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CIRCUIT EN TURQUIE DU 25 AOUT AU 29 SEPTEMBRE 2012

Organisateurs : Liliane et Paul CASTRYCK

 

Samedi 25 Août 2012

Début du voyage, rassemblement au Col du Mont Cenis, 13 véhicules puisque nous retrouverons Ginette et Michel en Italie demain. Avant le briefing et le pot de bienvenue les hommes sortent la boite à outil pour réparer la porte du frigo de Paul et Liliane.

Dimanche 26 Août

Nos gentils organisateurs récupèrent nos amis Briançonnais à la frontière, pour les autres traversée directe de l’Italie pour rejoindre ANCONE notre port d’embarquement via le Grèce.

Lundi 27 Août

Nous embarquonset nous commençons à sentir le changement de température.

Mardi 28 Août

Arrivée en Grèce au port d'IGOUMENITSA. Quatre équipages sont partis visiter les METEORES  . Les autres font une pause à METSOVO, village typique des montagnes, avant  de stationner à VERGINA.

Mercredi 29 Août

Nuit un peu mouvementée, les jeunes ont l’habitude de venir se réunir sur cette place. Trajet assez long , mais par autoroute avec escapade vers le bord de mer et baignade agréable pour nous rafraîchir  à ALEXANDROUPOLIS dernière escale Grecque  avant de rejoindre la frontière Turque.

Danielle

Jeudi 30 Août

Nous avons avalé beaucoup de kilomètres depuis le col du Mont Cenis. Nous voici enfin à la frontière Turque.

Comme en France l’administration locale est tatillonne et nous devons nous plier aux exigences douanières. Pas moins de quatre passages pour obtenir le fameux sésame « le droit d’entrée en Turquie ». Malheur à celui qui dépasse un peu de trop le marquage au sol, aussitôt le préposé rappelle à l’ordre, réclame les papiers, inspecte le véhicule. Malheur à celui qui n’a pas une assurance prévoyant la Turquie, l’obligation lui est donnée d’en souscrire une sur le champ afin de poursuivre l’équipée.

 

Nous prenons la route pour rejoindre Troie. Le premier regard sur le pays surprend car nous traversons une région vallonnée où quelques forêts côtoient des cultures de vigne, de tabac, de tournesols, d’oliviers. Autres surprises, la proximité du modernisme et de l’ancien. Les chantiers, notamment routiers, sont nombreux, où se croisent les véhicules dernier cri et les très rustiques, carrossés au minimum, ou encore  la locomotion animale.

Pour beaucoup, nous faisons un détour par Ketepe afin de visiter le musée, le mémorial et le cimetière de la bataille des « Dardanelles ».

Pour l’historique : En avril 1915, les marines, Française et Britannique, décident  d’attaquer  Istanbul alliée de l’Allemagne. L’accès se fera par le détroit de Dardanelles, un goulot de 60 kms de long. L’endroit est miné et l’artillerie Ottomane très efficace. L’échec des alliés est cuisant (160 000 morts et quelques 14 000 Français sont enterrés au Sud de la péninsule).

Nous prenons le bac à Eceabat afin de rejoindre Troie où nous passerons la nuit sur une toute nouvelle aire pour camping-car après un bon repas prévu au Wilusa.

Malheureusement pour un équipage la soirée s’est mal terminée, un souci mécanique important les a  contraints de chercher refuge dans un garage afin d’effectuer les réparations au plus vite.

 

 

Passage des Dardanelles

Assos

Vendredi 31 Août

Avant de quitter les lieux, nous visitons le site emblématique de Troie. Le site n’est pas spécialement spectaculaire, mais l’endroit mythique nous oblige au devoir de mémoire. Bien entendu nous révisons une partie de « l’Iliade et l’Odyssée » où le poète de l’époque, Homère, narre avec émotion la fabuleuse histoire de la belle Hélène.

Pour rejoindre l’étape de ce soir, nous longeons la côte, qui malheureusement, n’a pas échappé au bétonnage important et de ce fait nous interdit toute approche des plages pour la pause de midi. Le petit port d’Assos était à voir mais beaucoup d’équipages ont renoncé devant la difficulté d’accès (pente très raide et peu de place pour se garer). Néanmoins pour et d’après les suicidaires, le détour valait la peine.

Par contre nous étions nombreux à visiter la ville d’Avaylik. Port de moyenne importance où il fut agréable de déambuler dans les petites ruelles bondées  et remplies d’étals présentant une multitude de produits. Nous pensions être dans un « souk ».

. A l’issue de ce bel après midi, nous rejoignons le camping de Bergama. La soirée nous réserve une petite surprise, un évènement inhabituel chez nous, se déroule au restaurant du camping. Une famille Turque célèbre la circoncision de leur fils. La petite fête a duré jusqu’à minuit.

Le pourquoi :« Un Prince pour un prépuce »

Le jeune garçon musulman est circoncis entre 3 et 8 ans. Pour oublier sa petite misère, il est habillé en prince, perché sur un cheval, avec sa sœur en croupe, manière de souhaiter le succès dans une vie d’adulte, dont il vient de gravir le 1er échelon.

Samedi 1er Septembre

Un bus nous prend pour la visite guidée du site de Bergame (Pergame).

Le circuit  nous fait découvrir :

- L’Acropole qui s’étage sur un piton rocheux haut de 275m. On y voit les vestiges d’une porte monumentale, des pans de la muraille élevée par Eumène II, des fragments épars des Palais royaux, le temple de Trajan, la célèbre bibliothèque réduite à un simple mur de la salle de lecture, les soubassements du temple d’Athéna et le spectaculaire théâtre dont les gradins bien conservés dévalent la pente naturelle du site, plutôt raide.  

 - La Cour rouge, ce massif bâtiment de briques rouges est un ancien temple converti en basilique chrétienne par les Byzantins,

- Une mosquée du 16eme siècle.

 La sortie se termine dans une fabrique de tapis où nous sont présentés des œuvres d’art et des tapis de toute beauté; mais pas au niveau de notre porte-monnaie.

La soirée nous réserve une petite surprise, la même cérémonie que la veille se déroule à nouveau avec un peu plus de musiques traditionnelles

Le théâtre

Groupe des femmes pour visiter la mosquée.

 

Tomates coupées à sécher.

 

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Dimanche 2 Septembre

 Pour rejoindre notre nouvelle destination, plusieurs trajets nous sont proposés. Deux routes longent encore un peu le bord de mer et donnent la possibilité de prendre un dernier bain. Plusieurs équipages ont choisi le troisième trajet (dont moi) qui nous conduit à l’intérieur des terres. Nous avons eu, ainsi par deux fois l’occasion de rencontrer les agriculteurs turcs. Sur de grandes parcelles de terrain, ils étalent les tomates coupées en deux puis les laissent sécher au soleil . On obtient un produit que l’on déguste à l’apéro. C’est le travail des femmes et des enfants.  Nous retrouvons à peu près le même principe pour le raisin. Une fois cueillies, les grappes sont mises à sécher au soleil . On obtient ainsi des raisins secs que l’on associe à différents plats : couscous, à l’apéro, dans la pâtisserie……Le plaisir fut partagé, car une fois de plus nous sommes repartis avec des fruits que nous n’avons jamais pu payer . En échange nous avons  distribué aux enfants présents des gâteries françaises : bonbons, gâteaux secs, chocolat…..Quel bonheur.

Nous parvenons au Bivouac de Sardis très heureux de ces échanges mais déçus une fois de plus car la barrière de la langue fut un frein pour la qualité de ces derniers.

 En soirée nous visitons le temple d’Artémis.

René

Lundi 3 Septembre à SARDIS

Dès l’ouverture nous entrons dans l’enceinte du temple d’Arthémis aux dimensions majestueuses, un des quatre plus grands temples de l’Asie Mineure, avec des colonnes de 15 m de haut. Leurs bases sont très finement ciselées ornées de feuilles de chêne, d’écailles (couchées ou debout).Sur le second site de ce royaume de Lydie, gouverné par Crésus de 560 à 546 AC, les archéologues américains ont refait la façade des thermes à l’identique. Les  dimensions sont impressionnantes. Les colonnes ont été consolidées et des chapiteaux remontés. Quelques têtes de personnages manquent, heureusement sauvegardées dans des musées.De l’autre côté de la route des fouilles actuellement en cours ont mis à jour des peintures, sur les murs d’une église byzantine, entre autre….

Nous  reprenons la route pour PAMMUKALLE en traversant des vignobles en pleines vendanges. Peu pour le vin mais surtout pour le raisin sec, sans pépins, séché au soleil sur des bâches au bord des routes, par des espaces libres entre les vignes et même sur le terrain de foot du village.

Bientôt PAMMUKALLE est en vue. On dirait une station enneigée. Il fait chaud, nous préférons la piscine à la promenade sur les concrétions, reportée à demain. Nous dînons au restaurant avec vue sur le site.

 

 

 

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Mardi 4 Septembre  PAMMUKALLE.

Superbes falaises recouvertes de calcaire blanc, cet étrange phénomène a été causé par une source d’eau chaude à 36°, riche en bicarbonate de calcium, qui se trouve au centre de l’antique ville HIERAPOLIS. Il a fallu des milliers d’années pour faire ce spectacle, maintenant c’est à nous de le préserver, c’est pourquoi on le visite pieds nus, très agréable !!!!!!!

Par delà la falaise de calcaire, il y a aussi des vestiges dont les thermes aménagés en musée qui abrite des statues. Le théâtre très bien conservé est en voie de restauration. La piscine thermale toujours pleine à craquer est paradisiaque. Les latrines et la nécropole sont à voir. Nous redescendons par les chûtes d’eau pour déjeuner au camping.

Après la sieste nous repartons pour APHRODISIAS. Ce n’est pas en camping-car mais en tracteur avec remorque que nous arrivons au site. Ce lieu est voué au culte de la déesse de l’amour depuis le 7° siècle AC. Le théâtre a été retrouvé, sous des habitations, quasiment intact. Le stadium de 250m de long et de 60m de large, 30000 spectateurs, est le mieux conservé de Turquie. Le temple d’APHRODITE, 46 colonnes avec chapiteau dont une petite moitié encore debout. Les thermes d’ADRIEN, avec ses socles en forme de grosses têtes.

Le musée qui abrite les fouilles du site, de splendides sculptures des époques romaine et byzantine, notamment celle de CLAUDIUS et AGRIPINA, NERON et AGRIPINA , JULIUS , ZOILOS et  d’autres…..

Après la visite nous retournons au CC avec le même tracteur qui nous attendait.

Le soir nous soupons au restaurant ANATOLIA où nous allons vivre une soirée très chaleureuse, les chansons, les histoires fusaient de tout côté. Le perroquet BANGO nous a fait sa timide prestation et le personnel du restaurant nous a joué la sérénade turque.

Mercredi 5 septembre à SELCUK

Après avoir pris quelques photos du restaurant typique où séchaient des piments, des poivrons et des aubergines, chaque équipage repart avec son oiseau siffleur.  En route nous achetons un melon et on nous invite à en goûter une autre variété que nous acceptons et nous leur offrons du chocolat français en remerciement. Tout le monde est content mais un peu frustré de ne pas pouvoir se faire comprendre. Arrivée à SELCUK , le camping est très ombragé avec piscine. Après midi repos et promenade en ville.

 

Rencontres sur la route

Jeudi 6 Septembre

Visite du site d’EPHESE avec guide parlant français. Les ruines ouvertes au public datent de la période de Lysimaches, l’un des généraux d’Alexandre le grand. Les premières excavations démarrèrent avec un ingénieur anglais qui  chercha le temple d’ARTHEMIS mentionné dans les écrits anciens et en trouva enfin l’emplacement juste avant de mourir. Les recherches furent reprises par D.G. HOGART en 1904. Les autrichiens ont pris la relève et en assurent maintenant les fouilles, la reconstruction et l’amélioration du site.

Nous avons vu :

Le temple d’ARTHEMIS où il ne reste que les fondations.

La fontaine monumentale.

L’ODEON, construction probablement recouverte d’un toit, fait partie de l’AGORA d’état, salle de concert et BOULOTHERION (chambre du conseil).

Le PRYTHANEION, structure à l’extrémité de la basilique, lieu de débats politiques de réceptions et de cérémonies religieuses. Deux statues d’ARTHEMIS furent retrouvées lors des excavations du PRYTHANEION. Elles sont maintenant au musée d’EPHESE.

Le temple de DOMITIEN , vu la rareté d’information sur lui ce temple est très important.

La rue des COURETTES, les champs Elysées  d’Ephèse. Cette rue subit plusieurs tremblements de terre. Seules quelques unes des statues longeant la rue atteignirent nos jours.

Les COURETTES étaient considérées comme des prêtres et hautement respectés. Ils avaient entre autre fonction de protéger le feu sacré d’HESTIA.

Les thermes de SKOLASTIKIA, les vestiaires sont encore visibles, plusieurs salles avec des conduites d’eau chaude comme le caldarium, on y allait pour la sudation. Le tépidarium où on discutait après le bain et le frigidarium, piscine d’eau froide.

Les latrines où toilettes publiques.

Les maisons en terrasses, où maisons des riches. Celles que l’on visite fait 900m2, les peintures et les mosaïques mises  à jour sont d’une extraordinaire beauté.

Maison d’amour, construction en face de la bibliothèque. Deux souterrains ont été découverts entre les deux édifices probablement pour la discrétion.

La bibliothèque de CELSIUS, est toujours en restauration. Les quatre statues de femme que l’on voit dans les niches situées entre les portes sont des copies. Les originales sont en Autriche Elles symbolisent :la vertu (sophia), la connaissance(Epistème), le destin( Ennoia),et l’intelligence (Arete).

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La route de marbre, belle avenue où nous avons assisté à une mise en scène de festivité pour les autorités Romaines. Danse et combat en costumes, bien sur , pendant que quelques uns allaient voir le grand théâtre. D’après eux, il est magnifique.

L’église de la vierge Marie (l’église du concile). Elle fut la première église construite dans la province d’Asie dédiée à la Vierge Marie.

Ensuite le car nous emmène à une visite de magasin d’usine de cuir où manteaux, blousons, de toutes formes et de toutes couleurs étaient là pour tester notre résistance à la tentation qui fut bien vite ébranlée. Ensuite passage obligé devant les LOUKOUMS où tout le monde a succombé.

Après midi détente , piscine ou ballade en ville puis souper au restaurant du camping tenu par un Italien

Jacqueline et Jacqueline

 

Vendredi 7 septembre 2012

Ce matin l’une de nous souffre d’une dent. Le responsable du camping l’accompagne chez un dentiste qui lui prescrit immédiatement des antibiotiques. La pharmacienne parlant français, se fait une joie de leur expliquer ce qu’il faut voir dans son pays.Une courte étape nous attend aujourd’hui : SELCUK au Lac BAFA GöLü

Nous prenons la direction de KUSADASI par le bord de mer. Sacrifié au tourisme de masse, le village de pêcheurs d’antan s’est métamorphosé en un club de vacances bétonné.

Retour vers SOKE, puis nouveau détour par DIDIM pour y découvrir le temple d’Apollon, l’un des plus sacrés de l’antiquité.

Entre Soke et Milas, la route longe le lac BAFA. Pendant l’antiquité, c’était un golfe de la mer Egée. Les alluvions amenés par le Méandre en ont obstrué l’entrée et ont formé le lac actuel : longueur 15 km, largueur 5 km, profondeur 25 m. L’eau est légèrement saumâtre.

Repas et nuit au restaurant camping CERI juste au bord du lac.

Françoise Jean-Pierre

Beaucoup de routes sont en chantier.Ici c'est la piste.

Bodrum, le port.

Les rues ombragées de vigne.

 

Samedi 8 Septembre

Départ matinal car nous souhaitons voir Bodrum. Les routes, toujours aussi larges, sont toujours en travaux.

Direction le parking de Bodrum, en centre ville, où nous avons la chance de trouver aisément de la place. C’est une ville balnéaire et le tourisme y est roi. Les commerces sont aussi nombreux que les maxi voiliers/salons qui s’alignent le long des quais. Les équipages s’affairent à faire briller chromes ; cuivres et vernis. C’est beau.

La citadelle offre une exposition permanente de différents objets retirés du fond des eaux. Les amphores côtoient les vases de verres, les pièces de monnaies s’alignent à coté des armes blanches et il y a même les restes d’un navire, reconstitué partiellement. Bien sur tout cela date de plusieurs siècles et témoigne des activités antiques.

 La citadelle porte bien son nom car pour en franchir les escaliers aux marches hautes de quarante centimètres, il faut certainement avoir le corps agile d’un militaire.

Un repas ‘’Turque’’ le midi et nous nous rendons vers l’étape du jour ; ‘’Dalyan’’. Pose des véhicules sur un parking un peu étroit mais tout va bien. Nous sommes sous un ‘’mandarinier’’ et son ombre protègera notre table.

Pourtant tout ne va pas aussi bien que supposé d’abord car un camping car manque à l’appel. Jean Pierre, Françoise et Tchang (amis de FFACC) ont rencontré des problèmes mécaniques et ils dormiront ce soir dans l’un des bungalows du camping.

Meeting traditionnel, accompagné de moustiques qui feront surgir quelques robes longues. Soirée chaude, très chaude et accompagnée des échos du dancing voisin. Bonne nuit……

François pour Françoise et Jean-Pierre.

Dimanche 9 septembre 2012

Nous embarquons pour une visite guidée de la rivière Dalyan. Le village est posé sur un delta marécageux à l’embouchure  du canal reliant le lac Köycegiz à la Méditerranée.

Nous découvrons les ruines de la cité Kaunos qui est accessible par bateau uniquement, un trajet d’une vingtaine de minutes depuis le village de Dalyan. Dans l’antiquité, son port retirait d’importants bénéfices du commerce du sel, des salaisons et des esclaves. Aujourd’hui ensablé, il s’abrite entre deux collines par des murailles dont certaines font 8 mètres de haut. Les éléments de la ville comprennent un théâtre romain adossé au flanc de l’acropole, des thermes et une église byzantine.

Nous reprenons la navigation dans le méandre des canaux bordés de roseaux pour débarquer sur la plage d’Iztuzu qui est l’une des plus belles plages de Turquie. Ce sont surtout les tortues de mer « les tortues caretta » et les crabes bleus (que certains ont dégusté à leur retour aux c-cars) qui ont fait sa réputation. La plage est un site naturel protégé depuis 1989. C’est pourquoi l’accès n’y est possible qu’à certains horaires aménagés en journée uniquement. La plage d’Iztuzu s’étend sur 7 km de long, ses eaux sont chaudes et peu profondes.

Après le repas et la sieste, nouvel embarquement :

  • La nécropole de lycienne est taillée à même la falaise sur la rive droite de la rivière Dalyan. On distingue 2 types de tombes creusées dans la roche. Le groupe des tombes simples constituées de simples trous creusés dans la partie basse de la falaise et le groupe des tombes élaborées creusées et sculptées plus en hauteur sur la falaise. On suppose que la plupart des tombes ont été creusées vers le milieu du IV ième siècle avant J-C. La plupart de ces tombes ont deux ou plusieurs colonnes ioniques en façade. A l’intérieur, il y avait habituellement 3 bancs sur lesquels les corps des défunts reposaient.
  • Puis nous  nous dirigeons  vers l’attraction cosmétique de la place : c’est-à-dire les bains de boue de couleur pastel  sous un soleil de plomb. Ces bains sont sensés guérir les maladies de peau !!! Les moins courageux contemplaient les résultats depuis le bar  et immortalisaient l’instant.
  • Le bateau reprend sa route pour une balade dans le delta où Bernard a brillamment remplacé le pilote à la barre. Pendant ce temps, le guide initie ces dames à une danse turque. Chaude ambiance !!!

Lors du diner, pris au restaurant du camping, nous avons assisté a un concert de la part du patron et de deux musiciens ; de vrais pros !

Françoise, Jean-Pierre.

 

René à la douche froide, froide , froide........

Lundi 10 septembre

Départ du petit camping de DALYAN en direction de SAKLIKENT CANYON, environ 150Km.

Premier détour par GÖCEK par une jolie route de montagne. Il est 9h30, la température extérieure est de 31°. Après GÖCEK quelques jolies vues dominantes sur la mer. Halte à FETHIYE, jolie ville balnéaire, avec son immense plage et son front de mer animé. Visite des tombeaux Lycéens sculptés dans la falaise. OLUDENIZ, arrêt baignade dans un site protégé, mer chaude et cristalline. Après une petite pause nous reprenons la route vers les gorges de SAKLIKENT CANION.

Bivouac sur le parking surplombant la rivière et les petites échoppes…..(les pieds dans l’eau).

Briefing de fin de journée et nous décidons d’aller goûter aux « Gozleme » crêpes fourrées dans un restaurant typique où l’aubergiste heureux de nous voir arriver, met en route les fontaines et bassins qui nous entourent.

Mardi 11 Septembre

Visite du canyon. Sur 150 m à l’aide d’une passerelle suspendue dans le vide. Traversée du torrent avec un guide, l’eau arrive à la taille des petits (passage difficile) ensuite poursuite de la promenade dans le canyon pour une partie du groupe.

Au retour départ pour KAS par une jolie route de campagne. Arrêt baignade à PATARA. Après avoir traversé le site antique nous arrivons sur une belle plage, la mer est forte avec des rouleaux, Francine en a perdu ses lunettes. Déjeuner au restaurant de la plage dans une ambiance fort sympathique. Nouveau départ pour KAS par la route côtière. Nous découvrons un superbe panorama et une mer bleue marine.

Arrivée au camping avec accès direct à la mer, nouvelle baignade pour clore la journée qui a été très agréable.

Le site de Xantos

Mercredi 12 septembre

Du camping nous partons en bus pour la visite du site de KEKOVA par une route de montagne sinueuse passant de cols en plaines agricoles couvertes de serres. Tout au long de la route nous pouvons voir de nombreux vestiges recouverts par la végétation. Arrivée à KEKOVA , joli petit port, pour embarquement sur un bateau bois rustique au fond de verre.

Premier arrêt pour visite du château surplombant le village de Kékova. Au sommet, vue époustouflante sur les iles et flots turquoise et cristallins.

Nous reprenons la navigation autour des iles avec arrêts fréquents pour la baignade dans des criques de toute beauté. « Ces instants sont magiques ».

Au fil de notre périple nous découvrons des ruines «  maisons de pêcheurs et tombeaux grecs et lycéens engloutis par une montée des eaux lors d’un tremblement de terre en 250 avant JC. Beaucoup de plaisanciers naviguent dans ce site d’une beauté exceptionnelle.

Ce fut une très belle journée qui s’achève par le briefing journalier.

Marie Claude & Jean Louis.

Jeudi 13 Septembre.

En route pour Antalya. La route est magnifique, vireuse,mais pas trop, montante et descendante mais pas trop et surtout bordée par la droite de la merveilleuse mer bleue de Turquie. Soleil mais pas trop, la météo nous offre quelques nuages et ils sont, le croirez- vous, les bienvenus pour nous épargner un peu le soleil de plomb des jours précédents.

Toute la Turquie est sur cette route : La mer,  la montagne,  les routes en travaux gigantesques, les immeubles neufs qui n’en finissent pas, les Renault 12 antiques si bien conservées, les voitures neuves qui filent sagement , les pastèques et les melons proposés sur le bord de la route , les minibus qui se faufilent , une seule voile qui se profile sur l’immense baie de Finike , le seul goéland qui se pose lourdement sur la même baie, les chèvres gardées par un chevrier âgé, portant casquette à la française (*) et pantalon rapiécé au fesses, et, bien sur, les deux ou trois femmes habillées traditionnellement, mais pas voilées, que nous rencontrons dans chaque ville. Formidable pays qui roule à fond vers son avenir et qui éblouit par son mouvement perpétuel.

Arrêt déjeuner et baignade dans une eau surprenante car chaude au fond et froide en surface.

Pendant ce temps, certains autres sont allés faire le détour de Cirali qui, avec son eau à 27°c et ses coins propices au pique-nique offre bien d’autres attraits.

Des courses dans un Super Market bien achalandé et fin du voyage pour Antalya où nous arrivons dans le Denizer Camping qui est ‘’Exotique’’.

Heureusement nous avons le grand plaisir de retrouver Françoise, Jean Pierre et Chang ainsi que Ginette, Michel et Génépi. Heureux de les retrouver tous, autour du pot de l’amitié..

*. Mustapha Kemal ‘’Ataturk’’ (Père des Turques)  à la fondation de la république de Turquie, a imposé l’abandon du bonnet traditionnel et de nombreux hommes ont choisi la casquette à la Française.’

François  pour Ginette.

A KUMLUKA , un rond point.

Vendredi 14 Septembre.

C’est Osmane qui nous parle. Il a accepté d’être notre guide aujourd’hui et nous n’allons pas le regretter. Si notre guide a Kékova faisait partie du ‘’monde du silence’’ (c’était un moniteur de plongée) et si ses commentaires étaient aussi laconiques qu’approximatifs, Osman, lui, nous régalera toute la journée de commentaires précis et documentés et d’anecdotes toutes plus intéressantes les unes que les autres. 

En route pour PERGE donc (prononcer : ‘’pergué’’) . Ce site magnifique est encore en très bon état et son stade, en particulier, offre une vue encore parfaite de ce que pouvait être ces édifices au temps de leur splendeur. Les thermes sont tout à fait remarquables et suffisamment préservés pour offrir une compréhension parfaite du ‘’Caldarium’’, du ‘’tépidarium’’,  du ‘’frigidarium’’ etc…. 

Comme le rappelle Osmane : ‘’ Sénèque, dans un appartement situé au dessus du caldarium, rapporte les sons des réjouissances homo et hétérosexuelles qui se déroulaient dans ces lieux’’.

Alexandre le Grand est passé ici, les empereurs romains y ont laissé leurs traces, et tout est chargé d’histoire. La longue avenue à colonnes avec ses bassins qui conduisaient l’eau non utilisée par la ville, porte encore les traces des roues des chars de l’époque et nous ne pouvons que nous sentir humbles devant les merveilles architecturales des aqueducs et de leurs ‘’brise pression’’.

Et maintenant ASPENDOS : Son théâtre est debout.( restauré par Atatürk). C'est-à-dire qu’il est complet et que c’est la première fois qu’il nous est donné de voir un mur de scène entier. Quinze mille personnes pouvaient assister aux représentations et du haut des quatre vingt marches nous contemplons, pour les plus aventureux, la profondeur des gradins et la scène sur laquelle, ce soir, des artistes contemporains auront l’insigne honneur de jouer la Traviata ou Madame Butterfly, des siècles après les artistes qui réjouissaient les populations du début de notre ère. Vertigineux !

Un arrêt dans un champ de coton pour y cueillir des fleurs à différents stades et nous prenons la direction d’un restaurant situé sous les sapins. Déjeuner en plein air, précédé d’un Raki. Fameux…

Et maintenant Antalya. Sa vielle ville, son petit port ancien, ses restaurants typiques, ses maisons préservées, ses bazars où les odeurs des épices se mêlent aux cris des marchands qui tentent de nous appâter par des offres alléchantes….  Mais aussi sa ville nouvelle aux immeubles neufs qui s’alignent sur des avenues ou la jeunesse Turque  déambule en jeans et minijupe pendant que les deux ou trois habituelles traditionnalistes se serrent dans leurs manteaux et leurs foulards.  .

Hasard de la route, nous retrouvons, avec plaisir, René TARAGNAT et ses ‘’trois femmes’’, comme il dit, qui font le circuit dans le sens inverse.

François pour Ginette.

 

Samedi 15 Septembre.

Aujourd’hui étape de liaison avec le début de l’Anatolie Centrale. Direction SULTAHANI.

Des précédents voyageurs nous ont recommandé la visite de la mosquée de MANAVGAT. Nous y allons donc et nous visitons une merveille de l’art antique qui a bénéficié des méthodes modernes. En effet cette mosquée est récente (2004) et elle a été construite avec, par exemple, des marbres taillés avec des moyens actuels mais le résultat est remarquable et le bâtiment ‘’pédiluve’’ là où l’on se lave les pieds avant d’entrer, à lui seul, vaut le détour. Quatre immenses minarets se dressent aux quatre coins de la mosquée. Ils ont chacun trois balcons d’où, à l’origine, le muezzin appelait à la prière mais aujourd’hui, comme disait Osmane : ‘C’est le haut parleur la haut et la cassette en bas’’.

Pénétrons à l’intérieur, après que nous nous soyons débarrassé de nos chaussures et que nos femmes se soient décemment vêtues. Gigantesque, c’est le mot qui convient. La coupole, appuyée sur quatre piliers s’élève très haut et les décorations sont de toute beauté. Des vitraux aux motifs évidemment religieux et orientaux, des peintures qui courent sur les murs, des mosaïques, des tapis partout au sol, tout est somptueux. Et l’harmonie de toutes ces couleurs vous laisse ébahis.

En route ensuite pour KONIA. La route est dans la montagne mais aisée et jolie. Puis, les montagnes passées, c’est le plateau Anatolien. Mille mètres d’altitude, peu de végétation, de l’herbe sèche, pas d’animaux. Un peu austère.

En arrivant à Konya, circulation dense avec des véhicules dans tous les sens. Enfin nous arrivons au musée de Mevlana et, heureusement, possibilité de stationner les véhicules sur un terrain vague à une centaine de mètres de l’entrée. Une foule ! Mais c’est le week-end et ce site  est un lieu de recueillement. Dans cette mosquée repose le tombeau de DJALAL AL DIN AL RUNI, de ses disciples et des membres de sa famille.

La salle du Samâ (où tournaient les derviches) présente une riche collection de vêtements, livres, tapis et vieux corans enluminés. En sortant de la mosquée, un petit bâtiment abrite des reconstitutions de scènes quotidiennes de la vie des derviches.

Arrivée le soir au camping de Sultahani.

Nous attendons l’arrivée des derniers qui se révèlent être Paul et Lilyane et Ginette et Michel. Paul a eu la malchance de rencontrer un incident sérieux avec un pneu et le temps de réparer et de finir la route leur a couté une journée longue et privée de visites. Mais tout est bien qui finit bien car l’assistance, efficace, leur livre une roue avec un pneu neuf vers huit heures.

 Le charmant propriétaire du camping,  possédant un excellent français grâce à plusieurs années passées en France, nous a préparé un super repas local. Et un Raki pour commencer….fameux.

Danielle et François.

    

Dimanche 16 septembre

Ce matin, c’est sur une étendue de tapis  que nous marchons tous vers le petit déjeuner (à volonté) : thé, crêpes miel ou fromage confectionnées par 3 gentilles dames.

Nous avons (encore) tout loisir de choisir et d’acheter des tapis…

A 10 h, trois carrioles-plateau, tirées chacune par un cheval arabe, nous mènent allègrement jusqu’au caravansérail de Sultan Hani (13èsiècle). Situé sur l’une des plus anciennes pistes caravanières du monde (Konya/Perse (Iran aujourd’hui)).

Nous faisons une arrivée très remarquée par les cars de touristes japonais déjà présents.

Le caravansérail était une « auberge » fortifiée où les caravanes trouvaient refuge.

Les animaux se trouvaient parqués, au fond dans un bâtiment qui ne comprenait qu’une immense salle à 5 nefs, fermée et éclairée par des meurtrières.

Il y avait également, cuisine, chambres, entrepôts, hammam, mosquée et lieu de commerce autour d’une place entourée de hauts murs, qui fermait ses portes le soir venu.

Superbe édifice bien conservé.

Retour au sympathique camping KERVAN de SULTAHANI  en faisant un passage à l’atelier de réparations de tapis. Nous avons pu voir tourner la machine à dépoussiérer les tapis, mais pour le reste, comme c’est dimanche….. repos. C’est tout de même très « rustique ».

Après le repas, nous nous dirigeons vers Göreme sur une superbe route à 4 voies, d’abord en plateau puis vallonnée. Le paysage donne un aspect désertique, malgré les cultures de céréales, mais aussi de pomme de terre, maïs, melons ou courges ….

Nous rejoignons sans encombre (ça arrive !)….. le KAYA CAMPING.

Puis vers 18 h 30, c’est la fête ! non ! plutôt nous fêtons les anniversaires de Marie-Thé, Christian et Marc…. Qui ont tous 25 ans cette année !

Alors ?..... 1 bouteille de rosé + 1 verre à moutarde de Martini Rosé, un autre de crème de cassis et 1 boite de litchi avec le jus (petite boite)…. Mais je pense que tout ça a dû être multiplié par 2 ou 3, voir plus….  Derviches tourneurs et joli robe en céramique à mettre au mur ont satisfait nos amis. Bien sûr tout cela agrémenté de petites choses à manger préparées avec amour…. et même que Marie-Thé et René nous ont chanté une jolie chanson « Aimer » et Jacques nous a contées sa petite histoire quotidienne

Lundi 17 septembre

A notre lever, nous avons un magnifique spectacle de montgolfières qui inondent le ciel dans le soleil levant.

9 h, un bus avec un guide nous attend pour les visites de la journée.

Nous traversons Göreme et faisons diverses poses photos de ces paysages, chef d’œuvre de la nature. Les premiers ermites y habitèrent au 4è siècle puis les chrétiens s’y réfugièrent, creusant les rochers, d’habitations, d’églises et de monastères.

Puis nous allons visités la cité souterraine de Derinkuyin, la plus profonde et la plus vaste avec ses 18 niveaux étagés sur 55 m, 52 cheminées d’aération d’environ 70 m de hauteur et qui pouvait accueillir 10 000 personnes : au 1er niveau, celui des étables et entrepôts, les niveaux inférieurs accueillaient les pièces d’habitation, les cuisines et salles communes ainsi qu’une église (7ème sous-sol). De nombreux tunnels bas et étroits…., des escaliers, reliaient l’ensemble. La température constante est de 12°.

A midi, nous nous ressourçons autour d’un lunch de très bonne qualité et nous sommes prêts à repartir.

Ginette

 

 

 

 

           

   
                     

Le caravansérail de Sultahani

Mardi 18 septembre

5h15 départ en car pour le survol de la Cappadoce en Montgolfière par 20 téméraires. Survol  des environs de GOREME avec MENIS un capitaine émérite et sympathique. En vol nous avons aperçu un renard se faufilant dans les buissons. Nous avons survolé, le camping et nos amis restés, la vallée rose et la vallée blanche, la vallée des pigeons, qui tient son nom des nombreux pigeonniers creusés dans la roche. Le groupe a manifesté son contentement malgré quelques frayeurs voulues par le pilote rasant les collines et les arbres. Un diplôme fut remis à chaque participant et un verre de « champagne cappadocien »  nous fut servi à l’atterrissage.

Nous avons assisté à la scène de « Roméo et Juliette en sens inverse. Roméo à 600m d’altitude déclarant sa flamme à sa Juliette restée à terre ( les auteurs se reconnaîtront)

L’après midi était libre, chacun a eu la possibilité de profiter du site, en particulier le musé en plein air. GOREME est un centre religieux important au début du christianisme qui regroupe plusieurs églises rupestres, parmi les mieux conservées de la région.

La journée se termine dans une ambiance festive par un repas traditionnel avec danses folkloriques et danseuse du ventre dans un restaurant troglodyte.

 

Mercredi 19 septembre

L’étape pour rejoindre le site de GORDION ne présentait comme intérêt que de longer le lac qui s’étend de SULTHAHANI au-delà de SEREFLIKOCHISAR soit 300Km. Il est en partie asséché et certains d’entre nous se sont promenés sur ses bords recouverts de sel.

Le pot qui a suivi le briefing a été interrompu par un orage, ciel menaçant, tonnerre, éclairs mais peu de pluie.

MARC

Au fil de la route.

Jeudi 20 septembre

Réveil sous un ciel gris bleuté. Les nuages ont été chassés par l’orage de la veille. Les tourterelles roucoulent doucement. Le camp s’anime peu à peu. Certains nettoient leur pare-brise, d’autres discutent.

Eh, puis c’est le départ. Il est 8H, direction le lac d’ISNIK, 350 Km.  Les saisonniers s’activent déjà dans les champs de pomme de terre et d’oignons.

A POLANTLI, c’est la rentrée des classes. Tous les élèves sont en uniforme. Nous voyons beaucoup de tracteurs, L’agriculture règne en maître ici. La plaine s’étend à perte de vue avec la montagne en toile de fond. Toute une palette de couleurs dans les tons beige, jaune pâle, marron avec de temps en temps une touche de vert. Les Km défilent sans que le paysage ne change.

Après ESKISEHIR, la montagne devient plus présente et la végétation aussi.

Repas au bord de l’eau. Une voiture s’arrête et nous offre une énorme pastèque. Quel régal ! Après la pause nous roulons vers YENISEHIR. Nous retrouvons des arbres fruitiers, du tournesol, du maïs etc…..Dans la ville nous assistons à un ballet de tracteurs transportant des poivrons, des piments et des oignons. Le marché est tout proche.

Nous continuons. Arrivés au sommet d’une côte c’est la grande surprise ! Le lac est en contre bas. Une émeraude dans un écrin de verdure. Nous plongeons vers ISNIK. La descente est vertigineuse. La ville, entourée de sa muraille byzantine est un havre de paix avec ses arbres centenaires et ses petites boutiques. Nous y déambulons avec plaisir et y croisons au détour de ruelles, d’autres campings caristes.

La mosquée Ste Sophie est très belle extérieurement avec se dômes en tuiles rouges, mais l’intérieur reste très désuet. Nous longeons les bords du lac jusqu’à notre campement. C’est une aire très agréable avec sa grande plage. L’eau est à 22°.

Quel délice pour les uns, quand aux autres ils jouent aux boules.  La journée s’achève dans la bonne humeur générale.

Vendredi 21 Septembre

Réveil à 8h, les bruits de l’usine proche nous ont bercés toute la nuit. Aujourd’hui le temps est à la pluie. Le vent souffle et je m’ennuie ! Mais, non ! Ce n’est pas le moment car direction ISTANBUL. Départ à 10h. Il se met à pleuvoir. Il tombe des cordes. La visibilité est nulle. Nous embarquons à YALONA, sur le ferry. Aucune attente. Nous avons le temps de prendre un thé car la traversée dure 40mn. Il pleut toujours. Quand nous approchons d’ISTANBUL, nous sommes pris dans des bouchons. La circulation est très dense. Il faut être très vigilant.

A 13h arrêt restaurant il fait très frais 16°.

Arrivée à 15H au bivouac toute l’équipe est au complet soulagée d’être arrivé sans bobo.L’aire est située en bordure de mer la pluie s’est enfin arrêtée. Après nous être posés nous allons visiter un marché aux  poissons. C’est très varié avec possibilité de manger sur place. Le long du quai de nombreux pêcheurs et des stands de tir à la carabine, un peu particulier, avec ballons et bouteilles.

La journée se termine en apothéose avec un magnifique coucher de soleil sur la mer de Marmara.

FRANCINE

 

 

Orage à Istanbul.....

Notre bivouac au port maritime.

Ste Sophie

Topkapi

La citerne basilique.

Samedi 22 septembre

Byzance pour les Grecs, Constantinopolis en 324 pour l’empereur Constantin, Constantinople capitale de l’ancien empire romain d’Orient puis Istanbul pour les Ottomans, Ville mythique à cheval sur 2 continents que nous allons visiter ce jour en allant dans le quartier historique de Sultanahmet  ou se trouvent les Mosquées et le palais de Topkapi.

C’est donc à 9h ce matin que nous avons pris la côte (raide) vers le palais de Topkapi, précédé d’un guide que nous allons conserver durant 2 jours : Monsieur Manhir.

Après qu’il nous ait fait un historique de la ville ,nous sommes rentrés dans le majestueux palais de Topkapi érigé par le sultan Mehmet II en 1451 en passant par les jardins magnifiques de la première cour, ouverte à tout public , puis par la porte impériale dans la deuxième cour ou nous avons vu  la fontaine du bourreau et un bloc de pierre (la cynique « pierre de l’avertissement »servant de billot pour décapiter les notables tombés en disgrâce. Leurs têtes étaient ensuite accrochées à des clous dans les niches latérales de la porte impériale. Nous avons pu admirer la très belle salle du divan (salle dans laquelle les Vizirs recevaient les ambassadeurs et les personnalités des différents pays) et une très belle collection d’armes anciennes allant du simple poignards à l’épée ciselée avec des diamants et de l’or , ensuite,  la troisième cour par la porte « de la félicité » ou nous avons admiré le bâtiment du trésor, celui des reliques et la bibliothèque d’Hahmet III, nous avons terminé par la quatrième cour près du restaurant Konyali ou nous avions une très belle vue sur le Bosphore.

Nous sommes allés manger près de l’ancien hippodrome dans un restaurant sans prétention puis nous nous sommes dirigés vers la Mosquée Bleue avec ses 6 minarets effilés et sa cascade de coupoles construite par l’architecte Mehmet Aga entre 1609 et 1616.

Sans chaussures et sans…Nous sommes rentrés dans cet édifice religieux (en activité)  impressionnant par sa taille et sa coupole de 23.50m de diamètre et ses 43m sous clef, reposant sur quatre énormes piliers  dits «  pattes d’éléphant ».

L‘éclairage de ses 260 fenêtres, Les couleurs de ses peintures, de ses 20.000 carreaux de faïence d’Iznik de couleurs verte, turquoise et bleue lui ont donné son nom.

Après avoir remis nos chaussures, Nous sommes allés visiter la basilique Sainte Sophie la « Merveille des Merveilles » , « la Gloire de l’empire Byzantin » édifiée à la demande de l’empereur Justinien et inaugurée en 537 (cette basilique avait déjà été construite à 2 reprises auparavant et avait brulé en 404 et en 532).

La basilique Sainte Sophie est constituée d’un exonarthex, d’un narthex, et d’une nef centrale (31m de diamètre pour la grande coupole et 56m sous clef… impressionnant !)

La Basilique sainte-Sophie est demeurée le plus grand édifice de la chrétienté jusqu’à la construction de Saint pierre de Rome.

Elle est devenue Mosquée  en 1453 à la demande de Mehmet II jusqu’en 1935 quand Atatürk l’a transformée en musée.

Après la visite de la basilique Sainte Sophie, nous sommes allés nous rafraichir sous terre dans les réservoirs de la citerne basilique de Yerebatan construite par Constantin et agrandie par Justinien.

Elle est alimentée en eau par l’aqueduc de Valens et approvisionnait en eau les palais impériaux et les bains de Zeuxipe.

Vaste salle rectangulaire (138 x 65m) elle contient 336 colonnes de 8m de haut réparties en 12 rangées de 28. Dans ses eaux se trouvent des Carpes.

Après toutes ces richesses emmagasinées dans nos petites têtes nous sommes rentrés au parking pour un briefing et pot bien mérité. 

 

Dimanche 23 septembre

Après une nuit encore un peu agitée (Notre parking semble être le lieu de rendez-vous nocturne favoris des Stambouliotes ! et en musique s’il vous plaît !), c’est en car que nous nous rendons à l’embarcadère pour une petite croisière le long des rives du Bosphore, accompagnés par notre guide francophone, Mr Manhir.

Au 18è et au 19è siècle, le pouvoir Ottoman et la haute société prirent l’habitude de se promener  sur ses rives, bordées de jardins. A bord de caïques, ils gagnaient les somptueuses demeures en bois et les palais d’agrément  édifiés au bord de l’eau. Une coutume rapidement adoptée par les ambassades  étrangères qui s’y firent à leur tour construire des résidences d’été. Et c’est entre ses rives asiatiques et occidentales que nous naviguons  et admirons palais et belles demeures …

Puisque nous sommes en avance sur notre programme, nous partons de suite, en car, pour la visite du palais de Dolmabahçe. Nous le visitons « en groupe » selon un itinéraire et un « horaire » bien précis, il ne faut pas trainer ! Ce qui évite par ailleurs de croiser les autres groupes …

La façade du palais de marbre blanc, de 248 m de long, s’étire en bordure du Bosphore dans un somptueux jardin clos par une grille monumentale de 600m de long ! Une merveille ! Il fût achevé en 1856 après 14 ans de travaux … Il ne comporte pas moins de 280 pièces ! Une débauche de dorures, de lustres en cristal de Baccarat et de Bohème, de gigantesques tapis, des porcelaines et même un escalier à balustres de cristal de Baccarat …

Mais nos estomacs crient famine et nous nous retrouvons  dans un petit restaurant  de poisons de Yeniköy , sur une terrasse avec vue sur le Bosphore … Un peu de temps libre nous permet de flâner dans ce quartier très animé … Puis retour en car dans une circulation infernale ! C’est dimanche et tout le monde sort, en famille et en voiture ! Ce qui crée de gigantesques embouteillages !

 

Le palais Dolmabache

 

Le bazar

Place Taksim.

Le marché aux épices.

Lundi 24 septembre

Aujourd’hui,  journée libre ! Mais pas pour tout le monde car Liliane et Paul nous ont proposé de nous accompagner jusqu’au grand bazar …On y vend et l’on achète de tout depuis le 15è siècle.

Construit en bois par  « Mehmet le conquérant », les incendies successifs ravagèrent  ce grand bazar et celui que nous pouvons visiter aujourd’hui, en pierre, date du 19è siècle.

Mais oublions l’histoire … Nous nous immergeons avec bonheur dans cette foule grouillante, parmi les étals !

D’abord véritables boutiques dans cet espace couvert soutenu par des colonnes et des arcades aux différents coloris et motifs, bientôt ce ne sont plus que petits étals proposant à tous, mais surtout aux touristes , bijoux, bimbeloterie, écharpes, cuirs, céramiques ; le tout en marchandant , un peu  mais pas trop … (Ce n’est pas le Maroc !)

Et nous prenons plaisir à nous « perdre » dans ces petites « ruelles » si semblables et pourtant si différentes !

A midi, ce sera au choix et selon son état de fatigue, déjeuner dans un petit restau ou retour au camping-car pour un peu de repos …

Car rendez-vous à 15h devant la boutique de loukoums, pour ceux qui le veulent, et direction la place Taksim, dans le quartier de Pera, l’Istanbul moderne, en tram puis en funiculaire. De la place Taksim part une grande rue piétonne, la « Istiklâl Caddesi », bordée de boutiques, bars, restaurants, passages couverts et immeubles de tous styles. Depuis la remise en service du vieux tramway et la restauration de certains bâtiments,  cette ancienne rue de Pera a retrouvé l’éclat qu’elle avait lorsqu’elle était l’artère chic de la capitale ottomane. En ce milieu d’après- midi, une foule « dense » parcoure  cette rue commerçante, impressionnant !

Nous arrivons à la tour de Galata, l’un des vestiges de l’enceinte génoise du 13ès. On raconte qu’elle fût élevée à l’emplacement d’un phare, elle devint même prison sous « Soliman le magnifique » …

Le pont de Galata construit en 1992 a remplacé le vieux pont en bois qui datait de 1845 … Mais scandale ! Le nouveau pont refuse de s’ouvrir pour laisser passer les navires ! Ce n’est qu’en 2002 qu’une ultime rénovation permettra son ouverture ! Les pêcheurs ont pris possession de ses parapets ainsi que les loueurs de cannes et de matériel de pêche … Une foule nombreuse s’y presse !

De l’autre côté du pont, le bazar égyptien fût construit  en 1660 grâce à l’argent des impôts rapportés d’Egypte  mais il n’y eu jamais de marchands égyptiens ... Mais bien avant, les Génois et les Vénitiens y tenaient un marché aux épices, aux parfums et aux plantes médicinales, ce qui est encore le cas aujourd’hui ! C’est encore une foule nombreuse qui se presse dans les allées aux senteurs d’épices …A l’extérieur, marchands de fromages, viandes séchées et saucissons de mouton attirent également de nombreux acheteurs et badauds.

Heureux de cette journée et fourbus, nous reprenons le tram pour quelques stations et redescendons à pied jusqu’à notre parking des bords du Bosphore …Après le briefing, certains partent déguster un repas de poissons dans l’un des petits restaurants, le long du port.

Michèle et Christian

Coucher de soleil sur la mer de Marmara.

 

Mardi 25 Septembre

C’est le jour d’abandonner la ville d’Istanbul pour rejoindre le territoire de la communauté Européenne. Direction Alexandroupolis. Derniers regards au soleil qui se lève sur le Bosphore ; aux pêcheurs dont les petits bateaux sont bercés par la houle de navires marchands ; aux chats du quai où nous étions stationnés et aux corneilles mantelées qui viennent visiter le toit du camping car, au cas où…Sortie de l’otopark, savante manœuvre pour atteindre le bon sens de circulation et c’est parti.Une petite erreur et quelques savantes manœuvres pour quitter cette ville immense qui s’étend sur des dizaines de kilomètres.

A gauche, un immense cimetière dresse ses ifs reposants, à droite, une voiture « ‘’cellulaire’’ ouvre sa porte arrière et les gardiens nous font un salut amical.  Enfin une  carriole et son cheval nous signalent bientôt que nous avons atteint la limite de la ville et que la campagne recommence.

Nous longeons la mer de Marmara sur notre gauche puis ce sont les montagnes qui nous accompagnent.

Un arrêt sur une station service  où un immense parking nous offre la possibilité de vider ‘’subrepticement’’, les eaux usées dans un caniveau bienvenu.  Mais voici le patron du restaurant qui arrive, suivi du garçon qui porte un plateau sur lequel quatre ‘’chill’’ sont disposés à notre attention. Formidable accueil de cette population Turque. Nous nous sentons un peu penauds de notre pollution. Les verres vides sont rendus au garçon et le patron nous souhaite un amical : ‘’Have a nice day !’’ (Bonne journée) en agitant vigoureusement les bras. Etonnant !

Arrivée à la douane.

Information ! Les duty free sont des lieux où vous ne passez qu’une fois et vous n’êtes donc pas connus. Si vous cassez une bouteille, par inadvertance, vous devrez la régler quand même….

Pas de problème majeur à la douane, notre leader et l’heure de la sieste des douaniers rendent le passage aisé.

Arrivée au camping d’Alexandroupolis que nous retrouvons avec plaisir et c’est sur que la Nana du pays aurait pu chanter :

                          Alexandrou… polis, que j’aime

                        Ton camping bordé par la plage…..

Les véhicules sont débarrassés de la poussière Turque avant le meeting et le pot du jour.

C’est le jour anniversaire de Marc.

 

 

Mercredi 26 Septembre.

Adieu à Alexandroupolis et direction Méthoni.

Autoroute seulement.360km. Un détour par le sud, par Appolonnia. Arrêt au bord du lac pour le déjeuner en ‘’rase campagne’’. Des foulques ; des canards et un héron nous rendent visite. Et puis un troupeau de vaches. Bucolique…Et il fait très chaud…

Arrivée au camping de Méthoni où nous reconnaissons une halte du voyage en Grèce de 2010. Port de pêcheurs, pélicans et crabes. Certains se souviennent ?

Et aussi les moules. Danielle et Francine discutent avec des pêcheurs et, on ne sait comment, reviennent avec un sac de grosses moules. Jacqueline G se propose pour les préparer pour l’apéro du soir et Maryvonne et Marité se joignent à l’équipe pour une préparation absolument délicieuse. Bravo la cuisinière et Jacqueline vous offre d’ailleurs sa recette :

 Pour deux personnes

Des moules. Suivant la gourmandise.

1 Petit oignon ; 1 gousse d’ail , 1 tomate , du thym , du poivre , du beurre, 1 verre de vin blanc sec.

Faire revenir l’oignon dans le beurre.

Y ajouter l’ail émincé

Ajouter ensuite la tomate en petits cubes et le vin blanc..

Laisser réduire.

Ajouter les moules avec les fleurs du thym et le poivre.

Couvrir et laisser cuire longuement. Les moules doivent quitter leurs coquilles d’elles même.

Enlever les moules et faire réduire le jus de cuisson jusqu’à épaississement.

Disposer les moules sur un plat et napper du jus de cuisson,.

Et offrir gentiment comme l’ont fait ces charmantes dames !

 

A Méthoni

 

 

 

Donc vous pouvez imaginer l’apéro joyeux…Puis c’est le repas au restaurant que nos organisateurs ont réservé.Metzés ; salades grecques ; poisson grillé et dessert. Le tout fort arrosé d’Ouzo, de vin blanc, de café et de digestif…..Aïe aïe aïe….

François

 

dernier repas en commun.

dernier bain.

derniers instants......

 

Jeudi 27 Septembre

Nous roulons vers Igouménitsa sur l’autoroute monotone dans un paysage montagneux, verdoyant, pour une bonne partie du trajet. Les tunnels sont très, très nombreux, peu de trafic, peu de poids lourds, qui ne fait pas penser à une activité économique très intense. Arrivée au camping Kalami , le ciel est toujours bleu , la température  agréable , la mer chaude avec de très petites vagues. Tout le monde se baigne et profite de ce lieu superbe.

Le soir après le briefing et la remise des cadeaux de remerciements  à Paul et Liliane, un narghilé décoré de tulipes  et un sac en cuir, repas au restaurant  avec au choix : moussaka et pastichio

Vendredi 28 septembre

Journée de repos et farniente. La mer est encore plus chaude, cet endroit est paradisiaque. Nous quittons  vers 17H pour le port d’embarquement. Croisière «  by night »

Le super fast

Samedi 29 septembre

Arrivée à ANCONA  vers 16h, Paul nous abandonne, sauf que certains se retrouveront 400km plus loin à Casteggio pour une ultime nuit bivouac.

Les meilleures choses ont aussi une fin, c’est peut être l’une de leurs richesses, ce merveilleux voyage se termine. Merci à tous pour la gentillesse de chacun.

Marie Lyse et Jacky

Mais où est Marc ?

 

Début: 
Samedi, 25 Août, 2012 to Samedi, 29 Septembre, 2012