Jeudi 2 Mai 2024
Accueil des participants à SAVIGNY le SEC.
Monsieur le Maire , nous a mis à disposition une salle près de notre
hébergement pour notre breefing de bienvenue .
Nous le remercions chaleureusement.
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Vendredi 3 Mai 2024
Après une arrivée la veille sous la pluie dans la petite commune de Savigny le Sec, notre journée débute sous le soleil. La matinée est libre, ici et là des petits groupes se forment, on parle, on fait plus ample connaissance, on échange des idées très appréciées de tous. La veille, le maire nous a donné les explications géologiques qui ont donné le nom de Savigny le Sec. La matinée se résume donc à un petit tour au cœur du village, parsemé ça et là de panneaux explicatifs et le fameux QR code au niveau de la citerne souterraine qui permettait à la commune d’avoir de l’eau.
L’après-midi, pour rejoindre le centre de Dijon, nous faisons du covoiturage puis un déplacement en tram et à pied. Marie Christine, notre guide, nous accueille. Durant cette visite, nous resterons dans le centre historique autour du Palais des Ducs et des Etats qui abrite entre autre l’Hôtel de Ville et le musée des Beaux Arts. Sur le plan architectural, nous voyageons au Moyen Age, à l’époque de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI.
Au détour d’une rue, sur un pilier de l’église Notre Dame, sculptée dans la pierre, la chouette de Dijon, connu de tous les Dijonnais. Il est dit que si tu fais un vœu, celui-ci se réalisera à la condition de caresser la chouette de la main gauche et de détourner ton regard vers la droite pour ne pas croiser celui de la salamandre, créature sculptée à gauche de la chouette.
Petite halte à la maison Fallot, fabriquant de moutarde. Toute la lumière est faite entre la moutarde de Dijon (au vinaigre et graines de moutarde de France) et la moutarde de Bourgogne (au vin blanc et graines de moutarde de Bourgogne). Idem avec la crème de cassis à 20 %, breuvage indispensable avec le Bourgogne Aligoté pour la réalisation du Kir.
Sur notre parcours nous admirons les Halles, dont le projet de construction proposé par Gustave Eiffel (né à Dijon) ne sera pas retenu, la place François Rude que les Dijonnais appellent place du Bareuzai, en référence au vigneron qui foule pied nu le raisin noir (et spécifiquement le Pinot Noir), de nombreuses maisons à colombages, des Hôtels particuliers.
N’oublions pas le pain d’épice de la maison Mulot et Petitjean, présente depuis 10 générations. La cathédrale St Bénigne, excentrée, car ce n’était à l’origine qu’une église abbatiale.
Nous finissons notre visite place Darcy, où se trouve la porte Guillaume (sorte d’Arc de Triomphe) érigée en place d’une ancienne porte d’entrée de la ville et le jardin Darcy où trône majestueusement l’ours blanc de François Pompon, sculpteur animalier né à Saulieu (Côte d’Or).
Nous rejoignons nos camping-cars avec un retour à Savigny le Sec pour notre réunion de fin de journée suivi d’un apéritif convivial, toujours accompagné de notre hôte si sympathique.
A demain pour de nouvelles aventures.
Corinne Gérard .

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Samedi 4 Mai 2024
Départ de l’aire de stationnement de Savigny Le Sec . L’expérience de la veille nous à donné les informations nécessaires à mieux prévoir le temps qu’il faut pour arriver à Dijon-centre. C’est pourtant encore aléatoire car nous voici de nouveaux en avance. Nous avons donc le loisir d’observer un peu la ville et les gens…
Nous retrouvons le tram T2 et chacun composte son billet avec plus ou moins d’habileté. Certains d’entre nous n’ont plus de tickets disponibles quand d’autre ont un solde anormalement positif. Les coquins...
Notre guide nous rejoint ponctuellement à 10 heures pour nous entraîner dans la visite de la ‘’Citée Des ducs de Bourgognes’’.
Si, pour beaucoup d’entre nous, apparemment, Dijon n’est que ‘’la ville de la moutarde’’, ce n’en est pas moins une ville bien peu connue que notre guide nous propose de découvrir.
Représentant initialement, plus ou moins, l’actuel département de la Côte d’Or, la Bourgogne agrandira sa surface par mariages successifs et aussi, parfois, par conquêtes. A son apogée, elle constituera un territoire qui s’étendra de Mâcon à Amsterdam.
A la mort du dernier des représentants des Capétiens, Philippes de Rouvres, c’est la branche des Valois qui prend le pouvoir en Bourgogne. Et c’est donc de quatre fameux Valois que l’histoire nous parle le plus. Philippe le Hardi ; Jean sans Peur ; Philippe le Bon et Charles le téméraire.
A la mort du dernier d’entre eux, le Duché de bourgogne sera partagé entre les Habsbourg et la France.
Nous visitons le palais Ducal et nous tombons en admiration devant les somptueux cénotaphes de Philippe le Hardi et de Jean sans Peur. Des merveilles de sculpture pour ces monuments de marbre noir et d’albâtre finement ciselée. A voir absolument.
Après le temps des visites, c’est le temps de la gastronomie qui arrive et nous nous régalons de jambons persillés, d’œufs en meurette et, bien entendu, d’un fameux ‘’bœuf Bourguignon’’ qu’il ne fallait pas rater.
Après le déjeuner, nous osons la visite de la cité de la gastronomie et enfin la visite de l’ancien hôpital ou notre charmante organisatrice commença sa vie professionnelle. Emotion, émotion….
Puis c’est la rentrée au bercail pour le traditionnel ‘’meeting arrosé’’ du soir ; Arrosé par la pluie bien sûr, qui nous a fait quelques timides visites dans la journée mais sans véritablement nous gêner.
A demain !
François
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Dimanche 5 mai 2024
Nous quittons Savigny le Sec direction Dôle , vidanges et pleins faits . C’est cool, il n’y a pas beaucoup de kilomètres et le rendez vous pour la visite de Dôle est à 15h. Plusieurs possibilités de faire des courses le long de la route . Surprise en arrivant sur le parking de Dôle , une grande brocante ! Mais, pas de soucis le parking est très grand, on se retrouve tous et on discute .
A l’heure prévue, l’amie de Ginette nous emmène visiter le centre historique très intéressant . Après avoir traversé un bras du Doubs nous empruntons le passage des tanneurs pour arriver devant la maison natale de Pasteur . Son père était tanneur . Nous longeons un bras du Doubs agrémenté de nénuphars . Cela nous mène à l’entrée d’un petit labyrinthe obscure qui nous conduit jusqu’à la fontaine qui date du XIIIe siècle qui a sauvé la population lors des sièges ennemis de la ville . Nous montons ensuite vers le point de vue où l’on découvre à droite l’ancien couvent des dames d’Onans du XVIe siècle et en face le bâtiment de la charité du XVIIIe siècle qui accueillait les gens en difficulté de tous ordres . Ensuite nous nous dirigeons vers le magnifique bâtiment de la médiathèque récemment rénové qui était au XVIIe l’hôtel Dieu et ensuite une EPHAD .Il est agrémenté de 120 mètres de balcon soutenu par des gargouilles toutes différentes à environ 80cm les unes des autres . A l’intérieur, il est doté d’un escalier avec des marches de moins en moins hautes pour ne pas fatiguer .
Ensuite nous accédons à la collégiale construite en 1506, dont le clocher domine à 74 mètres . L’intérieur a été magnifiquement restauré. Il comporte un orgue sauvé de la destruction à la révolution : L’organiste s’est mis à jouer la marseillaise quand les révolutionnaires sont entrés !
Puis retour en passant par de petites ruelles où il y avait des caves qui ont sauvé les habitants lors des sièges et invasions de la ville. Très belle ville d’art et d’histoire . Ville natale aussi de Marcel Aymé auteur des contes du chat perché qui a donné son nom au circuit touristique balisé au sol par des plaques cuivrées représentant un chat. Nous rentrons tranquillement et nous nous réunissons pour le briefing et le pot de l’amitié sur un coin du parking herbeux et agrémenté d’arbres.
Martine Christian Dorlodot des Essarts.

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Lundi 6 mai 2024
Sous un ciel gris, voire pluvieux, nous partons tous à pied à 9h pour rejoindre la gare de DOLE et Bruno, notre guide pour cette journée consacrée principalement à « La Ligne des Hirondelles ».
Un peu d'histoire d'abord : cette ligne ferroviaire a été construite entre 1855 et 1912 au fur et à mesure de l'industrialisation des vallées, mesure 123 km, comporte 36 tunnels et 13 viaducs (temps de trajet = 2h30mn) et chemine entre 200 m d'altitude (DOLE) et 948 m (Col de la Savine). Selon la légende, son nom a été donné par les habitants de MOREZ qui regardaient les ouvriers, habillés de vêtements sombres, travaillant sur les viaducs de MORBIER et MOREZ et pensaient qu'ils tutoyaient les hirondelles.
Départ à 10h14, heure S.N.C.F.
Durant le voyage, Bruno nous montre à travers la brume certaines particularités architecturales (Villa Palladienne, Saline Royale d'ARC-ET-SENANS, etc ...) : mais ce n'est pas évident du tout.
Après quelques arrêts pour d'autres voyageurs et après avoir changé deux fois de sens de marche, nous atteignons la gare de SAINT-CLAUDE vers 13h45mn. Un bus nous transfère vers le restaurant « LE LOFT » pour le déjeuner : Salade paysanne, Saucisse de MORTEAU avec gratin, fondant au chocolat.
Nous rejoignons à pied l'Office du Tourisme où nous attend une autre guide pour visiter :
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la Cathédrale (long 70 m, largeur 25 m, hauteur 25 m) dédiée à St Pierre, St Paul et St André contient un orgue construit en 1848 et des stalles construites à l'origine en 8 ans au XV ème siècle mais refaites en grande partie suite à un incendie ;
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le Musée de la pipe et du diamant : la fabrication de pipes en bruyère débute au XVI ème siècle et la taille de pierres précieuses pour l'industrie horlogère genevoise au XVII ème siècle et de diamant pour les marchands anversois au XIX ème siècle.
L'Office du Tourisme de SAINT-CLAUDE nous offre ensuite une dégustation de produits régionaux : fromage de Comté, sirop de sapin, Macvin, …
Retour en bus à la gare pour le voyage de retour avec une petite différence, à savoir un changement de train à la gare d'ANDELOT. Il faut noter que de belles éclaircies nous accompagnent depuis le milieu d'après-midi.
Arrivée en gare de DOLE vers 19h45mn avant le retour à pied vers les camping-cars.
Annie B. et Gérard L.
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Mardi 7 mai 2024
Nous prenons nos véhicules et quittons le parking de La Commanderie afin de traverser la Célèbre forêt de Chaux (environ 20000 ha et divisée en 16 parcelles cadastrées) selon les instructions fort précises de notre G.O.
Colonnes-guidon N° 1, N° 2 et N° 3 avant de bifurquer vers les « Baraques du 14 » et de se stationner.
Les « Baraques du 14 » sont la reconstitution d'un hameau de charbonniers où vivaient jusqu'au milieu du XX ème siècle 5 à 6 familles (la dernière famille a quitté le site en 1974).
Ce site est géré par une Association qui fait revivre le travail des bûcherons/charbonniers et Michel est le bénévole qui nous dévoile toutes les pratiques de ces hommes.
Il nous explique en détail la construction de la meule de charbonnette avec les petits bois d'une seule essence empilés consciencieusement, avec une cheminée au centre, le tout étant recouvert de feuilles et de terre. La meule est enflammée par la cheminée obturée ensuite et surveillée pendant 2 jours pour éviter toute combustion : le charbon de bois doit être carbonisé sans combustion. Il est récupéré après 2 semaines environ.
Nous reprenons nos camping-cars à partir de 15h30 pour rejoindre la route des colonnes qui servaient de points de repère pour les habitants de la forêt. Notre objectif est le Camping de Chalezeule dans la banlieue nord-est de BESANCON dont la traversée est assez chargée en cette fin d'après-midi.
A 18h30, la réunion d'information de Corinne est suivie traditionnellement par un petit apéritif.
Annie B. et Gérard L.
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Mercredi 8 Mai 2024
Ce matin quartier libre au Camping de Besançon ou chacun vaque à ses occupations avant la visite de l’après midi, qui va nous emmener en bateau sur le Doubs rivière qui traverse la ville nous permettant d’avoir une vision sur celle-ci et sur certains monuments.
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L’ancien moulin St Paul qui servait à ravitailler la garnison en farine ainsi que plusieurs bastions militaires.
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Deux ponts de chemin de fer sur la ligne de l’horloge « Besançon => La Suisse »
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Sur les hauteurs, La Citadelle à une hauteur de 118 mètres et s’étendant sur 11 Ha
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Un tunnel passant sous la citadelle datant de 1878 et d’une longueur de 388 mètres (2 à 4 mètres de profondeur). Tunnel dont une porte est fermée en cas de crue.
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La Tour Notre Dame du 16ème siècle. La tour de Chamard.
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Le Centre linguistique avec près de 4000 étudiants.
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La tour des Cordeliers qui est le dernier Bastion de cette ceinture.
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Le pont Battant qui est le plus vieux pont datant du 17ème et qui était le seul pont dans un rayon de 25Kms
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Le quai Vauban avec ses 118 arcades.
Durant cette promenade l’on aperçoit aussi l’église de la Madeleine avec ses tuiles vernissées. Une statue surprenante s’invite, statue fontaine en bronze de 8 tonnes représentant un minotaure semble posée sur le Doubs.
Très agréable « croisière » à la suite de laquelle chacun pouvait faire un tour dans la ville à sa convenance ou bien prendre le Tram et rentrer au camping avec un peu de marche à pied.
Equipages : Bertrand & Guihard
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Horloges comtoises




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Jeudi 9 mai 2024
Le matin : le Musée du Temps à Besançon
Ce musée fait référence à l’Histoire de la région d’une part, à l’activité horlogère qui s’y est développée à partir du XVIIIème siècle d’autre part.
Du point de vue historique, il est largement consacré à Nicolas Perrenot de Grandvelle qui fit construire de 1532 à 1540 le palais abritant le musée. Ce personnage illustre et richissime fut d’ailleurs garde des Sceaux et conseiller de Charles Quint. En outre, au dernier étage, nous avons pu admirer un « plan relief » (i.e. une maquette) de Besançon établie en 1722.
Du point de vue du Temps, nous avons pu observer les différentes étapes de l’humanité pour améliorer la précision de la mesure du temps : du cadran solaire aux horloges du XXème siècle en passant par la clepsydre et le sablier. Au Moyen-Age, Galilée et Huygens améliorèrent les techniques : pendule, poids… Bien entendu, il est hors de question d’oublier ici les horloges comtoises et leur singularité, à savoir l’existence de deux mécanismes distincts avec des poids, l’un pour gérer le temps, l’autre pour les sonneries !
Quant au développement de l’horlogerie dans le Doubs, il fut initié par des Suisses qui vinrent s’installer à la fin du XVIIIème siècle, mais le plein essor de cette industrie n’intervint qu’un siècle plus tard. Le chef-d’œuvre de l’horlogerie bisontine, est exposé au musée et s’avère être une montre : la « Leroy 01 », commandée à Louis Leroy par un grand amateur d’horlogerie portugais ; elle nécessita 7 ans de travail et fut terminée en 1904 ; elle a deux cadrans, comporte 975 pièces et indique, outre l’heure, 26 types d’informations différentes au nom évocateur : 26 « complications », pour un poids de 228g.
Au plan industriel, la saga Lip figure en bonne place au musée, de la création de l’atelier en 1867 par Emmanuel Lipmann, à 1973, date de la crise sociale qui allait durer une dizaine d’années, avec une tentative d’autogestion par le millier de salariés ; cette crise se termina par une reprise, puis une faillite définitive. La cause profonde de cette crise fut le ciblage trop haut de gamme de la production de Lip par le fils du fondateur, Fred Lip, qui, pourtant, avait largement développé l’entreprise.
L’après-midi : la Citadelle de Besançon
Compte tenu de la situation particulière de la ville de Besançon, enserrée par le Doubs et entourée de collines, la Citadelle fut construite par Vauban de façon à verrouiller la boucle sur une des collines dominant la vieille ville, le mont St Etienne ; on raconte que cet emplacement fut imposé par Vauban contre l’avis d’autres architectes militaires qui auraient préféré une colline plus haute ; elle surplombe néanmoins la vieille ville d’environ 100m. Comme nombre de sites de ce genre, elle bénéficie d’un réseau de souterrains dont l’exploration n’est pas encore terminée car certains ne figurent sur aucun plan. La surface totale du site est de 11ha et l’architecture est structurée en 3 Fronts : St Etienne, Royal et de Secours
Son édification se déroula de 1668 à 1695 et coûta si cher que Louis XIV demanda à Vauban si cette citadelle avait été construite en pierres ou en or.
On notera un grand souci de protection des soldats dans la construction de l’ouvrage car les hauts de remparts sont en briques et non en pierres ; en effet, les éclats de briques générés par des projectiles sont bien moins dangereux que les éclats de pierres.
Au total, jusqu’à 2000 hommes pouvaient résister dans la Citadelle.
Cette situation stratégique se révéla payante contre les Autrichiens en 1814 et les Prussiens en 1871. Au XXème siècle, les Allemands l’occupèrent de 1940 à septembre 1944.
L’Armée céda la Citadelle à la ville en 1960.
Sylvie et Roger M.
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Vendredi 10 Mai 2024
Il est précisément 8h30, lorsque les 18 équipages quittent le camping de CHALEZEULE, sous un beau ciel azur et une température de 14 degrés, en direction d'ARC EN SENAN et ses célèbres Salines royales.
Comme à l'accoutumé, nous rangeons nos 18 camions, bien alignés avant de nous diriger, sous la coupe de notre fédératrice Corinne et son allié Patrick, vers notre conférencier aussi passionné que passionnant. C 'est ainsi à l'abri du soleil, assis confortablement sous de grands chênes, que tous nous nous apprêtons à écouter l'histoire de ce beau lieu, porté par ce guide intarissable. Il nous cite entre autres les grands noms et dates qui ont marqué l'histoire de ces Salines.
-conception de l'édifice par Claude Nicolas LEDOUX, architecte visionnaire du siècle des lumières s'il en faut.
-LOUIS XV, c'est par sa volonté que cette saline a été crée
-sa construction débute en 1775 et s'étale jusqu'à 1779
-en 1895, on décide unanimement de la fermeture du site
-en 1918, le lieu est ravagé par un incendie
-en 1927, le Département du DOUBS, acquiert le lieu
-en 1982, inscription du site sur la liste du Patrimoine Mondial de l'UNESCO.
Si nous devions résumer l'histoire de ce lieu nous pourrions affirmer qu'il est plus célèbre par son architecture et son célèbre architecte que par sa production de sel. Une SALINE SANS SEL !!! L'eau qui y parvient est peu salée et il y a une perte de 50 % lors de son acheminement au travers des troncs d'arbres façonnés. La saline déçoit ; le projet est abandonné.
Quant à Claude Nicolas LEDOUX, architecte urbaniste des lieux, il est le seul de sa profession à qui est consacré un MUSEE.
Notre groupe déambule parmi les maquettes de ce visionnaire tantôt adulé mais trop souvent controversé, en un mot, futuriste précurseur, un peu fou. Pour la petite histoire, il dut attendre l’âge de 69 ans pour valider son diplôme d'architecte. Il meurt en 1806 à l’âge de 70 ans.
On ne peut quitter ce lieu, sans citer le bel endroit où résidait le Directeur du site, qui y vivait avec sa famille sur plus de 500 m2.
Cette visite culturelle terminée, chacun regagne son "carrosse", pour un déjeuner pris sur le pouce. Nous sommes attendus aux grottes d'OSSELLE.
Malheureusement et sur un mal entendu, nous sommes arrivés légèrement en retard au RDV ce qui nous a couté les brimades de la tenancière du lieu. Aussi, chacun à sa manière a tenté de tuer le temps : sieste pour certains, détente pour d'autres à l'abri du soleil et bougonnement pour les autres.
Une fois pénétrés dans la grotte, que dire ? Une grotte reste une grotte. Nous avons pu relever tout de même la beauté de sa cristallisation et la coloration de ses parois. Ainsi, durant une heure, nous avons déambulé dans ce décors, sans fatigue et facilement avec une température agréable .
Cela étant, il était près de 18h30 et à 18h30 pour les habituels du CLUB AUTOSTAR, c'est ...... APERO ! La journée s'est donc ainsi terminée par ce pot de l'amitié toujours fort apprécié.
Marie-Christine et Gilbert S
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la maison du directeur

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Samedi 11 mai 2024
Après avoir visité les Salines Royales à ARC ET SENANS, il était logique de visiter la Grande Saline à SALINS LES BAINS reconnue patrimoine de l’humanité et situé à 21 km.
Il y a 210 millions d’années, une mer peu profonde mais très salée recouvrait Salins. Elle s’est peu à peu évaporée laissant une épaisse couche de sel situé à 250 m sous terre.
Il existe 3 techniques de fabrication du sel : l’exploitation des mines, celles des marais salants et la fabrication de type « ignigène ». C’est cette dernière qui était utilisée à Salins. Elle consiste à fabriquer le sel en évaporant de l’eau salée puisée dans le sous-sol.
Le premier système utilisé était la perche à balancier et permettait de puiser les sources à même le sol soit une eau contenant environ 40g de sel/litre.
Au XIVéme siècle les norias installées fonctionnaient à la force animale. La salinité de l’eau récupérée était supérieure à 80 g de sel/litre.
Au XVIIIème siècle étaient utilisées des pompes à piston fonctionnant à la force des bras.
En 1750, une machine mue par la rivière la FURIEUSE est installée. Elle actionnera la pompe à saumure installée au XIXème siècle. Celle-ci contient 330 g/litre. Le sel tient une place essentielle dans la vie des hommes et son appellation sera « l’or blanc ».
Le puit d’amont visité est le plus ancien lieu de captage et d’élévation des eaux salées du souterrain.
Nous y voyons la roue hydraulique installée en 1750 et le système de balancier qui la relie à une pompe à double effets du XIXème siècle. C’est la dernière installation technique de la Saline. Celle-ci descend à 246 m de profondeur. Un piston aspire et refoule la saumure. Une fois remontée, l’eau salée parvenait jusqu’aux poêles au moyen de tuyaux en fonte.
Le travail des sauniers était très dur, dû à la température élevée, à l’humidité mais aussi à l’archaïsme du site et de ses installations. Le sel ne favorisait pas non plus, la cicatrisation des brûlures.
Au niveau des poêles, une fois l’évaporation effectuée, le sel récolté dans la cuve était jeté sur le couvercle pour être égoutté. Ensuite il était transporté dans le grenier à sel à l’aide de tombereaux ou brouettes, pour être ensaché et commercialisé.
La fin de l’activité industrielle de la Saline date de 1962.
Aujourd’hui la saumure pompée est stockée dans une citerne et utilisée pour le déneigement de la ville.
Les Thermes de la ville sont alimentés en eau salée par 2 sources : le puits à Muire et le Puits des Cordeliers.
Ginette
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Dimanche 12 Mai 2024
LA MAISON PASTEUR
Pasteur est né à Dole en 1822-1895, il arrive dans cette maison d’Arbois à l’âge de 8 ans.
Il aimait cette ancienne tannerie dont les terrasses donnent sur le canal.

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La maison donne l’impression qu’il vient de la quitter avec sa bibliothèque, son billard, sa chambre à coucher, sa salle à manger et surtout son laboratoire unique lieu de travail du savant. Il inventa la pasteurisation et ensuite les vaccins.
Celle-ci est léguée en 1992 à l’académie des sciences qui souhaite en faire un haut lieu du patrimoine scientifique français
Mireille-Arlette-Pierre -Martial |
Lundi 13 Mai 2024
Rendez -vous au domaine Jacques Tissot à Arbois, domaine crée en 1962, culture raisonnée de vigne qui s'étend sur 30 hectares.
Les cépages : pour le vin blanc chardonnay, savagnin.
Pour le vin vin rouge du poulsard, du trousseau ou du pinot noir seuls ou assemblés.
Le vin jaune, cépage unique de savagnin élevé 6ans et 3 mois en fût de chêne, sans soutirage, sous un voile naturel de levure et mis en bouteille dans un flacon de 62 cl: le clavelin.
Le vin de paille: les grappes saines sont déposées sur un lit de paille mises à sécher dans les greniers 2 à 3 mois, puis en fût de chêne pour atteindre 14,5° d'alcool. 100kg de raisins donnent environ 18 à 20 litres de jus. Le macvin est un assemblage de moût de raisin et d'eau de vie de marc, élevé 2 ans en fût de chêne pour 17° d'alcool.
L'après-midi randonnée à la cascade des Tufs: chute d'eau de la Cuisance installée au fond d'une reculée typique du Jura, au village des Planches près d'Arbois.
Puis direction le camping à la ferme des 20 lacs pour la nuit.
Nicole P
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Un joli cadeau bien mérité .
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Mardi 14 mai 2024
Tous ceux qui souhaitent voir les cascades du Hérisson ont rendez-vous à 9h pour une ballade de 3 km, afin d’accéder à la 1ère cascade : « L’éventail ».
Celles -ci se situent dans une vallée encaissée et font partie d’un grand ensemble « Vallée du Hérisson » Plateau des lacs . D’un spectacle sans cesse renouvelé au rythme de la nature, elles doivent leur existence au « Hérisson » , torrent qui prend sa source au saut Girard. Il y a 31 sauts successifs qui constituent les fameuses cascades. (Hérisson vient de « Yrisson ») qui signifiait eau sacrée.
Une fois arrivés, après moult photos, le groupe se scinde en deux. Ceux qui remontent les 3 km pour déjeuner aux camping car arrivent juste avant la pluie. Le second groupe décide de poursuivre son chemin pour voir les autres cascades, il va sans dire qu’ils reviennent en début d’après- midi ruisselants.
Marie Cécile / Jean Yves – Josiane / André
Jeudi 16 mai 2024.
Le fort des Rousses, haut lieu du comté. Ce lieu historique est la deuxième plus grande forteresse De France.
Napoléon Ier y fait étape en 1800, et c’est Napoléon III qui par sa vision stratégique, en décide sa construction.
En 1997, le fort qui est désaffecté devient une fromagerie.Jean-Charles Arnaud en est l’acquéreur.
Fils et petit-fils de producteur de comté il mesure le potentiel de ce lieu.
En 1998, 6000 meules sont raffinées dans cet édifice. 26 ans plus tard, en 2024, ce sont 190 000 meules.
Ce comté de la marque Jura Flore est reconnu comme meilleur fromage au monde en 2022 sur 1053 échantillons provenant de 11 pays.
Il détient également un palmarès unique en France, avec un total de plus de 200 médailles obtenues lors des concours agricoles de Paris.
En 2023, il est médaillé d’or pour la 11e année consécutive.
Notre visite se termine par une dégustation de trois comtés d’âge différent.
Cette dégustation nous permet de voir l’évolution du comté entre 12 et 24 mois avec une variation de couleur de texture et de goût, plus prononcé pour le plus vieux.
Merci à Corinne et Patrick pour cette découverte !
Laurence, Damien .
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