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Assemblée générale 2012 à BAGNOLES DE L'ORNE

 Basse -Normandie , son histoire, ses spécialités.

Organisateurs Liliane et Gérard GAUTIER.

 

Mardi 8 Mai 2102

Les «  pigeons voyageurs »se retrouvent avec plaisir sur le parking à ALENCON, très bien accueillis, avec la gaité incomparable de Liliane et Gérard. Le soir pot de l’amitié et connaissance des nouveaux participants.

La bibliothèque d'Alençon.

Mercredi 9 Mai 2012

Ce matin nous visitons la maison de la famille Martin, Zélie et Louis, parents de la future Ste Thérèse. Ils étaient horlogers, dentelière et pendant treize ans ils habitent l’horlogerie , puis Louis seconde sa femme dans l’entreprise de dentelle. Ils ont neuf enfants dont la cadette née le 2 Janvier 1873 à Alençon deviendra plus connue sous le nom de Ste Thérèse.

Jeudi 10 Mai 2012

Visite de la ville. La basilique Notre Dame construite pendant la guerre de cent ans. On peut remarquer sa nef gothique flamboyant, la délicatesse des sculptures de son porche, la voute en étoiles aux nervures richement ornées de monstres, de chimères et motifs géométriques. L’hôtel de ville bâti en forme d’arc de cercle de 1783 à 1788. Il est surmonté d’un fronton rectangulaire et de balustrades évoquant le petit Trianon. La halle au blé du XIVème siècle est ouverte au commerce des grains en 1812. Bâtiment circulaire couvert d’une coupole de verre installée en 1865.La bibliothèque, ancienne église St Joseph du collège des Jésuites construite au XVIIème. Le musée des beaux arts et de la dentelle .On peut y contempler des ouvrages datant du XVIIème , dessins , gravures, peintures et de nombreux coquillages et fossiles récoltés dans le monde. Mme de la Perrière1605-1677 est la créatrice du point d’Alençon, elle imite et perfectionne le point de Venise pour donner naissance au point d’Alençon. Il faut dix étapes pour exécuter ce point avec une aiguille du fil et un support en vélin ou parchemin. Voici les étapes de la fabrication: le piquage, la trace sont les étapes préparatoires avant l’exécution du fond, le réseau ou quatrième étape . Le décor est réalisé selon différents points de rempli et de « modes » variées. La brode donne ce relief à ce décor et correspond à la dernière étape d’exécution de la dentelle. Ensuite, l’enlevage, l’éboutage et le régalage vont permettre de détacher la dentelle du support provisoire en parchemin.

Après cette visite très intéressante cet après midi nous reprenons nos véhicules pour nous rendre au camping de Bagnolles de l’Orne.

Maryvonne Jacottin

 

 

Samedi 12 Mai 2012

Reconnaissance de la ville, ce matin. Et grosse interrogation des dames:

’’ Irons nous à l’AG ‘’habillées’’ ou ferons nous un aller retour au camping entre l’assemblée générale et la soirée? C’est qu’il y a quelques vingt minutes de marche à faire. Dans chaque sens! Bagnoles de l’Orne n’est pas dans la ‘’ Suisse Normande’’ pour rien. C’est beau mais c’est haut…. et c’est bas. Ca monte et ca descend….L’après midi c’est donc l’AG qui voit les habituelles discussions entre spécialistes et profanes. Oh! mystère de la comptabilité…..Le bureau est reconduit dans sa composition actuelle.Evocation des sorties 2011 et palmarès des plus assidus. Bravo Jeannine et Guy, bravo Danielle et Yves.Les sorties 2012 sont évoquées et il y en a pour tous les goûts. Appel est fait aux bonnes volontés qui voudraient s’investir dans l’organisation d’une sortie en 2013.

Puis c’est la soirée: Les belles dames font comme ça….et les beaux messieurs font comme ça…..

Les tables nous invitent et elles encadrent une piste de danse qui promet. Menu à la hauteur de la Normandie, orchestre en forme et danseurs infatigables. Georges offre à Liliane une valse qui lui met des étincelles dans les yeux….

Bernard nous offre la chanson qu’il crée pour chaque évènement et il nous ressert, pour Patrick qui a spécialement fait le déplacement, la chanson du Médoc. René se fend de trois nouveaux couplets de la ‘’Vache aux yeux bleus’’ et Bernard revient avec une fameuse histoire:

La vache qui ne savait pas nager                                                 S’accroche à une banche                                                                    Crac!!! La branche casse                                                                           La vache tombe à l’eau                                                                                Mai.ai.ai.ai.ai

La vache qui ne savait pas nager                                                    S’accroche à une branche                                                                    Crac!!! La branche casse                                                                            La vache tombe à l’eau…………..

Fin des réjouissances vers minuit pour les premiers et vers trois heures pour les infatigables.

Merci pour la soirée, c’était réussi.

Dimanche 13 Mai 2012

Lever tardif pour beaucoup. Il faut bien récupérer.

Allers et retours vers la ville pour emplettes et divers. L’après midi le petit train nous emmène vers une visite des quartiers de Bagnoles de l’Orne et de ses sites principaux. Entre autre les thermes.

‘’Sire Hugues et son cheval vieillissaient. Hugues libéra l’animal afin qu’il finisse sa vie dans la nature. Quelle ne fut pas sa surprise de voir, un mois plus tard, revenir l’animal mais rajeuni et fringant comme avant. Sire Hugues suivit l’étalon qui le mena dans la forêt, près d’une fontaine où il entra et se plongea avec délices. Hugues le suivit et retrouva jeunesse et vigueur.

Les thermes étaient nés….’’

Direction la brocante ensuite mais il y a beaucoup de monde et les jambes commencent à fatiguer…

Le soir, une réunion d’information arrosée pour les instructions du lendemain.

Le casino.

Lundi 14 Mai 20012

Mouvement vers le Haras du Pin. Passage par la Cathédrale de Sées et les châteaux d’Ô et Médavy. Repas sur l’aire de stationnement du haras où nous passerons la prochaine nuit. A 14h 30, visite du haras. En 1665, Colbert décide la création de l’Administration Royale des Haras afin d’organiser la production des montures et chevaux de trait nécessaires aux armées et à la vie civile. Dix haras ’’Royaux’’ voient alors le jour sur le territoire. L’année 1715 voit la construction des écuries et 1730 l’érection du château. Les directeurs successifs des haras sont logés, depuis toujours, dans l’aile droite du château alors que l’aile gauche présente toujours la chambre du roi et celle de la reine.Le domaine total s’étend sur 1112 hectares.

Nous visitons ce joli château ‘’traversant ‘’ qui offre des perspectives sud et nord majestueuses. Quatre tapisseries issues des Gobelins, racontent la légende du chevalier Renaud envouté par une mauresque.

Le haras s’est vu confier les missions de: Reproduction,Identification,Services (test du lait par exemple.)Formation (maréchalerie, sellerie…),Recherche équine,Conseils aux éleveurs, Manifestations publiques.

Visite ensuite des écuries et des représentants des différentes races dont s’occupe le haras. Environ dix races actuellement.

Visite des voitures hippomobiles et, en particulier, de la ‘’malle poste’’ qui transportait courrier, valeurs et passagers. Très lourde, la voiture nécessitait cinq chevaux pour la tirer et les relais devaient être assurés tous les 30 km c’est-à-dire toutes les 7 lieues. Des postillons étaient  nécessaires pour l’échange des chevaux à chaque relais et ils sont dans l’équipage. Ils voyagent sur les chevaux tandis que le cocher est assis sur la voiture. Pour être protégés, les postillons ont de grandes bottes très épaisses qui montent au dessus du genoux. Les bottes de 7 lieues?

Un fameux cheval, glorieux reproducteur pendant une vingtaine d’années, est enterré sur le site du haras. C’est le seul. Il s’appelait Furioso.

Fin de la visite par la sellerie d’honneur qui présente différents types de harnais dont ceux utilisés pour les cérémonies organisées dans le cadre du Haras du Pin.

Retour au campement avant la réunion du soir et son verre de l’amitié.

Et maintenant, la plume est à Christian.

François.

Mardi 15 Mai 

Nous avons pris la route vers 9h30 ce matin en direction du mémorial de Montormel situé entre Chambois et Vimoutiers et au passage du coté de Bourg –Saint-Léonard nous avons pu , en passant, admirer son château , exemple d’architecture néo-classique, et , arriver au mémorial de Montormel sous une pluie menaçante.

Ce mémorial dominant la vallée de la Dives retrace la bataille de la poche de Falaise-Chambois, des 19 au 21 Aout 1944, ultime étape sanglante de la bataille de Normandie, ou s’illustrèrent les soldats des troupes alliées face aux attaques simultanées et désespérées des troupes allemandes encerclées.

Une animation son et lumière nous a été présentée puis un film et pour finir les commentaires très avertis d’un guide dont la famille a vécu cet enfer.

Nous avons repris la route vers Gacé ou nous avons stationné sur un parking bien aimablement réservé par la Mairie.

Sur cette place se trouve un grand château dans lequel le musée consacré à « la dame aux camélias » est animé par l’adjoint au maire de Gacé et responsable de la culture.

Cet homme très passionné et admirable conteur nous a présenté un diaporama évoquant les évènements, les rencontres, les amours, qui ont marqué la courte existence de Marie Duplessis dit « la dame aux camélias » puis nous avons pu admirer des objets (bijoux, vaisselles…) et des documents qui lui ont appartenu, ainsi que des costumes de scène provenant de l’opéra de Paris.

Dans la dernière pièce, des affiches, des photos et un film sur grand écran montrant comment les arts se sont emparés du mythe et comment les plus grandes artistes continuent de le faire vivre : Sarah Bernhardt, Greta Garbo….Isabelle Adjani et tant d’autres…

Un peu d’histoire concernant « la dame aux camélias » :

Née Alphonsine Plessis à Nonant-le-Pin le 15 janvier 1824 .

Quand elle quitte sa Normandie elle a 14 ans elle est orpheline, inculte et miséreuse. Quatre années plus tard, elle est devenue la femme la plus élégante de Paris, reçoit dans son salon les hommes les plus influents de son époque et a pour amants les plus riches dandys, ou des artistes comme Alexandre Dumas Fils qui écrivit « la Dame aux Camélias » en 1848 ou Franz Liszt.

Atteinte de tuberculose, elle meurt dans de terribles souffrances physiques et morales le 3 février 1847. Elle n’a que 23 ans.

Verdi subjugué composera « la Traviata » en 1853 en son honneur.

Le château de Gacé.

 

 

Dégustation de Camembert fermier au lait cru.

 

MERCREDI 16 MAI 2012

C’est par une petite route dans les collines du pays d’Auge que nous nous sommes rendus à la ferme de la «Galotière» nichée dans un très joli vallon. Nous avons été reçu par une charmante femme, ancienne enseignante qui a décidé de se joindre à son mari pour s’occuper de la ferme cidricole . Elle nous a largement expliqué dans une première partie de sa présentation le mode de fonctionnement de la ferme de celle de son frère et sa belle-sœur (avec lesquels ils ont monté une société coopérative) essentiellement consacrée aux vaches et à la production laitière.

Elle nous a, avec beaucoup de détails, raconté comment fonctionne cette ferme et quels en sont les équipements technologiques qui permettent une meilleur gestion et rentabilité de celle-ci, entre autre le robot permettant la traite automatique des vaches suivant leur bon vouloir.

Ensuite ce furent les explications et démonstrations en visitant les différents équipements et matériels de la ferme cidricole ; suivi de l’explication de la fabrication du calvados dans un alambic dit à double passage permettant d’augmenter le taux d’alcool à plus de 60°.

Une dégustation de poiré et cidre prestige puis de pommeau a terminé cette visite.

Retour au camping ou au parking pour certain pour le déjeuner avant de repartir vers la fromagerie " Durand"  spécialisée dans la fabrication du Camembert.

Explication détaillée des différentes étapes de la fabrication du camembert par un jeune homme sympa, neveu du producteur, visite de la ferme et , ce que nous attendions, une dégustation du camembert affiné à souhait accompagné d’un verre de cidre.

Les achats qui ont suivi ont été nombreux…ah! Les français et le « FROMAGE ».

Une petite visite bon-enfant à l’élevage de chevaux se situant en face ou nous avons vu des poulains avec leurs mères.

Après un court trajet qui nous a fait passer par le charmant village de Camembert, nous sommes revenus à Vimoutiers pour le briefing de 18h30 .

 

JEUDI 17 MAI 2012

Pour ceux qui le désiraient, une visite du moulin de Vimoutiers était organisée et nous nous y retrouvâmes à plus d’une vingtaine et c’est en 2 groupes que nous avons visité ce vieux moulin.

La première partie a été une vidéo présentée par le meunier lui-même, sur l’historique du moulin et la présentation des différentes étapes de la fabrication de la farine.

Le moulin date de 1336 et était à l’époque un moulin à tan pour les tanneries locales.Le droit d’eau date de cette époque et fut remanié en 1847 par le roi Louis Philippe.

Quatre vannes, une pile, un déversoir et une grille d’entrée pour la retenue d’eau qui donne la pression. Une turbine se met en route sous la pression de l’eau et fait tourner l’ensemble des machines du moulin. Les différents arbres de transmission, les couronnes avec dentelures en bois, les courroies de toutes tailles sur presque 4 étages, avec un circuit montant et descendant des grains ou de la farine, font de ce moulin une machine infernale et le produit de toute cette mécanique et sueurs humaines fait le régal de ceux qui ont acheté cette farine en sac de 2 kilos vendue par madame la meunière.

Apres un retour au camping pour le déjeuner nous sommes allé au musée du fromage à Vimoutiers, ou nous attendait son animateur, une jeune femme, qui nous a montré un film sur le fromage et notamment sa fabrication et nous avons ensuite visité le musée ou les ustensiles ou machines de traitement du lait et de fabrication du fromage nous ont familiarisé avec ces techniques que nous fréquentons depuis plusieurs jours.

Nous avons pu remarquer que les murs étaient couverts de panneaux d’étiquettes de boites de fromages . C’est le travail des «Tyrosémiophiles», les collectionneurs de ces fameuses étiquettes très colorées et parfois surprenantes comme celle d’un camembert vendu aux Etats-unis et montrant la Normandie avec des vaches et en arrière-plan le mont-blanc.

 

 

Le château de Falaise

VENDREDI 18 MAI 2012

Le temps est mitigé quand nous partons vers le centre-ville de Falaise afin d’en visiter les différentes églises et monuments et plus particulièrement l’imposant château de Guillaume le Conquérant et ensuite le musée des automates.

L’imposante forteresse construite au XII ° siècle par les descendants de Guillaume le conquérant se dresse sur son éperon rocheux à l’emplacement de l’ancien château. Elle fut transformée et agrandie au siècle suivant pour être achevée sous Philippe Auguste.

La visite et les commentaires que nous avons eus, étaient complets et historiquement intéressants.

Le seul point négatif dans cet édifice sont les travaux entrepris par l’architecte Bruno Decaris, les énormes blocs de béton disposés sur la façade.

Après la visite du château nous avons visité les églises (la Sainte Trinité – Saint Gervais) de belles taille et magnifiquement claires et bien restaurées et notamment les plafonds reconstruits en bois de châtaigner à la place des anciennes voutes de pierre détruites lors de la dernière guerre..

Puis le musée des automates représentant en grande partie les animations qui étaient en vitrines des grands magasins parisiens au moment des fêtes de Noel du début du XX° siècle aux années 1950.

SAMEDI 19 MAI 2012

Départ de fin de séjour pour certain ce matin et tout doucement pour les autres

Nous sommes partis pour Bayeux en passant par la roche d’Oêtre, prestigieux belvédère de l’Ouest de la France.

Du haut de ses 118 m la table d’orientation située à proximité du vide nous offre un panorama grandiose sur les gorges boisées de la Rouvre.

Certains ont pu remarquer dans la roche une forme de tête….!!

Différents circuits de randonnée étaient proposés autour de cette roche et certains ont marché près de 2 heures ..bel effort.

La route s’est poursuivie vers Bayeux en suivant les détours de la vallée de l’Orne en «Suisse Normande»…magnifique !!

Nous sommes arrivés à Bayeux sous la pluie dans un camping agréable et plat.

Danièle et Yves le long de la Rouvre

 

 

 

Dimanche 20 Mai 2012

Par un petit sentier pédestre aménagé et pavé qui longe la rivière l’Aure, nous arrivons en centre ville de BAYEUX, au centre Guillaume le conquérant entièrement voué à la tapisserie de Bayeux . Incroyable bande dessinée brodée, elle retrace la conquête de l’Angleterre par Guillaume le bâtard. Les salles du premier étage donnent les clés de ce fabuleux récit complété par un film consacré à l’histoire relatée dans la tapisserie.

La vieille ville n’a pas subi de dommage de  guerre . Le centre recèle un nombre considérable de vieilles maisons et d’hôtels particuliers ainsi qu’un passionnant musée consacré à la bataille de Normandie.

 

Lundi 21 Mai 2012

Départ en car pour CAEN :

- Visite de l’abbaye -aux-hommes dont les bâtiments conventuels sont le siège de l’Hotel de ville. Edifiés en 1066 sous le règne de Guillaume le conquérant , qui y repose. La façade présente une construction harmonique: trois étages de trois éléments.

Nous avons admiré aussi , le pressoir des moines et la magnifique salle du réfectoire lambrissée de chêne sculpté.

- Petit tour en car pour admirer les nouveaux immeubles entièrement parés de la pierre de Caen. Le château duca,l restauré, dresse ses tours et ses remparts au centre de la ville.

- Visite de l’abbaye aux dames , fondée par Matilde vers 1600, femme de Guillaume, qui y repose. C’est un chef d’œuvre de l’art roman Normand.

Le car nous dépose au Mémorial pour un déjeuner convivial et ensuite une plongée dans l’histoire du monde de cette période tragique de la guerre. Une visite guidée et un film sur le jour du débarquement à Omaha.

Merci à Lilianne et Gérard pour cette sortie culturelle , historique , gastronomique, sportive et au combien amicale, si soigneusement préparée pour chacune de ces journées.

 

Début: 
Mardi, 8 Mai, 2012 to Mardi, 22 Mai, 2012