LES BOUCLES DE LA SEINE

Mercredi 3 Mai 2023

Retrouvailles des participants sur le parking ‘’BEL ETAT’’ d’Evreux. Nous sommes proche du centre-ville. Monique et Daniel nous accueillent et la ‘’Ligne Autostar’’ est bientôt constituée.

Plusieurs des participants à la sortie du Nord toussent et se mouchent à qui mieux mieux…. Peut être bien un peu de poussière des mines ?

Le temps du Nord, a laissé aux nez aux gorges quelques microbes

Le temps du Nord, fait les nez rouges et donne à tous des voix d’rogomme

Mais bon, ici, c’est soleil et douceur. Pourvu que ça dure !

12 h 30. Embarquement dans un autocar qui nous emmène sur la base aérienne d’Evreux. La BA 105.

C’est un ensemble de 720 hectares destinés aux opérations de transport de l’armée française. Transport de fret mais aussi de troupes qui peuvent être déposées, parachutées ou récupérées selon les nécessités.

La piste, de près de trois milles mètres peut accueillir les nouveaux avions A400M, qui remplacent les Transall . Des chasseurs Rafales sont également présents et assurent la protection aérienne Ouest de notre pays ?

Trois milles personnels, civils et militaires travaillent sur la base au service de cette flotte de vingt avions. Très intéressante visite qui nous éclaire sur le rôle de cette partie de nos armées, rôle un peu méconnu.

Nous prenons ensuite la direction du musée alors qu’un Rafale, de retour de mission, semble exécuter une cabriole avant de se poser sur la piste.

Une équipe de passionnés nous invite à la découverte d’une importante collection de maquette d’avions, d’uniformes, d’armes, de documents. C’est d’une incroyable richesse. A ne pas manquer sui vous passez par Evreux.

Puis nous reprenons nos ‘’appareils’’, pardon, nos camping-cars et nous allons nous ‘’giter’’ au Camping des Sapins où le premier briefing nous précise les occupations de demain. Enfin nous échangeons un verre et les commentaires vont bon train.

François

Jeudi 4 Mai 2023

EVREUX 

Depuis le parking du « Bel Ebat », nous rejoignons à pied l'Office du Tourisme où nous retrouvons notre guide.

La visite se déroule d'abord le long de la rivière ITON canalisée principalement sous les anciens remparts des IIIème et IVème siècles. Quelques barrages permettaient de produire une force motrice pour des moulins notamment. Elle comptait également de nombreux lavoirs et plus de 100 ponts permettaient son franchissement. Un point remarquable est un pont tronqué comportant un passage pour l'eau appelé le « trou du Bailli » et laissant apparaître la tête et les mains d'un personnage dénommé Oswald.

L'histoire d'EVREUX est également marquée par l'occupation anglaise qui cessera lorsque la ville sera libérée par Charles VII en 1449.

Notre déambulation se poursuit vers la vieille ville, tout du moins ce qu'il en reste après les bombardements de la seconde guerre mondiale : quelques maisons à pans de bois,  l'ancienne Chambre de Commerce construite en briques et la Tour de l'Horloge (ou beffroi), haute de 44m et datant de 1497, avec sa grosse cloche appelée « La Louyse ».

Nous rejoignons ensuite la Place de l'Hôtel de Ville, puis la Place du Théâtre, ce dernier étant orné d'une très belle décoration en mosaïque, et enfin la Cité épiscopale et la Cathédrale Notre-Dame, principalement de style gothique flamboyant. Mais ce qui nous intéresse surtout, c'est, à l'intérieur de la Cathédrale, son orgue contemporain conçu en tenant compte de l'étroitesse de la nef et installé en 2006 par le facteur d'orgues Pascal QUOIRIN. Comptant 3000 tuyaux et reposant sur six piliers, il se compose de 2 buffets superposés avec abattants, le buffet supérieur étant lui-même équipé de 6 volets acoustiques (peints et dorés à la feuille) pour diriger les sons vers la nef de la Cathédrale. Il est doté de 4 claviers manuels et d'un pédalier … et de quelques aménagements électroniques, dixit l'organiste titulaire Odile JUTTEN qui va nous offrir un concert remarquable d'environ 30mn.

Nous regagnons ensuite nos camping-cars pour nous diriger dans le courant de l'après-midi vers l'aire de GIVERNY où se trouvent la maison, le jardin et le Musée du peintre Claude MONET.

Annie et Gérard

Vendredi 5 mai 2023

Départ en covoiturage (merci Michèle et Christian) sous une petite pluie normande pour la visite de VERNON.

Le parking réservé sur les bords de seine oblige à de savantes manœuvres pour nos grands véhicules. Un jeu de piste dû au transfert de l’office du tourisme nous amène enfin à notre lieu de rendez-vous avec notre guide.

La matinée nous conduit à la visite de la 2^ème ville (25000 âmes) du département au passé industriel déchu (BATA, WONDER,…) mais sa proximité avec PARIS (40 mn) assure encore une relative prospérité.

A l’origine bâtie sur la rive droite, la rivalité opposant RICHARD cœur de lion et Philippe Auguste l’a amenée dans son univers actuel ou on peut observer de restes des remparts ceinturant alors sur 15 ha le château et la ville. Il en reste en particulier la tour des archives, des vestiges de la tour des farines et des murs sur lesquels s’appuient des constructions plus récentes. Suite à un édit de 1525 obligeant les propriétaires à masquer sous un enduit sensé réduire la propagation d’incendies les maisons à pan de bois, peu subsistent à la vue.

Lors de notre promenade nous pourrons observer la collégiale NOTRE-DAME qui,suite à la crue de 1658, présente la particularité d’un dallage largement rehaussé avec un « égout » d’évacuation de eaux et ses vitraux contemporains, une maison de 1460 siège de l’ancien office du tourisme et enfin de la mairie du 19^ème siècle qui outre un beffroi concurrençant la collégiale présente entre autres un magnifique vitrail moderne évoquant la visite symbolique de Saint-Louis en 1256. La promenade se termine par une vue sur la rive droite de la SEINE avec en particulier les vestiges d‘un ancien moulin.

Après un repas partagé dans son ancienne orangerie, nous visitons le château de BIZY. Depuis 1721, c’est une propriété privée toujours habitée. Avant de visiter, la cour intérieure nous permet d’admirer l’architecture des bâtiments et l’aménagement de jeux d’eau.

L’histoire est riche des propriétaires successifs et d’ascendance en descendances, le château est aujourd’hui propriété d’une descendante du maréchal d’empire SUCHET. Pendant la visite Catherine et francois JEGAT nous régalent d’un morceau de musique sur un piano remarquable. Les plus courageux termineront cette riche journée par une promenade dans un magnifique parc.

Mireille et Pierre D.

Journée libre à GIVERNY !   Le rêve !   Petite commune en bord de Seine, où Claude MONET décida de s’installer de 1883 jusqu’à sa mort en 1926.  Ce grand peintre impressionniste était aussi passionné par le jardinage, il a conçu son jardin de fleurs et son jardin d’eau comme de véritables œuvres colorées.

Il est possible de visiter sa maison, somme toute assez simple : son salon-atelier, sa chambre le tout rempli de tableaux d’illustres peintres,  (mais renseignements pris, il s’agit de copies !!), la salle à manger jaune, la cuisine bleu et blanche et surtout son jardin maintenu dans ce même esprit de parterres subtilement plantés de multiples fleurs, agencées de façon à ce que chaque parterre fournissent un dégradé de couleur : l’un dans les tons jaune, l’autre dans les tons rose, puis bleu….et ainsi de suite, c’est un régal qui apporte la sérénité et le calme, quant à la visite du jardin d’eau, elle se fait dans un quasi silence de tous, en arpentant les allées, autour du plan d’eau, sous des arbres orientaux et saules pleureurs superbes, la vue sur le pont japonais couvert de sa glycine en fleurs et les quelques nymphéas nous ramène irrémédiablement aux fameux tableaux de MONET…..chacun se recueille devant tant de beauté.

Nous avions pris nos billets la veille, ainsi nous n’avons pas attendu ce matin. Le reste de la journée se passe à flâner dans la rue du village, à se rendre sur la sépulture du peintre dans le cimetière, ou à visiter les quelques magasins proposant des graines de fleurs, des reproductions en tout genre.

Mais il nous faut rejoindre le camping de DANGU, stationnement un peu folklorique…..mais tout va bien, la nuit va être calme.

Catherine G

Dimanche 07 Mai 2023

Aujourd’hui nous visitons Gisors.

Les départs du camping de DANGU sont rendus un peu difficiles par la pluie qui a longuement arrosé l’herbe des emplacements de stationnement de nos maisons à roulettes. Mais pas de problèmes majeurs.  Merci Saint Christophe !

Direction Gisors donc, où nos organisateurs, aidés de volontaires, nous aident à nous ranger au pied du château qui sera la première partie de notre visite.

C’est, initialement, un château de de bois construit sur une motte en 1097. Le roi Henri Beauclair le remplace par un édifice en pierre et celui-ci ne cessera d »’être modifié, amélioré, agrandi. C’est une place-forte militaire stratégiquement disposée entre le royaume de France et le Duché d’Angleterre qui règne alors sur la Normandie.

Gisors passera de mains en mains au hasards des mariages, des héritages etc. Ainsi, deux enfants âgés de trois et six ans seront mariés afin de préserver la propriété. Richard Cœur De Lion en sera l’un des seigneurs.

Le château était entouré de douves sèches pour assurer sa défense. Dans celles-ci furent ensuite construit tout un ensemble de caves, de magasins, de pièces dédiées à de multiples usages. Cet ensemble fut recouvert de terre et sont est donc désormais ‘’souterrain’’. A voir absolument !

L’occupation Allemande de Gisors pendant la seconde guerre mondiale, vaudra à la ville d’être gravement bombardée et donc endommagée mais, bizarrement, le château fut préservé. Des mauvaises langues laissent entendre que les Anglais, dans leurs avions destructeurs, se seraient souvenu que cette place fut une place Anglaise. Allez savoir…. Mais on dit tant de choses….

Une légende a couru au sujet du ‘’Trésor des Templiers’’. Mais c’est une légende… Ne vous précipitez pas à Gisors avec pelles et pioches, il n’y a rien !

Pour tenter d’attirer l’attention de l’évêque d’Evreux ; Gisors décide de construite une cathédrale afin que la ville devienne l’évêché et supplante sa rivale. Mais l’évêque ne vint pas et la cathédrale ne fut pas terminée. Il reste toutefois une très belle église paroissiale qui vaut d’être visitée.

La rivière Ept, qui passe à Gisors a été canalisée ce qui a permis l’installation de lavoirs, de moulins, d’industrie textile, de tanneries et de papeteries.

Philippe Auguste, roui de France, tentant de se réfugier au château alors qu’il était poursuivi par Richard cœur de Lion, chuta dans l’Epte. Sur le point de se noyer, il implora la vierge et jura, s’il était sauf, de couvrir d’or une statue de celle-ci. Ce fut fait ! Mais des mécréants la firent disparaître. Une nouvelle statue, moderne, trône aujourd’hui sur le pont et est toujours appelée ‘’La Vierge Dorée’’.

L’après midi nous permet de visiter une ferme dans laquelle le propriétaire a rassembler une très importante collection d’outils, d’accessoires et de divers autres éléments, tous relatifs au lait, beurre et fromage. Ça vaut le coup d’œil !

Une collation de crêpe et de cidre nous est enfin proposée. Fameux !

Le soir, arrivée au camping de Lyons la Forêt. La pluie qui ne nous a pas quittés, s’arrête enfin et le soleil brille pour nous offrir la possibilité de la réunion habituelle et de son remontant bienvenu.

Belle journée !

François

Lyons-la-forêt / Léry Pose

Temps gris mais lumineux ce matin … Nous commençons cette journée par la visite du village de Lyons la forêt, qui fait partie des plus beaux villages de France, tout proche du camping.

Par une petite ruelle, nous débouchons tout près de la belle halle du 15è siècle et déambulons ensuite par la rue circulaire parsemée de belles demeures en briques ou pans de bois, qui jadis entouraient le château médiéval et ses fossés.

Le temps de déjeuner dans nos C.Cars, nous partons pour l’Abbaye de Mortemer.

En 1134, des moines bénédictins viennent s’installer dans ce vallon marécageux (Mortemer = mortum = mer morte) à la demande de Henri 1^er de Beauclerc, fils de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie et roi d’Angleterre.

Durant le 15è siècle, près de 200 moines vivent à Mortemer. Puis la Révolution française met alors un terme à la vie monacale !

De nos jours, la visite de l’Abbaye est une belle promenade dans un vallon bucolique agrémenté d’étangs et parsemé des vestiges de ce qui fût la 1ère Abbaye cistercienne de Normandie.

Nous reprenons la route pour le Château Gaillard …

Après la quiétude de l’Abbaye, nous avons retrouvé le flot des voitures et s’étant garés tant bien que mal sur le parking, nous prenons quelques minutes pour admirer le beau point de vue sur les imposantes ruines du château et sur la ville des Andelys lovées dans une boucle de la Seine.

Sortir du parking sera une autre paire de manches !

Par une jolie route longeant la Seine, nous arrivons au camping de Pose … mais pas avant 17h, comme nous l’ont recommandé nos gentils organisateurs !

Le sol herbeux est bien souple … et certains petits malins voulant manœuvrer sur leur emplacement se sont vite trouvés embourbés et n’ont eu que seul recours de faire appel à leur assistance pour se sortir de ce mauvais pas !

Michèle H.

Mardi 09 Mai 2023

La pluie nous a réveillés en tambourinant sur nos camping-cars.

Ce matin, nous visitons de la Batellerie. Nous sommes à Poses. Il pleut sans cesse mais, équipés de nos bottes et cirés, nous marchons courageusement. D’abord une péniche du nom de MIDWAY II. C’était l’une des péniches qui transportait blé, bois, paille, enfin tout ce qui représentait un volume important. Dans ses trente mètres de long, trois mille tonnes de marchandise pouvaient être chargées.

Douze heures de navigation étaient nécessaires pour relier les quais de Paris où l’on déchargeait les cargaisons. Initialement tirées par des chevaux, des bœufs, des hommes, des femmes et même des enfants, les péniches furent, peu à peu, transformées en ‘’automoteurs’’. Celle que nous visitons est devenue, après sa retraite de la vie active, un musée. Différents types de moteurs spécifiques à cette activité, de l’outillage adapté, les ustensiles nécessaires à la vie à bord.

Puis les remorqueurs firent leur apparition. Très puissants, ils pouvaient tirer, suivant leurs capacités, des trains de péniches pouvant représenter un convoi de mille mètres. Chaque péniche conservait on équipage qui était nécessaires aux manœuvres de conduite et d’amarrage des bateaux.

Puis ce fut le tour des ‘’pousseurs’’. Plus d’équipage à bord des péniches qui sont d’ailleurs remplacées par des barges de contenance beaucoup plus importante. Le pousseur, solidement amarré aux barges qui se trouvaient devant lui, formait un ensemble assez rigide pour pouvoir être conduit par son seul équipage. Moins de main d’œuvre nécessaire, coût réduit… rien ne change en fait…

La visite se poursuit par le remorqueur ‘’La Fauvette’’. Ce bateau, construit en Allemagne, à Cologne, en 1928 fit partie des ‘’dommages de guerre’’ et la France le récupéra en 1956. Equipé alors d’un moteur de 600 cv, il assura, jusqu’en 1974, le remorquage des péniches sur la Seine. Abandonné en 1987 une association le récupère et le rénove avant d’en faire un élément important de ce musée de la Batellerie. Il fut enfin classé dans les monuments historiques.

Très intéressante découverte de la Batellerie et de la rudesse de ce métier.

En fin d’après-midi, nous embarquons sur le ‘’Guillaume Le Conquérant’’. Bateau de croisière fluviale de soixante places, il nous emmène sur la seine pour une visite en douceur. Les rives sont surplombées de falaises, de très jolies maisons Normandes, à pans de bois, étalent leurs pelouses et jardins sur les berges. Tout est douceur et sérénité.

Un ‘’apéritif dinatoire’’ nous est enfin proposé, sur une planche, et les photos ci-jointes vous ferons part du plaisir de l’assemblée.

Fin de la journée par un retour, ‘’pédibus-jambus’’ au camping. Une très belle journée, bien remplie. Merci à nos supers organisateurs.

François

Mercredi 10 mai 2023.

Journée libre pour chacun d’entre nous. Pour notre part, nous nous rendons à Pont de l’Arche. Nous avons le plaisir de découvrir une charmante petite ville qui fut autrefois fortifiée. L’église Notre Dame des arts comporte une grande richesse de décor avec du coté sud des vitraux du XVIIè siècle, dont celui du halage des bateaux entre autres, sans oublier un grand orgue. Ensuite en suivant la rue Ste Marie, on peut remarquer de pittoresques maisons à pans de bois qui étaient adossées aux remparts ainsi que la Tour Louise, seule survivante sur les 10 tours qui existaient lors des fortifications.

Puis nous repartons pour rejoindre Rouen où nous sommes attendus au parking de l’aire de service du port fluvial.

Josiane et André.

Jeudi 11 Mai

Jeudi 11 mai 2023

Rarement, une sortie avec notre club nous aura offert une telle concentration de points d’intérêt aussi riches.

Aujourd’hui c’est Rouen qui nous accueille. Nous sommes stationnés, pour deux nuits, sur un quai du port fluvial. Aménagé pour accueillir les CC, nous ne manquons ni d’eau ni de source électrique, ni de lieu de ‘’mise à niveau’’ de nos véhicules. C’est parfait !

Guidés par nos ‘’GO’’ nous nous rendons à l’office de tourisme où nous rencontrons notre guide.  Elle nous entraine immédiatement dans la visite de la cathédrale.

La construction débute en 1030 pour la partie Romane et en 1145 pour la partie Gothique.  Elle sera achevée en 1506. Ici repose la dépouille de Richard Cœur de Lion. En tous cas une partie de sa dépouille car si son cœur, son cerveau et ses yeux sont bien à Rouen, son corps est à l’Abbaye de Fontevraud et ses entrailles seraient dans un autre lieu. Châlus Chabrol ?

L’édifice est richement décoré et possède, entre autres, au-dessus de son portail principal, un arbre de Jessé qui représente ‘’l’arbre généalogique’’ du christ. Intéressant de voir que les vitraux ont évolués, en taille, selon les modifications de la cathédrale.

La rue Martainville

Aitre St Maclou

La nouvelle église place du marché 

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Tous les ponts de Rouen sont d’aspect récent car, lors de la seconde guerre mondiale, ils ont été détruits afin de ralentir les mouvements de troupes allemandes.

De très nombreuses maisons ‘’à pan de bois’’, (la maison à colombages est un terme générique) s’alignent dans les rues et ont conservé leurs apparences d’origine.

Si les personnes d’importance sociale sont enterrées dans les églises, le reste de la population est ensevelie dans des cimetières. En 1348, la peste réapparaît et les ravages sont terribles. La France perd ainsi cinq millions d’âmes.  Le cimetière de Saint Maclou, aussi appelé Aître St Maclou, n’est pas suffisant pour accueillir toutes les dépouilles et un nouveau cimetière est créé. Des fosses communes sont préparées. Toutefois, la place finit encore par manquer et les os sont extraits du sol et entassés dans une construction érigée à cet effet. Sorte de catacombe. Très impressionnant ! Et à voir absolument !

Nous poursuivons la visite par le ‘’Gros Horloge’’. Placé, rue du Gros Horloge, dans un pavillon qui enjambe la rue, il a la particularité de n’avoir qu’une seule aiguille, pour les heures. Sous le chiffre 6, apparait la divinité qui symbolise le jour de la semaine et, au-dessus, un globe fait apparaître les phases de la lune.

Bien entendu, Jeanne d’Arc est omniprésente dans la ville et on ne peut pas la manquer. Place du marché, l’Eglise Sainte jeanne d’Arc, est de construction récente, . Près de l’église, une croix monumentale marque la place du supplice de Jeanne. 

Le temps d’un repas bien réconfortant, ici ou là dans les rues de Rouen, et nous entamons la visite libre de la ville. Découverte de nouveaux endroits remarquables, revus des endroits déjà aperçus le matin, passage devant l’Hotel de ville etc.

Rouen offre aux gens qui y passent, de quoi marcher dans notre histoire.

François

En route vers la ville de Jumièges. Etape sur le trajet à la ‘’Colonne de Napoléon’’ puis au village de La Bouille qui est sur l’autre rive de la Seine que nous suivons. A Bouille, vue superbe sur le fleuve !

Arrivée à Saint Martin de Boscherville. Visite de l’Abbaye qui présente une rareté avec son ‘’chemin de ronde’’ interne, à mi-hauteur.

Visite du parc avec ses jardins dont des espaces réservés aux plantes médicinales et une grande variété de fleurs.

Ce site, en ruine, fut acheté par un fermier après la révolution puis rénové par d’autres acquéreurs au fil du temps pour être aujourd’hui un site reposant à visiter et très instructif.

Et, pour finir cette journée, direction Jumièges par la ‘’Route des fruits’’.

Bernard.  L

Le cloitre de verdure 

SAMEDI 13 MAI, VISITE DE L'ABBAYE DE JUMIEGES

Lundi 15 Mai 2023

AU MONASTERE DE ST WANDRILLE. Nous sommes accueillis par Lucien 80 ans, moine depuis 50 ans ;

Très vif et intéressant par ses propos. Il nous rappelle la règle des Bénédictins : « Prière, silence et travail » et il ajoute « obéissance…car son supérieur lui a ordonné de « faire le guide des visites ».

Il nous fait l’historique de l’ABBAYE depuis mars 649. Son fondateur WANDRILLE est apparenté aux Carolingiens et 28 moines s’installent. Au fil agité de l’histoire de France, il y eut des destructions, des incendies des exils, des interruptions de 1902 à 1931. Le cloitre gothique flamboyant et les communs et la bibliothèque avec 200.000 livres sont actuellement en restauration par la DRAC (direction régionale des affaires culturelles). Les autres bâtiments comprennent les ruines de l’église ST PIERRE (qui mesurait 86m de long,22.5m de large et à la flèche 75m de haut) ainsi qu’une infirmerie, des communs pour les moines (30 actuellement), les novices et les retraites, et des ateliers pour la restauration de tableaux, la brasserie (bière) ainsi que des produits monastiques. En 1969 une nouvelle église a vu le jour ; il s’agit de la transplantation d’une grange du XIII siècle, remontée pierre par pierre, avec une magnifique charpente en bois apparente abritant un orgue. Le reliquaire de ST Wandrille a franchi le seuil de cette église pour la 1^ère messe. Ce lieu de prière est d’une simplicité qui inspire le recueillement.

Ce monastère sera d’une beauté exceptionnelle après restauration.

A VILLEQUIER sur les bords de Seine, nous découvrons une belle et grande demeure en briques rouges au centre et à pans de bois blancs sur les côtés avec une cours ou les jardiniers s’affairent à planter les fleurs pour l’été. Marie, notre guide, nous présente chaque pièce restaurée et remeublée. La maison et son jardin ont été rachetés par le département Seine Maritime en 1951. Le musée est inauguré en 1959.

Les murs et les vitrines présentent des écrits, des livres et des photos. Ce lieu nous plonge dans la vie familiale des VACQUERIE et HUGO et nous fait connaitre les raisons de leurs rapprochements.

Victor Hugo est né le 26/02/1802 à Besançon. Il fait des études en institution religieuse à Madrid puis à Paris où Il fréquente Adèle FOUCHER, qui devient son épouse le 12/10/1822. De cette union naissent 5 enfants dont le 1^er décède puis Léopoldine, Charles, François Victor et Adèle.

Monsieur VACQUERIE est armateur au Havre. LA VACQUERIE est sa résidence secondaire et son fils Auguste qui est un grand admirateur de Victor Hugo, devient son disciple et ami d’écritures durant 60 ans ; de ce fait des liens se nouent entre les 2 familles et l’autre fils, Charles épouse, Léopoldine Hugo en 1843.

Cette même année, lors d’une balade en canot sur la Seine, les époux ainsi qu’un oncle et un cousin font naufrage et se noient tous, le 4.09.1843. Ce terrible destin lie les deux familles dévastées par ce drame. Victor Hugo apprend ce drame en lisant le journal car il est en voyage avec Juliette DROUET , sa maitresse. Il exprimera sa souffrance en écrivant « Demain, dès l’aube... » Il aimera s’occuper de ses 2 petits enfants après le décès de son fils François Victor mort de tuberculose en 1873 –Il leur dessine des jeux et des bons et mauvais points et les initie à l’écriture et la lecture. En 1871 Son fils Charles, journaliste, meurt d’une apoplexie. Reste sa fille Adèle qui sombre dans la dépression suite à des déceptions amoureuses. Elle décède en 1915.

Victor Hugo est reconnu comme poète, dramaturge, écrivain, romancier, dessinateur, mais aussi intellectuel et politicien engagé. Ces prises de position l’obligent à s’exiler à Jersey, Guernesey ainsi qu’à Bruxelles. Il crée avec ses fils 3 journaux. Son œuvre littéraire et politique est représentée par des affiches, photos et caricatures de l’époque. Il est parlementaire sous la 2ème et 3ème république. Il défend les causes sociales surtout envers le travail des enfants et s’oppose à la peine de mort. Il accède à l’Académie Française. En 1876 il est élu député. Séparé de sa femme, Il est accompagné de Juliette DROUET jusqu’à sa mort à Paris le 22/05/1885 à 83 ans.

Il a écrit ses dernières volontés : « je donne cinquante mille francs aux pauvres – je dois être porté au cimetière dans leur corbillard – Je refuse l’oraison de toutes les églises , je demande une prière à toutes les âmes ; Je crois en Dieu ». Après décision de la chambre des députés et du gouvernement Il aura des funérailles nationales entourées par une immense foule. Son catafalque est exposé sous l’Arc de Triomphe puis transféré au Panthéon.

Marie C , Nicole P.

Mardi 16 Mai 2023

Visite guidée de la ville de Caudebec en Caux rebaptisé Rives en Seine  , dejeuner face à la seine  et visite guidée du muséoseine. 

Le mot du GO

A Evreux                     nous    rassemblâmes            le groupe

A Vernon                     nous    visitâmes                    la ville

A Bizy                          bous mangeâmes                   au château

A Giverny                    nous admirâmes                    le musée

A Gisors                      nous cherchâmes                   le trésor

A Bezu                         nous dégustâmes                   la crêpe

A Lyons la Forêt          nous tournâmes                     un film

A  Andelys                   nous attaquâmes                   le château fort

A Poses                       nous naviguâmes                   en croisière

A Rouen                      nous brulâmes                       Jeanne

A St Martin                 nous priâmes                          L’abbaye

A Jumièges                 nous découvrîmes                  les ruines

A St Wandrille             nous rigolâmes                      le moine

A Rive en Seine          nous finnisâmes                     le circuit

A Heurteauville          nous dispersâmes                  le groupe

                       Daniel

La chanson des Mercis 

Voilà déjà quinze jours, voilà presque trois semaines

Qu’ils nous font visiter, les boucles de la Seine

D’Abbayes en églises, de château en domaines

Ils nous ont régalés, sans mesurer leur peine

Merci Daniel, Monique

Vous êtes vraiment très chics

De vous être investis

Dans cette belle sortie.

Bien sur y’a eu d’la pluie dans votre Normandie

Mais ce ne fut qu’un peu qui mouilla nos cheveux

Nous eûmes finalement, bien souvent du soleil

Pour nous illuminer la Seine et ses merveilles