 septembre : humourà Compte tenu de la quantité de pluie qu’on a reçue dans la nuit, il est probable que Zeus ait adopté, un temps, la nationalité bretonne.
Sérieusementà Nous profitons de la journée libre pour nous rendre au sud du Pélion. Nous passons de village en village; Afissos et sa plage, Argalasti et ses vieux commerces, Milina et sa station balnéaire. De criques en criques, de sommets en bord de mer, nous arrivons à la pointe sud du Pélion, Agia Kyriaki, port magnifique d’un calme remarquable.
Lundi 13 septembre 2010 :
Le Pélion N / N-E en bus. Le massif du Pélion a donné son nom à toute la péninsule. Il est bordé à l’ouest par le golfe Pagassétique, à l’est par la mer Egée. Immédiatement, la route s’élève. Un village, Miliès, martyrisé par les Turcs en 1821, en 1943 par les Allemands, en 2007 par les incendies. Puis, Kalamaki, Milopotamos et Tsangarada et son platane millénaire. Agios Ioannis, sa grande plage et ses restaurants où l’on déguste la spécialité culinaire locale: le spetsofaï, saucisses, piments doux, tomates: excellent! Fin du périple à Makrinitsa, à 600 m d’altitude. Le village est accroché à flanc de montagne et domine la capitale du Pélion, Vólos. Une seule rue qui se faufile au milieu des marchands d’épices, de fruits et de légumes confits sans oublier ses multiples fontaines.
Jean NEVEUX.
L’entrée sur ATHENES se fait entre deux haies de camions immobilisés et de policiers, illustration de la grève des transports en cours. A l’« ATHENS CAMPING » ne manquent que deux équipages qui se sont retrouvés et perdus sur le port du PIREE ce qui contredit les prédictions de notre organisateur qui avait pronostiqué un pourcentage de pertes plus important. Grâce aux services d’un taxi nos deux brebis égarées seront même à l’heure pour l’apéro du soir.
Nous réembarquons et atteignons l’île d’EGINE, 3OOO habitants à l’année, sa principale ville et port; EGINE fût la 1ére capitale de la GRECE moderne et capitale de la pistache. Nous avons eu le choix soit de nous promener librement, soit de partir en excursion vers le monastère HAGIOS NEKTARIOS (ST NECTAIRE),via une superbe route longeant la mer et montant dans les hauteurs, ensuite nous nous rendons visiter une entreprise de pistaches en traversant les vergers des pistachiers. Pendant la dernière traversée, nous assisterons à un spectacle de danses traditionnelles, alternée d’épisodes burlesques.
Vendredi 17 Septembre 2010 :
Nous partions , pour découvrir ATHENES; Anna notre guide grecque, avec un français, accent du sud, nous présente sa ville. Nous verrons entre autre, université, parlement, ambassades, jardin national, porte d’ Hadrien, la statue de Mélina Mercouri (ministre de la culture) vision rapide de la garde, uniforme beige, le blanc étant pour dimanche et jours fériés. Halte au stade panathénaïque (329 avant J.C.) restauré pour les jeux olympiques de 1896 et de 2OO4, contenant 7O.OOO spectateurs. Puis montée vers l’Acropole, prise d’assaut par un bateau de croisière, nous serons des centaines à gravir les marches vers ce haut lieu de l’antiquité grecque. Quartier libre pour le repas, dans PLAKA, entre las de rues piétonnes bordées de boutiques, échoppes et petits restaurants; Quartier très sympathique. Rendez-vous au nouveau musée de l’Acropole, inauguré l’an passé, à l’ancienne avec des offrandes… Rez–de- chaussée vitré, qui laisse apparaître les fondations des maisons, voies et bains. Tout les trésors découverts sont réunis sur trois niveaux. Le clou étant la mise en scène de la frise du Parthénon en vraie grandeur avec vision totale du Parthénon sur son rocher par de grandes verrières. Cette journée a été particulièrement agréable, grâce à l’érudition et la qualité de communication orale de notre guide Anna. La chaleur, et la fatigue, fût que personne n’est resté le soir pour voir ATHENES by night.
Dimanche 19 septembre
Après une nuit quelque peu « musicale » (mariage oblige !), un certain nombre d’entre nous sont partis sur les routes en direction d’Epidaure pendant que d’autres profitaient encore du sommeil ou de la baignade locale …
Après une route simple en campagne, nous avons atteint ce haut lieu appelé « la terre sainte » d’Epidaure et le sanctuaire d’Asclépio, puis le théâtre, « le mieux construit de toute l’antiquité » à cause de son élégance, l’harmonie de ses proportions et de son acoustique.
Chacun y est allé de sa cantate.Ensuite, nous avons rejoint le camping Kastraki à Nauplie …Certains ont rencontré quelques trous !!!
Heureusement grâce à l’habileté de notre mécanicien national (Désiré), tout a pu rentrer dansl’ordre !
Nous avons rejoint nos camping-cars garés sur le port, non sans avoir fait quelques emplettes au « carrefour » du coin …
Puis nous avons pris la route en direction de Mystra …Certains par une route belle et large sur les axes principaux et d’autres par une petite route superbe de bord de mer puis de montagne, un peu escarpée …
Après quelques hésitations dans Sparte, nous sommes arrivés au camping « Castle View » de Mystra où nous avons pu nous reposer avant le traditionnel « Breefing - pot » …
Mardi 21 septembre
Après une nuit sans problème, nous avons pris le car . Il nous a déposés à l’entrée haute du site de la ville de Mystra datant du 13è siecle (inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO).
Il nous a fallu encore une petite 1/2 heure de grimpette pour atteindre la forteresse de « Villehardouin » à 621m d’altitude.Cette forteresse du style des châteaux cathares est formée de 2 enceintes desquelles s’offre une vue vertigineuse sur la plaine de Sparte.
Par de petites ruelles en pente et très caillouteuses , nous sommes descendus jusqu’aux églises , monastères , chapelles votives dont Ste Sophie , St Nicolas , St Christophe … et également le monastère de Pantanassa encore habité par des religieuses .
Au cours du briefing quotidien, notre mécano (Désiré) a reçu au nom de tous le « Socrate » d’honneur en remerciement de sa disponibilité et de sa compétence !
La soirée s’est terminée pour certains par un délicieux repas à la taverne du camping dans une ambiance joviale et très animée !
Michèle HOIZEY
Mercredi 22 septembre
De Mystras à Gythio
Certains sont partis en direction de Giraki voir des églises byzantines et les ruines d’une ville médiévale. D’autres ont pris la route nationale en direction de Monemvasia, cité médiévale construite sur un rocher. Pour aller à Githio, nous avons traversé Sparti, ville moderne, commerçante avec de beaux palmiers et des orangers. Githio a un petit port de peche très agréable avec quelques restaurants de poissons frais et de petites ruelles pittoresques.