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FINISTERE Côté terre, côté mer.

du vendredi 7 au  mardi 18 septembre 2012

 

Organisateur : MARC THYSSEN

 

 

Vendredi 07 : C’est à CAMARET  sur MER, au bout de la presqu’île de Crozon, sous un grand et franc soleil, 28° de température, idéal pour l’apéro, Marc accueille Brigitte et Georges, heureux acquéreurs d’un Autostar et bien évidemment Membres du Club. Nous fêtons aussi un joyeux anniversaire à Eliane.

 

Samedi 08 : La balade sur le port et la jetée est magnifique ; la randonnée sur la pointe du Toulinguet est époustouflante : la mer brille, les dernières fleurs finissent de s’épanouir, l’air est doux.

Après un excellent repas au STYVEL, nous profitons tous de ces conditions climatiques exceptionnelles.

 

Dimanche 09 : le temps s’est un peu couvert, la randonnée vers la pointe de Penhir n’en est pas moins belle car les couleurs de la mer offrent des gris et des émeraudes superbes sur la plage de sable blanc. Les rochers et tas de pois se détachent sur la mer écumeuse.

L’après midi, le temps se maintient; et les pétanqueurs et beloteurs s’en donnent à cœur joie.

 

LUNDI 10 : Le voyage vers les Monts d’Arrée, se passe sans encombre et nous permet d’entre apercevoir la rade de Brest et d’étrenner le nouveau pont de Terennez sur la rivière Aulne.

 Nous nous installons au petit camping du lac du Drennec à COMMANA. Nous nous rendons, qui à pieds (3 km 600), qui en véhicule à l’écomusée des moulins de KEROUAT, ce hameau libéré de ses derniers habitants a été réhabilité par une association qui en assure la gestion depuis 1982.

Il est apparu au début du XVII ° siècle, un étang créé dés cette époque, alimenté par une source située à 5 km, grâce à un barrage et un bief, conduit l’eau, à flanc de coteau jusqu’aux moulins. …..La maison mitoyenne date de 1777, on y trouve une belle série de coffres à grains. A sa suite, se trouvent l’étable et l’écurie.

Près du moulin du haut se situe le fournil (1821), l’aire à battre, le manège, autrefois entraîné par des chevaux, actionnait une batteuse après les moissons.

A proximité, une grange est couverte en genêts.

 

 

 

 

Aux XVIII° et XIX ° siècles, un ensemble de 4 autres bâtiments a été construit juste en face : un second moulin, au mécanisme tout en bois, a été installé en contre bas du premier et fonctionne astucieusement avec la même eau que le premier.

Une étable, 2 écuries, une grange à charrettes et une maison d’habitation (1831), possédant encore tout son mobilier d’origine et dans laquelle nous pouvons facilement imaginer la vie quotidienne de la famille.

 

En fin d’après midi, nous rejoignons notre camping, il fait beau, nous cueillons et nous régalons des prunelles !!

 

Mardi 11 : PLOUGASTEL- DAOULAS, (13 000 habitants) nous accueille au « musée de la fraise et du patrimoine ».

Cette commune située sur une presqu’île de la rade de Brest, dispose de 37 km de côtes, elle est très étendue et compte de nombreux hameaux. Elle fut longtemps isolée, la rivière ELORN empêchant les communications, pour cette raison, sans doute, elle a conservé des particularités et traditions très ancrées.

Le site géographique de la commune a été occupé par les hommes, bien avant notre ère, des menhirs, la statue de la déesse de la fécondité, des pièces de monnaies romaines…..prouvent cette occupation.

Plus près de nous, et c’est l’objet du musée, Plougastel doit sa richesse à 4 siècles de culture et transformation du lin du 16 ème au 18 ème siècle .La fabrication des toiles de lin (et un peu de chanvre) a assuré la prospérité de la commune. Au 18 ème siècle, Plougastel fournit 60 pièces de lin par semaine, de bonne  qualité elles sont expédiées vers l’Angleterre, les Pays Bas, l’Espagne.

A partir de 1750, la culture du lin décroît rapidement. La fraise et sa culture fait son apparition.

Jusqu’en 1714, l’Europe ne connaît que la fraise des bois. A la suite d’un voyage, commandé par Louis XIV, l’ingénieur maritime Amédée-François FRAIZIER (nom prédestiné !) se rend en Amérique du Sud, au CHILI, il découvre une variété de grosses fraises d’un rouge-blanchâtre, il parvient à en  rapporter 5 pieds, dont 2 confiés au jardin des plantes à Paris. Les plants se répandent en Europe, mais les transplantations appauvrissent la race.

Comment cette variété est-elle arrivée autour de Brest ?

Nous apprenons TOUT sur la fraise : ses origines, ses races, sa culture, sa cueillette, sa commercialisation….. La modernisation de sa culture…..

Le musée nous offre quelques vitrines montrant différents costumes locaux, plus ou moins colorés et brodés selon les circonstances. Le groupe folklorique local le porte encore.

Une maquette de la presqu’île nous présente les 8 chapelles existant sur son sol : saint Jean, saint Languy, sainte Christine, saint Adrien, saint Guenolé, saint Tremeur, saint Claude, Notre Dame de la Fontaine Blanche.

L’isolement de la presqu’île et son organisation d’esprit clanique vivant en quasi autarcie a favorisé l’existence de fortes traditions, comme : - « Les mariages groupés », la coutume était de grouper les mariages, ainsi 26 mariages sont célébrés le 26 février 1846, 46 le 12 janvier 1903 ; les derniers mariages groupés ont été célébrés en 1937.

  • « Le BREURIEZ », qui possède 2 significations.
  •  

=L’une peut se traduire par le mot « confrérie », qui regroupait les habitants d’un même hameau, sans chef ni organisation interne, dans laquelle on se porte mutuellement aide et assistance de façon spontanée ; cette solidarité se manifestant dans les joies ou dans les malheurs et les peines.

=L’autre est le nom d’une cérémonie rituelle de l’arbre des âmes, représenté par un arbre garni de pommes.

La cérémonie perdurerait encore.

 

 

           

 

Après avoir dégusté quelques fraises fraîches, notre guide nous accompagne au centre du village, près de l’église, afin de nous décrire le calvaire de Plougastel. Il s’agit d’un des 7 grands calvaires de Bretagne, il a été construit entre 1602 et 1604, après la grande épidémie de peste de 1598.

Sa base est en granit jaune de Logonna, elle est surmontée d’environ 180 statues de granit gris bleu de Kersanton qui illustrent des scènes bibliques de la vie du Christ ou des scènes légendaires.

Il est vraiment très imposant et très travaillé.

 

           

BREST nous reçoit sur un polder, près du parc de découverte des océans « OCEANOPOLIS » en bordure de la rade de Brest, c’est spartiate mais sympa.

Mercredi 12 : OCEANOPOLIS nous attend.

Le site est divisé en pavillons représentant les différents climats et les poissons ou animaux y vivant.

Le pavillon POLAIRE nous montre les manchots, ses phoques, ses crabes géants, ses anémones colorées

Le pavillon TROPICAL et ses aquariums d’eaux « chaudes » et limpides, nous fait découvrir des spectacles indescriptibles, il faut voir ces bassins remplis de poissons de toutes formes et de toutes couleurs…..; la reconstitution d’une barrière de corail de 13m de long,  composée d’une soixantaine d’espèces de coraux (animaux étonnants !) est extraordinaire……Ses requins qu’il faut protéger, sa mangrove…..Ce monde est vraiment fascinant !

Le restaurant du site nous sert un excellent repas et nous repartons.

Le pavillon TEMPERE, représente la mer d’Iroise, si proche et si riche, les eaux brassées et peu profondes reçoivent beaucoup de lumière, les algues et plancton prolifèrent, de quoi nourrir de multiples espèces de poissons et de crustacés

Un dernier pavillon présente une exposition : « Abysses » ; qui nous fait découvrir l’univers inconnu et spectaculaire des grands fonds marins où la vie y est foisonnante et ……surprenante, les photos sont presque incroyables…..

Nous repartons vers nos camping-cars, les yeux remplis de couleurs !!!

Le temps n’a pas été très favorable !!! Mais, bien protégés dans le site,  nous n’avons pas été gênés …..

 

 

 

 

 

 

Jeudi 13 : MARC a eu la bonne idée de nous prendre des billets de bus et du tout nouveau tramway pour la journée, nous pouvons les utiliser autant que nous voulons, c’est super !!!

Sous un soleil radieux, le  Château de BREST s’offre à nous en visite guidée.

Construit sur un éperon rocheux à l’embouchure de la rivière Penfeld, il domine la mer. Au fil du temps, il a subit maints assauts, occupants, constructions et transformations lui permettant de s’adapter à l’évolution des armes de guerre.

Au XVII ème , Richelieu décide de doter le pays d’une marine puissante et des travaux sont entrepris à Brest. La construction de l’arsenal entre 1670 et 1680 est décidée par Colbert. Vauban intervient entre1683 et 1695 pour sécuriser le goulet (tour de Camaret et batterie de Bertheaume) et réaménager le château, des casernes s’y installent.Brest devient le plus grand port de marine de guerre de l’Atlantique, son destin est scellé.

Durant la dernière guerre, les casernes sont détruites et remplacées par la construction de l’austère mais beau bâtiment de la Préfecture Maritime terminé en 1953 siège du Commandement pour l’Atlantique. Les souterrains creusés par l’occupant sont utilisés par le Centre des Opérations de la Marine où  notre ami Marc effectue ses périodes de «Réserves» lorsqu’il donne un coup de main à son ancien employeur !!! et par la Force Océanique Stratégique (Sous-marins Nucléaires Lanceurs d’Engins).

Le musée national de la Marine occupe donc une place de choix dans ce château, il est un établissement décentralisé du musée national de la Marine de Paris, il existe ainsi 3 autres musées décentralisés de la Marine : Port-louis, Rochefort, Toulon.

Au fil de ses 16 salles, nous découvrons ses 250 objets de collections.

L’histoire du château, l’histoire de la ville et de l’arsenal du 17ème siècle à nos jours, la construction et la décoration navale : belles maquettes et superbes figures de prou, l’académie de marine fondée en 1752 foyer scientifique qui devait concourir à la diffusion des connaissances et pratiques maritimes, vie quotidienne des bagnards (il y eut un bagne à Brest !), révolution industrielle,  seconde guerre mondiale et reconstruction, navires d’après guerre et expédition Lapérouse.

Le passage sur les remparts nous offre une vue magnifique et ensoleillée sur la rade de Brest et l’embouchure de la Penfeld, les navires militaires et l’activité portuaire.

Il est l’heure de déjeuner, l’après midi est libre.

Chacun organise son emploi du temps : visite de la ville entière grâce au titre de transport à usage illimité !!

Visites diverses : Traversée sur le fameux pont de Recouvrance, sur la Penfeld, le paysage est superbe, la Tour Tanguy, témoins du passé de Brest, abritant de nombreux documents sur la vie passée de la ville ; la rue de saint Malo et ses maisons typiques mais en bien mauvais état, la rue de Siam, large, piétonne et commerçante, loin de l’ambiance qui lui était attribuée par le passé !!!!

Brest a été détruit à 95% durant la dernière guerre et son architecture offre peu de diversité, il s’agit d’une reconstruction uniforme, toutefois l’église saint Louis, moderne et majestueuse est très jolie.

Liliane GAUTIER. 

 

VENDREDI 14 SEPT : Nous quittons BREST. Itinéraire touristique conseillé par la côte : pointe St Mathieu, son phare,  son sémaphore, sa chapelle Notre Dame des Grâces, les ruines de l’abbaye, son mémorial dédié aux  Marins morts pour la France et le cénotaphe (crypte sans corps). Puis nous continuons par la pointe de Kermorvan  et  Lampaul-Plouarzel. Vers Porspoder nous quittons les eaux de  la mer d’Iroise pour la Manche et suivre la côte des légendes...  Halte à Portsall où sur le port l’ancre (20T500)  du pétrolier  Amoco-Cadiz  rappelle son  naufrage le17 mars 1978 et l’importante marée noire qui a suivie. Nous traversons de beaux villages et de petits  ports et  rejoignons le camping de ST PABU situé juste derrière les dunes de sable à l’embouchure de l’Aber Benoit.

 

 

 

SAMEDI 15 SEPT : sous un beau soleil, balade dans les dunes et sur la plage. Après-midi, découverte  guidée en  car des Abers Benoît et Wrac’h. Définition d’un ABER : mot d’origine celtique, qui  désigne une basse vallée d’un cours d’eau envahie par la mer, formant un estuaire profond et découpé dans lequel la mer remonte vers l’amont, et découvre à marée basse,  des fonds vaseux . Nous traversons de petits villages typiques et   la campagne : les élevages laitiers, porcins et bovins, les cultures de maïs et les prairies.

Par ces routes tranquilles nous rejoignons le sémaphore de LANDEDA. Il a été construit en 1861. A l’origine il servait à l’émission et réception des dépêches télégraphiques. Les guetteurs surveillaient  la mer et la côte. Ils observaient aussi la météorologie. Ce bâtiment  sert de centre culturel pour des expositions. De son promontoire on découvre une vue magnifique à 180°  sur l’Aber Wrac’h, plusieurs phares et l’île Vierge.

A PLOUGUERNEAU visite du musée des goémoniers. Patrimoine maritime des pays des abers et pays pagan. Depuis longtemps les algues ont été une richesse pour le littoral breton. Le nord Bretagne recèle les plus grands gisements d’algues et d’une qualité exceptionnelle due aux fonds rocheux, à l’amplitude des marées, à la température des eaux grâce au gulf Stream. Les laboratoires travaillent sur les micro-algues et de nombreux débouchés se profilent pour l’avenir.

 

Notre car nous emmène à KERLOUAN  hameau de  Ménéham . Ce site a été entièrement rénové. On y trouve une auberge, des gîtes et des ateliers d’artisans.

Un ancien corps de garde blotti entre 2 énormes rochers face à la mer, construit vers 1756 pour surveiller la côte.. Les chaumières voisines étaient habitées par des paysans pêcheurs, goémoniers. Côté mer on découvre  de belles plages jalonnées  d’énormes blocs de roches pêle-mêle, balayés par les vagues. C’est un lieu plein de charme.

Le car nous ramène au camping et  nous sommes conviés par Marc à un apéritif musical !.

La troupe Douar Ha Mor (Terre et Mer)  interprète  entre  2 verres d’apéritif des chants de marins et chants bretons dont le célèbre «BRO GOZH VA ZADOU  » Hymne National Breton : Sur l’air de l’hymne national gallois « Hen Wlad fy Nhadau »écrit en 1846 par le révérend Evan James, adapté en breton en 1897 par Taldir Jaffrenou , l’hymne qui enflamme le cœur de Tous. C’est une belle prestation que tout le monde apprécie. Puis dans la salle mise à disposition par le camping,  nous  prenons place  devant  une assiette de moules-frites suivi d’un Far breton.  Soirée sympa et  conviviale.

DIMANCHE 16 SEPT :  Journée libre. Repos ou marche sur le littoral. Après-midi, pétanque, cartes ou balade.

LUNDI 17 SEPT : Nous rejoignons ROSCOFF (itinéraire libre). La côte est toujours aussi découpée et les plages de sable blanc sont superbes

MARDI 18 SEPT  Une journée pas comme les autres proposée par « A fer et à flots ». Le car nous dépose au port de ROSCOFF. Henri notre guide nous accompagne toute la journée. Le port est dominé par la Chapelle Ste Barbe (16°Siècle). Une  longue passerelle sur la mer permet d’embarquer vers l’île de Batz et une autre vers les Ferries. On compte 37  bateaux de  pêches, dont 8 caseyeurs  à crabes, homards, langoustines en activité. Le port de plaisance occupe une place importante  avec  un projet d’agrandissement.

Cette ville  connaît,  dès le 18°s, la prospérité grâce au port, à ses chantiers navals, le commerce du lin, des toiles et  du vin d’Espagne. Roscoff est baptisée « citée des corsaires »,  car  Jusqu’au 18°s le port ne possédait pas de jetées, ni de quais ; ce qui facilitait les échouages et les caches de marchandises clandestines dans les caves.

Dès le 1828 des roscovites surnommés « les Johnnys » embarquent pour l’Angleterre avec leurs vélos garnis de bottes d’oignons roses tressées. Ce légume vendu au porte à porte,  d’une saveur fruité est vite apprécié par les anglais.

A la sortie du port subsiste un mur et une porte de la Chapelle St Ninian qui reçut en 1548 Marie Stuart Reine d’Ecosse venue épouser le futur Roi de France François II .

Dans son  enclos, (il faut enjamber le muret) se dresse Notre Dame de Kroaz-Batz  entourée de 2 ossuaires en forme de chapelle. On découvre dans les rues de nombreux manoirs  construits par la noblesse au 15° siècle.

Nous nous dirigeons d’un bon pas à la gare. L’autorail panoramique nous conduit de Roscoff à Morlaix en 28 minutes pour 28 km par la ligne touristique. Nous traversons les cultures maraîchères (choux, panais, choux fleurs, artichauts, p de terre et les  élevages bovins et porcins. A l’horizon, les clochers de St Pol de Léon se profilent.

Nous descendons à MORLAIX : la ville aux 3 collines. A bord du petit train, nous rejoignons la place de l’hôtel de ville ; puis le restaurant « An Dol Vad » pour déguster le Kig ha Farz    dont voici les ingrédients : Far noir(farine de sarrasin)  Far blanc (farine de froment) le tout accommodé et cuit dans un bouillon accompagné de légumes de viande de porc, bœuf. Un vrai régal … suivi d’un dessert.

Avec nos estomacs bien calés, nous pouvons poursuivre notre visite  à pieds.

La baie de Morlaix réunit les estuaires de 2 rivières. Les 3 collines, très pentues  qui entourent la ville  forme un entonnoir.

En premier plan, se dresse  le Viaduc inauguré en 1865 par Napoléon3. C’est un ouvrage majestueux de 292m de long 58 m de haut avec 14 arches et 9 arceaux  et 11000m3 de pierres. Il Supporte aujourd’hui la voie ferrée Paris Brest, et la route nationale 12.Le kiosque à musique date de 1903.

L’église St Mathieu présente une vaste tour renaissance  en  granit.

Puis nous empruntons un sentier qui nous mène au pied de l’ancien château. De là nous avons  une vue panoramique et comptons 4 anciens couvents et le théâtre à l’italienne (1888).  Redescendons  place  Allende  (ancienne halle) avec des maisons à pans de bois et sculptures, dites à lanternes et pont-galerie  dont la maison de la Duchesse Anne (1580). On note encore 127 maisons de ce type et  180 décors  portés en bois sur les façades.

Eglise ST MELAINE  de style gothique avec la tour des nobles.

L’ancienne  manufacture des tabacs datant de 1689, elle a compté jusqu’à 1900 ouvrières, mais  fermée en 2000.Le bâtiment en cours de rénovation deviendra un centre culturel et des bureaux.

Pour revenir à Roscoff, nous rejoignons le port pour embarquer à bord  de la « Fée des légendes »  bateau étroit qui se fraie un passage  dans le chenal de la rivière de Morlaix (la marée amorçant sa montée). Nous observons du bateau de belles demeures dont  l’ancien château de Nina Ricci.

Nous  croisons au large le château du Taureau* : forteresse en plein mer, édifiée au 16° siècle. Il est reconstruit au 18° par Vauban. Il fut utilisé en bâtiment de défense, en prison, en résidence, puis en école de voile.

La mer s’est un peu formée  et nous regagnons enfin la terre ferme.

Malgré notre arrivée tardive, tout le monde se retrouve pour le pot  final. Chacun prendra la route du retour demain.

Nous avons passé un agréable séjour dans le nord Finistère, avec un temps clément, sans froid, ni vent.

Exceptionnel  quoi … !  Merci à Marc pour ce programme intéressant  et  la bonne organisation.

 

                                                                                                                                   MARIE CAVIEUX.

 

 

Début: 
Vendredi, 7 Septembre, 2012 to Mardi, 18 Septembre, 2012