sortie organisée par Danielle et Gérard PLANCON
du mercredi 2 Octobre au samedi 12 Octobre 2024
Mercredi 2 octobre 2024 Gaillac Le rassemblement commence au Domaine de Vayssette, viticulteur France-passion, qui nous reçoit ce jour ; les arrivées se succèdent entre 10h et 14h30. Tout le monde trouve sa place, certains écornant leur pare-choc vue l’étroitesse de certains accès. Danielle et Gérard nous accueillent chaudement et nous remettent un document « faisons connaissance » avec photos et présentation des participants facilitant les contacts et/ou la reconnaissance de chacun. Une première activité nous est proposée en début d’après-midi avec la visite pédestre du domaine en deux groupes suivant la performance estimée de chacun. Cette ballade nous permet pour les moins aguerris de découvrir les différents cépages présents sur le domaine, et même de déguster certains grains présents sur les ceps et pour les autres outre la vigne les pentes escarpées du Tarn (Gérard nous avouera une montée un peu rude). Le responsable du domaine (Patrice Vayssette) nous présente ensuite son activité et ses ambitions. Domaine familial cultivé en viticulture raisonnée c’est la pleine période des vendanges réalisées en partie manuellement pour les grains les plus nobles. Le stockage et le travail du vin sont réalisés en cuve inox plus adaptées à la diversité des cépages présents sur le domaine et en particulier des ceux spécifiques à la région de Gaillac comme par exemple le Mauzac et le « loin de l’œil » pour les blancs ou le duras ou le braucol pour les rouges Suite à cette introduction nous nous retrouvons pour une dégustation de quelques uns des vins produits par le domaine. Patrice assisté de son épouse et de mère nous présente donc un ensemble de vins du perlé classique au moelleux en passant par des rouges atypiques comme le braucol, le tout accompagné de plateaux de charcuterie et fromages locaux. Chacun en profite et les échanges sont nombreux. La dégustation se termine dans la tradition des France-passion par des achats des différents crus dégustés dans la bonne humeur générale. Bonne soirée Mireille D. |
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Jeudi 3octobre 2024 Cordes sur ciel Un joyau médiéval suspendu dans le temps, l’un des plus beaux villages de France. Situé dans le Tarn, ce village perché offre une vue à couper le souffle. Il semble flotter au-dessus de la vallée et l’on comprend pleinement son nom poétique, "sur-Ciel". Son nom a été officialisé par Paul Quiles maire de cette ville pendant 25 ans. La montée vers le cœur historique est une aventure en soi. Les ruelles pavées bordées de maisons gothiques parfaitement préservées, offrent un voyage dans le temps. Chaque façade par ses détails architecturaux raconte une histoire. Ces superbes demeures sont construites entre le XIIIe et le XVe siècle par de riches marchands. Édifiées avec 3 niveaux en façade, elles permettent l’implantation de commerces au niveau 0 , la réception au 1 er niveau ( salle d’apparat) et les chambres au second niveau. Cette cité fortifiée est fondée en 1222 par le comte de Toulouse, Raymond VII, au lendemain des Croisades contre les Albigeois. À l’époque, le village naît dans un contexte de troubles religieux et politiques liés à l’hérésie cathare. Son église, la basilique Saint Michel sera construite au 14eme siècle. A retenir: sa taille est imposante et ses vitraux colorés. Conçue sur un éperon rocheux, Cordes est bâtie pour être imprenable, avec des remparts successifs, sur deux lignes. Elle est également autonome grâce à ses réserves d’eau dans chaque maison et son puits de 113m de profondeur situé sur la place de la halle nommée place de la Bride (2eme puits le plus profond de France) creusé en 1270 lors de l’agrandissement de la ville. Après avoir ravi nos yeux, avant de quitter son cœur historique, une petite halte pour ravir nos papilles au Musée de l’Art du Sucre et du Chocolat Merci à nos deux guides Elvire et Lisa Laurence |
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Vendredi 04 octobre 2024 :Trajet relativement facile entre CORDES-SUR-CIEL et l'aire de camping-cars de Pratgraussals à ALBI. Comme elle est très chargée, les « autostaristes » s'installent au fur et à mesure des places libérées par d'autres voyageurs. Après un court trajet en car, nous rejoignons à 10h30 notre guide Linda pour une visite de la Cité épiscopale via la vieille ville d'ALBI où ont vécu partiellement le peintre Henri de TOULOUSE-LAUTREC et le navigateur Jean-François de GALAUP comte de LAPEROUSE. Nous passons également devant « La maison du vieil Alby », bel exemple de maison à encorbellement et de murs à pans de bois. Pour mémoire, la ville d'ALBI se constitue vers le IXème siècle à partir de la butte castrale de CASTELVIEIL avant de s'étendre au fil des siècles sur 6 petites collines environnantes dominant le Tarn. Donc, nous commençons notre visite par la Collégiale St SALVI du Xième siècle (mélange de pierres blanches et de briques) et son cloître construit en 1270. Elle abritait des moines (qui avaient prononcé leurs vœux) et des chanoines.Nous rejoignons la place Ste Cécile (martyrisée à ROME au IIIème siècle) où se trouve la Cathédrale éponyme, plus grande cathédrale de briques au monde (longueur 113m, largeur 35m, hauteur 40 + 7m), construite entre 1282 et 1493,de style gothique méridional. Le nombre de briques nécessaires à sa construction est estimé à 11 millions, ces briques de 8 à 9kg (37 x 22 x 5,5cm) étant façonnées par des femmes et des enfants avant d'être cuites au four. L'entrée côté sud de style gothique flamboyant a été ajoutée en 1535. La flèche culmine à 78m mais ne se visite pas à cause de la présence de nichées de faucons pèlerins. Concernant l'intérieur de la Cathédrale, tout est extraordinaire : 18500m2 de peintures de style Renaissance ; grand chœur avec 2 rangées de stalles sculptées en chêne ; 72 statues d'anges dans le jubé ; 40 grandes statues dans la nef en cours de restauration ; autel à l'ouest avec grandes orgues de 1736 et Tableau du Jugement Dernier ; etc. … Retour en extérieur pour visiter le Jardin Remarquable du Palais de la Berbie dont les multiples plantes nous en mettent plein les yeux. Après le déjeuner au restaurant, l'après-midi est libre et les possibilités sont nombreuses :découverte de la ville et notamment du quartier des Cordeliers en petit train ;
visite du Musée TOULOUSE-LAUTREC situé dans le palais Berbie qui contient près de 1000 œuvres de l'artiste disparu à 37 ans après une vie pour le moins chaotique ; visite du Musée LAPEROUSE qui illustre la vie du ,navigateur disparu en mer en 1788 ; balade dans les quartiers de la halle couverte et des berges du Tarn ,etc. … Retour en car ou à pied vers l'aire de Pratgraussals pour la réunion d'information et l'apéritif collectif de 18h, tradition oblige.
Annie B. et Gérard L.
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SAMEDI 5 OCTOBRE 2024. GRAULHET Certains profitent de la matinée pour flâner, faire des courses ou aller aumarché à ALBI 15H à GRAULHET visite des métiers du cuir. Au 18ème siècle dès 1870,c’est l’essor du TEXTILE TARNAIS. Les peaux délainées (moutons,chevreaux, chèvres, sont achetées par la MEGISSERIE GRAULHETOISE. (ne pas confondre avec la Tannerie qui traite les grandes peaux (vaches, chevaux). GRAULHET devient la capitale de la BASANE. Notre jeune guide nous conduit dans les ateliers sur 3 étages. A proximité de la rivière « le dadou » ; c’est le nettoyage, le frottage et à l’étage, l’épilage,le reverdissage, le tannage, , les teintures, l’assouplissage. Toutes ces opérations se font dans l’humidité, les odeurs nauséabondes de souffre, d’excréments, de chaux, de white spirit etc. Le cuir est imperméable et imputrescible. Certaines pièces sont façonnées en imitation crocodile, autruche, lézard. Au dernier étage c’est le séchage. Les peaux suspendues et ventilées par des ouvertures à clair-voies en bois pendant 1 à 8 jours (suivant la saison). Puis c’est le classement : cuir véritable, pleine fleur, croûte de cuir (daim) ou nubuck (aspect velouté). Les belles pièces sont vendues « aux Grandes Marques » par mesure de 30,48 x 30,48 ou au poids ou à la douzaine. Les chutes sont utilisées pour des ceintures, boutons ou bijoux. Des manteaux façonnés, multi couleurs, originaux permettent de voir toutes les fantaisies possibles. La modernisation et la concurrence ont abouties à la FERMETURE DE L’EXPLOITATION en 1974, et ces confections se font maintenant, hors de nos frontières Françaises. Notre journée se termine par notre transfert à LAUTREC
Nicole P. Michèle H. Marie C. |
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Dimanche 6 Octobre 2024 Lautrec Visite de l’atelier du sabotier. Dans une rue étroite du village de Lautrec, nous visitons l’atelier du sabotier qui est toujours dans son état d’origine. Cet atelier a existé jusqu’aux années 1960. Un petit film de 20 mn nous retrace la fabrication, manuelle, d’un sabot. Sur les murs sont exposés des outils qui permettaient le travail du bois qui était encore vert. Le sabotier commençait par le creusage d’une bûche de frêne, puis la finition de la forme extérieure à l’aide du ‘’paroir’’ et de la ‘’rouanne’’ avant de procéder au polissage. Les outils d’alors permettaient la fabrication de trois paires de sabots par jour. Les machines et l’électrification ont transformé le métier et ont permis de décupler la production. A côté de l’atelier, une boutique expose des sabots provenant de plusieurs pays, avec leurs formes spécifiques, et quelques objets de bois qui sont proposés à la vente. Monique Desannaux
Le village
Après la première partie où nous n’avons vu que du bleu (pastel) Nous suivîmes notre guide sous un ciel bleu D’un ex-couvent transformé en mairie, nous démarrâmes De ce couvent de bénédictins, pour jeunes filles La révolution, passant par-là, supprima l’école des filles A côté de silos ‘’grande jarre’’, nous nous arrêtâmes Hautes de 1,70 m et au nombre de 180, elles contenaient du grain Permettant aux gens, en cas de guerre, de ne pas mourir de faim Puis nous continuâmes notre descente Nous arrivâmes à la seule porte restante Cette porte, du moyen-âge, s’appelait ‘’Porte de Caussade’’ A cette époque, se défendre n’était pas une galéjade Par un dédale de rues, l’église nous atteignîmes Après sa visite, gardée, nous repartîmes Sur le chemin de retour, et ce ne fut pas un hasard Le magasin de la femme en bleu (pastel)attira nos regards.
Daniel D
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Le moulin Spécialiste du pastel |
Jeudi 7 Octobre 2024 Castres
Après vidanges et pleins faits, chacun quitte Lautrec pour le camping de Gourjade à Castres. Le midi, ceux qui le souhaitent se retrouvent pour un repas en commun, ’’une Auberge Espagnole’’. L’après-midi, plusieurs activités en atelier sont possibles. L’atelier ‘’Cuisine’’ se compose de cinq personnes ; celui de ‘’C’est ^pas sorcier’’ cinq également ; celui de ‘’Voyages’’ cinq personnes aussi. Pour l’atelier de ‘’Développement du Club’’, neuf personnes y participent ; huit ‘’sportifs’’ ont tenté le parcours de Golf ; trois ont préféré une promenade et deux ont choisi la lecture. Et le soir, tout le monde se retrouve autour du traditionnel pot, précédé du briefing. Josianne
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Mardi 8 octobre 2024 Aujourd’hui, visite de Castres. Départ à neuf heures trente pour rejoindre ‘’Le MIREDAMES’’. C’est ce que l’on appelle un ‘’coche d’eau’’. C’est un bateau ponté, une sorte de diligence de rivière, capable de transporter 60 passagers. Nous sommes sur la rivière Agout (prononcer agoutte !) qui traverse la ville de Castre. Les rives sont bordées d’une abondante végétation où les saules, les aulnes, les platanes et d’abondants bambous s’entremêlent étroitement. Des vignes vierges profitent de ces étages pour s’y installer en longues guirlandes pourpres, c’est la saison, qui vont jusqu’au fait des arbres. Magnifique ! Nous arrivons au centre-ville de Castre et nous débarquons plein d’entrain et d’énergie pour cette journée pleine de promesses. Un ‘’arrêt technique’’ est prévu. Décidément, l’organisation de cette sortie est parfaite ! Notre guide nous rejoint et nous propose de nous emmener au travers de l’histoire de la ville. C’est une riche cité, les immeubles et les hôtels particuliers en témoignent. Les boulevards sont bordés de platanes et il fait bon s’y promener dans leurs ombres. Dommage que les voitures soient si nombreuses… Bien sûr, Jean Jaurès est là et sa statue trône sur la place principale. Pierre Fabre , célèbre pharmacien qui a initier l’industrie cosmétique est également omniprésent dans la ville. Et aussi Pierre de Fermat juriste et mathématicien. Très riche, historiquement parlant, ce voyage nous conte les tumultes catholiques/protestants qui se sont longtemps partagé la prééminence sur ces lieux. Arrêt au Restaurant des Halles pour un fameux déjeuner puis, à peine les agapes terminées c’est le départ du rallye découverte proposé par nos organisateurs. Des groupes de quatre personnes parcourent les rues à la recherche des indices nécessaires à la résolution de l’énigme proposée. Ah c’était dur ! Ah c’était long ! Ah zut ! nous y étions presque…. Mais tout le monde est ravi de cette belle course. Certains, peu attirés par la course folle, ont préféré la visite libre de quelques monuments quand d’autres ont apprécié la ballade sous les ombrages du cours Clémenceau. Enfin nous nous regroupons pour embarquer sur Le Miredames qui nous ramène près de nos véhicules. Formidable journée grâce à la méticuleuse organisation de Danielle et Gérard qui se sont tant investis. Merci à eux. Le ‘’briefing’’ habituel est peut-être un peu plus calme… L’énergie dépensée aujourd’hui devrait en faire dormir plus d’un !
François |
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Mercredi 09 octobre 2024 : Départ à 9h30 en car, direction du massif de granit du SIDOBRE, d'une surface de 120 km2, datant de 300 millions d'années. Vers 10h, arrivée au Pavillon de l'Innovation/Espace Muséologique dédié au granit local :
Vers 11h, arrivée sur le site de la carrière « PLO » avec toutes les explications nécessaires de la part de notre guide :
Nouveau transfert par car vers l'atelier de transformation des blocs de granit « GALY ». Notre guide nous accompagne toujours. L'ambiance dans l'atelier est très bruyante et très humide :
Il est alors temps de rejoindre le restaurant « Le Tilleul » où le savoureux menu met la poule à l'honneur. Nouveau transfert en car pour visiter l'église de LACROUZETTE (longueur 32,80m, largeur 16,30m, hauteur 12,60m) construite entre 1892 et 1894 et richement décorée au cours du XXème siècle par un peintre et un sculpteur. Le chœur est décoré en 1959 par le peintre Nicolaï GRESHNY (d'origine estonnienne) d'une fresque colossale sur le thème de l'Apocalypse qui comprend entre autres choses : le Christ en majesté, la femme de l'Apocalypse, la résurrection des hommes, etc. … En 1994, le sculpteur français Jacques BOURGES réalise les bas-reliefs en granit selon un procédé breveté : sur le côté gauche : les bouchardeurs, la musique, le père et le fils, les mains vers le ciel, les pierres vivantes de l'Eglise ; sur le côté droit : la Cène sur toute la longueur, le Christ se trouvant au milieu. Jacques BOURGES réalise également deux lutrins, les fonts baptismaux et un tableau symbole de paix universelle. A 15h45, nouveau transfert vers « PEYRO CLABADO », vieux village de tailleurs de pierres comportant de nombreux blocs de granit dont un de 70t qui semble être en équilibre. La pluie commençant à tomber, la visite est assez brève. L'arrêt au Lac du Merle (niveau d'eau assez bas) sera lui aussi assez bref, mais il mérite à minima une photo. Retour au camping de Gourjade à CASTRES vers 17h. A partir de18h, la pluie ayant cessé, la traditionnelle réunion d'information et l'apéritif communautaire peuvent se dérouler normalement. Annie B. et Gérard L. |
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Jeudi 10 Octobre 2024 Tôt le matin, nous prenons la direction de MAZAMET. Nous nous installons à l’aire de camping-car, au pied de la montagne noire dans un superbe cadre de verdure. Une fois de plus, Gérard nous avait quasiment privatisé l’aire, nous occupions presque tous les emplacements. Les activités du matin se sont réparties entre la montée vers la passerelle et la visite de la ville. La passerelle, site incontournable en passant à MAZAMET, longue de 118m, haute de 70m au-dessus de la vallée de l’Arnette donne quelques sensations fortes. Un prolongement a permis de visiter le très joli village médiéval de Hautpoul avec ses rues très étroites, ses belles demeures, son jardin médiéval. Accroché à son piton rocheux, il offre un panorama exceptionnel sur la vallée de l’Arnette et la ville de MAZAMET, depuis le rocher de la vierge ou les terrasses du vieux château. La ville révèle rapidement dans son architecture l’héritage de son riche passé de centre mondial du délainage au début du 20ème siècle, associé à la mégisserie. L’après-midi a été consacrée à la visite du musée de la maison du bois et des jouets. « de la forêt à l’arbre, de l’arbre au bois, du bois au jouet » Nous y entrons dans un décor de la forêt des montagnes noires. On y découvre la flore et la faune de la forêt au rythme des saisons avec une exposition de sculptures, d’animaux naturalisés (de nombreux oiseaux). Puis nous découvrons la matière noble et chaleureuse du bois ou plutôt des bois tant les essences sont variées. Ces essences travaillées par des mains d’artistes ont données une multitude d’objets, des meubles, des sculptures tel ce blouson en bois, des jouets… Le musée présente une collection exceptionnelle de plus de 2000 jouets de tout âge, de tout type, venus des régions de France et de nombreux pays. En fin de visite, un passage en salle de jeux s’impose et les plus joueurs du groupe (restés un peu adolescents…) se sont donnés à cœur joie. Marie Françoise et Patrick |
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Assemblée générale Visite du musée du verre Tous les équipages sont fin prêts . Les consignes de notre fédérateur sont très claires : départ de MAZAMET avant 8h30 !
A l'arrivée à notre destination tout est clair et tout le monde sait précisement ou se trouve son emplacement . Notre Gerard à tout prevu !
La journée du 11/10 doit s'articuler de la manière suivante : visite du musée du verre, puis ce sera la visite de la ville accompagné d'un guide. Après le déjeuner, nous nous rendrons à l'AG puis enfin, dans la soirée, nous nous dirigerons en car vers l'Hotellerie du Lac afin d'y passer notre soirée de gala.
Le départ vers le musée du Verre est à 10H. Pour atteindre cet endroit nous empruntons de jolies ruelles aux maisons anciennes (photos) ou sont d'ailleurs nées ou véçurent quelques célébrités comme Hugues AUFRAY, Claude NOUGARO, Julien LEPERS.... Le Musée du verre est composé de deux salles : dans la première, il nous ai fait un descriptif des différentes époques , tendances et origines des sujets de verre qui y sont exposés ( photos) . Dans la seconde, il nous ai expliqué les differentes methodes de travail du verre et la "vie " du verre et ses acteurs au travers de son histoire et de ses utilisations multiples .
Cette visite une fois terminée, nous enchainons, accompagnés d'un guide, sur l'exploration de la ville de SOREZE, ville nichée entre la Montagne Noire et la plaine du LAURAGAIS.
C'est à Pepin le Bref que nous devons la fondation d'une Abbaye en l'an 754. Déja à l'époque, on y travaille le cuir, le tissu ( pastel et son isatis tinctoria ).Bien des années après sa fondation, sous Louis XVI, l'Abbaye devient une Ecole dite Ecole Royale Militaire dont la renommée est connue jusqu'à Paris et même au delà de nos frontières. Y sont formés trois corps d'armée : la marine, la cavalerie et l'infanterie. En l'état cette dernière subsistera jusqu'en 1991 date à laquelle elle fermera ses portes faute de respect de certaines nouvelles normes.
Il fallu attendre 2015, pour que le Musée DOM ROBERT et le musée de l'Abbaye Ecole, lui donnent un second souffle.
Après cette belle découverte, notre guide nous fait sillonner les lieux en nous faisant admirer les jolies facades de maisons à encorbellement datant pour certaines du Moyen Age .Elle nous mène aux vestiges de l'Eglise datant de 1512 dont la cloche porte de doux nom de Martine ! Seule la messe du 15 Aout y est encore célébrée afin d'honnorer la Vierge Marie.
Pour terminer cette découverte, nous nous arretons devant la célèbre Ecole , fief du Père Lacordaire qui du reste y mourut . Il nous est permis de pénétrer dans le Grand Hall et surtout dans les salons ou les parents venaient visiter leurs enfants scolariés. A l'époque, il fallait être nantis pour prétendre à une scolarité dans cette batisse ( environ 15 000 Francs par trimestre !!! ) . C'est après cette balade historique que nous saluons notre guide en lui disant : Adissiatz , au revoir en Occitan.
Il nous fallait rentrer pour déjeuner afin de mieux repartir : l'heure de l'AG se profilait . Nos hôtes nous attendaient à 14H dans un des salons de l'Abbaye Ecole.
Nous avons mis à profit cette réunion pour faire notre "photo de famille" sur le peron de ce lieu, d'autant que nous avions un temps magnifique . Nous sommes donc tous radieux !
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Repas de gala avec animation musicale et soirée dansante La journée n'etait pourtant pas terminée. Il nous fallait aller enfiler nos souliers vernis et nos tenues de gala. Nous avions une soirée à l'Hotellerie du Lac située non loin du Lac de St Féréole. C'est en bus que nous nous y sommes rendus, tout de nos beaux habits vêtus ! Le repas et la soirée dansante furent une parfaite réussite, à la hauteur de nos épatants GO , Danielle et Gerard, qui du reste ont été mis à l'honneur pour leur accueil et dévouement . Encore BRAVO à eux .
Marie Christine Gilbert |
Samedi 12 Octobre 2024 Sorèze Dernière matinée, dernières découvertes. Certains équipages ont déjà pris la route... Après un séjour déjà minutieusement programmé et une soirée gala la veille, la curiosité l'emporte pour ces deux dernières visites : le musée Dom Robert et l'Abbaye école. Hélène Un peu d’histoire, La première abbaye a été construite à partir de 754 sur ordonnance de Pépin LE BREF. Par la suite l’abbaye fera l’objet d’assauts et de pillages. Ce sont les bénédictins qui vont la reconstruire au début du 10ème siècle. En 1571, Les protestants vont assiéger Sorèze et détruire entièrement l’abbaye. Et à partir de 1638, les bénédictins vont se remettre à l’ouvrage pour une ultime reconstruction. Ils vont ouvrir un séminaire en 1682. Ce séminaire formera les prêtres et les moines. La renommée de l’école est telle que Louis XVI en fait une école royale militaire en 1776. A la fermeture de l’école militaire en 1854, l’école devient privée, gérée par les dominicains sous la direction d’Henri LACORDAIRE Et en 1852 ce sont les dominicains qui vont s’installer dans l’abbaye, ils vont poursuivre l’activité d’enseignement jusqu’en 1993. Depuis cette date, l’abbaye est devenue propriété d’un syndicat mixte de collectivités locale de Sorèze. Il y a installé ses bureaux et accueille différentes manifestations. L’abbaye abrite également le musée de tapisserie Dom ROBERT.
La visite, Située au cœur de la ville de Sorèze, entourée d’un magnifique parc au pied des montagnes noires, l’abbaye doit sa renommée au mode d’enseignement qu’elle mit en place sous la conduite des bénédictins, puis des dominicains. La visite nous a permis d’imaginer la vie scolaire. Une vie régie par une discipline stricte, en témoigne les uniformes, les conditions de vie avec un confort modéré. En exemple des chaises qui servaient à la fois pour s’asseoir mais aussi de porte manteau et de siège de toilettes. Le passage dans le bureau du directeur, Henri LACORDAIRE, était le plus souvent craint car pas un signe de récompense. Toutefois l’école était aussi d’avant-garde, non seulement dans l’enseignement, mais dans l’hébergement avec l’attribution de cellules individuelles pour les élèves en fin de parcours. Comme bien souvent dans ces conditions de vie réglées, les élèves trouvaient à s’amuser avec leur devise « pas vu- pas pris, pas pris- pas punis », et lorsqu’ils faisaient la courte échelle pour graver leur nom pour l’éternité sur les murs. La salle des illustres montre que l’école a accueilli sur ses bancs des générations d’élèves devenus célèbres, militaires, ministres, académiciens, scientifiques… Pour en citer quelques-uns : LAPEROUSE navigateur, Jean MISTLER ministre, secrétaire perpétuel de l’académie (dernier buste installé) plus proches de nous, Hugues AUFFRAY, Claude NOUGARO… Marie Francoise Patrick La matinée se termine au Pub St Martin, dans l'ancienne cordonnerie de l'Abbaye école, au décor original et au plafond très haut ce qui permettait, à l'époque, d'y ranger les outils. Hélène
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