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Mercredi 21 Mai 2025
Nous voici au camping de la joie à Saint Guénolé , tous ravis de nous retrouver .
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Jeudi 22 mai 2025
Après une bonne nuit au camping, nous partons par le sentier côtier, sous un beau ciel bleu, jusqu’au phare d’Eckmühl, haut de 60 mètres.
Après 272 marches et quelques arrêts, nous arrivons dans la salle d’honneur aux belles menuiseries de chêne français.
Eckmühl … ce nom n’évoque pas la Bretagne mais une bataille de l’Empire.
Ce nom a été donné au phare en hommage au maréchal Davout qui s’illustra lors de la victoire de Napoléon sur les Autrichiens en 1809 à Eckmühl, petit village de Bavière.
En reconnaissance, Napoléon le nomma « prince d’Eckmühl ».
Edifié grâce à un leg de 300 000 francs de sa fille Adélaïde qui souhaitait « compenser » les morts du champ de bataille par les vies épargnées grâce au phare.
Selon la volonté de la marquise d’Eckmühl, la tour sera composée de pierre de Kersanton et de matériaux inaltérables à l’air salin. L’intérieur est composé de plaques d’opaline.
Il est inauguré en octobre 1897 après 4 années de travaux.
Nous visitons ensuite la station de sauvetage en mer de Penmarch.
Lors de cette visite, nous nous apercevons que nous sommes le 22 mai, veille de la cérémonie du centenaire d’une catastrophe, bien vivace encore dans la mémoire collective, où naufragés et sauveteurs payèrent un lourd tribut !
Le temps était beau dans la matinée du 23 mai 1925 et de nombreux bateaux étaient sortis pour la pêche.
Vers midi, une tempête s’éleva, aussi brusque que violente.
27 hommes, pêcheurs et sauveteurs trouvèrent la mort.
L’après-midi, toujours pars le sentier côtier, nous partons pour Saint Guénolé, visiter la conserverie artisanale de poissons « l’Océane alimentaire ».
Un histoire familiale mouvementée portée par la famille de Gilles Le Guen, passionnés par la mer et leur terre natale, le pays bigouden, qui commence en 1992.
Aujourd’hui, cette entreprise emploie une vingtaine de personnes à l’année et une trentaine de saisonniers.
Cet après-midi, nous pouvons assister à la préparation des 800 kg de sardines pêchées la nuit dernière, avant la mise en bocaux qui aura lieu demain matin.
Michèle Hoizey
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Vendredi 23 mai 2025
Nous quittons PENMARCH pour rejoindre PONT-L’ABBE, cœur du pays Bigouden. Jolie ville de 8400 habitants, blottie sur sa rivière, soumise au rythme des marées. Un passage à l’office du tourisme nous permet de réaliser la promenade découverte de la ville : la place Gambetta où de déroulent les marchés, l’église Notre Dame des Carmes et son clocher à dômes superposés, le port et le pont habité (il en existe 3 en France), l’église de Lambour, dont il ne reste que les murs, la flèche du clocher et le haut des tourelles, détruites en représailles à « la révolte des bonnets rouges « en 1675, puis le château des barons du Pont en rénovation. Un passage sur la place de la République et ses halles nous permet de faire provision de fruits de mer ……trop bon !
En après-midi, nous nous retrouvons à PLOMELIN, village abritant une distillerie familiale crée par la famille LE LAY : en 1921, Frances achète un alambic pour la distillation ambulante d’eau de vie de cidre. Ses fils perpétuent la tradition et en 1986, le petit fils Guy crée « la distillerie des Menhirs » et lance le premier pommeau de Bretagne, puis la première eau de vie, nommée Lambig. En 1999, il réalise son rêve et crée le premier Whisky au blé noir, unique au monde et nommé EDDU qui signifie, blé noir en breton.
Tous les produits qui entrent dans la composition des cidre, lambig, pommeau, whisky sont issus de l’agriculture biologique ou raisonnée et viennent de la région proche. Même l’eau utilisée vient de la source puisée dans le sous-sol granitique de la distillerie.
Le produit phare étant le whisky, visiblement très renommé : on récolte le blé noir en Bretagne, on le broie, on le brasse, on le laisse fermenter. Le produit bénéficie d’une double distillation, est vieilli en fûts de chêne français puis embouteillé. Les secrets de fabrication, des mélanges ….ne nous ont pas été révélés !!
Pour les connaisseurs, le résultat est brillant, très aromatique, bref parfait !
Sobres, nous rejoignons le camping de Quimper où le briefing clôt cette journée ensoleillée.
Liliane et Gérard
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Aujourd'hui 25 mai, c'est dimanche
mais aussi, jour de la fête des mères,
au réveil, chacune des mamans l'espèrent
dans la journée, recevoir le plus beau des compliments.
Nous partons au matin, bien tranquillement
le but étant d'arriver au bon port,
suivant les indications de notre support,
au parking, près de la Forêt-Fouesnant.
Sur la route, quelques-uns se retrouvèrent,
à Bénodet, dans une biscuiterie,
ou nous fîmes provision de pâtisserie.
La route nous amena à Port la Forêt ou nous arrivèrent.
L'après-midi, nous partîmes en ordre dispersé,
à pied, faire le tour du lac,
chacun à son rythme, personne ne cala,
puis on se retrouva pour l'apéro si prisé.
Danielle et Monique
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Lundi 26 mai 2025
Matinée libre : repos pour les uns, promenade ou courses pour les autres.
En fin de matinée, transfert des camping-cars soit directement au « Camping des Sables Blancs », soit sur l'allée du Château de KERIOLET que nous allons visiter à partir de 15h. La liaison à pied entre le Camping et le Château est fastidieuse, compte tenu du manque flagrant de panneaux indicateurs.
Wilfrid, propriétaire des lieux, est notre guide et commence par un rappel historique.
Ce château, de style néo-gothique, a été construit entre 1860 et 1875 sur le site d'un ancien manoir à l'initiative de la princesse russe Zénaïde YOUSSOUPOV, celle ci-étant tombée amoureuse du Capitaine français Charles CHAUVEAU et de la Bretagne. La princesse a réussi à faire anoblir son mari qui devint Comte de CHAUVEAU et vécut à KERIOLET pendant 35 ans, son corps ayant été ensuite rapatrié en Russie et enterré à SAINT-PETERSBOURG.
En 1955, le Château échoue à l'arrière-petit-fils de la princesse, Philippe YOUSSOUPOV (entre autre assassin du moine RASPOUTINE). Celui-ci, à court de finances, vend tout ce qui est possible : meubles, statues, cheminées, terres (la surface du domaine passe de 90ha à 2ha). Le Château est abandonné par la famille YOUSSOUPOV et fait l'objet de pillages : grilles, planchers, pierres de taille, etc...
En 1972, ce qui reste du Château est acheté par un concarnois qui envisage de le raser pour faire un lotissement. Après quelques coups de pelleteuse, les travaux sont arrêtés suite à une pétition.
Le dossier reste en souffrance jusqu'en 1988, date d'achat de ce qui reste du Château de KERIOLET par l'oncle du propriétaire actuel. Il commence avec passion et courage la restauration sur la base d'une centaine de cartes postales éditées à partir de photographies prises en 1910.
La passation de propriété à Wilfrid a lieu en mars 2020, celui-ci poursuivant avec la même énergie, en famille, la restauration du rez-de-chaussée.
Les parties restaurées à ce jour et que nous visitons (hors habitation privée) sont les suivantes :
- la salle de réception avec une immense cheminée et des vitraux très lumineux côté cour intérieure, les baies extérieures étant en attente d'installation des vitraux réparés et stockés ;
- la salle d'armes avec son plafond bas à décor d'hermines ;
- le salon et la salle à manger de la princesse avec des parquets refaits et les portraits des Maîtres des lieux fin XIX ème siècle ;
- la cuisine avec ses faïences bleues à l'hermine, sa collection de bassinoires et ses casseroles en cuivre.
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La visite se poursuit côté cour intérieure :
- le donjon de 22m de haut, dont le sommet est aménagé en chambres pour saisonniers ;
- la petite tour Marie-Jeanne, domaine de la cuisinière du Château et où serait décédé le Comte Charles. Mais chut !!!
Nous descendons ensuite dans la crypte (aucun caractère religieux) qui contient la chaufferie envoyant de l'air chaud dans les différentes pièces du Château.
Une petite obole dans « l'oeuf de dinosaure » pour financer le remontage des vitraux, les autres sources de financement étant les concerts, les mariages, les reportages TV, etc …
Bien sûr, pour achever cette belle journée, à 18h30 se tient notre traditionnelle réunion d'information suivie de l'apéritif collectif.
Annie et Gérard
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7Mardi 27 mai – Concarneau et la ville close
C’est encore une journée nuageuse avec de belles éclaircies qui se profile mais la Bretagne ne serait pas, sans les imperméables et les K.Way. Pour se rendre au centre ville depuis notre camping où nous attend Thierry, notre guide, notre joyeuse équipe de Tamalous emprunte un sentier forestier, à pied ou à vélo mais pour 3 valeureux autostaristes, le VTM s’impose (véhicule terrestre à moteur).
Avant d’entrer dans la ville close, rappelons que Concarneau ou Konké Kerné en breton, signifie baie de Cornouaille. C’est une ville de 20 000 habitants qui a connu une époque florissante avec la pêche fraîche de la sardine, environ 800 bateaux et de nombreuses conserveries. Les appâts (œufs de morue) nécessaires à cette pêche arrivaient de Norvège, de même que la glace, d’où la présence d’un consulat de Norvège.
Actuellement, la pêche fraîche de la sardine c’est une vingtaine de bateaux, et la pêche au thon s’est développée. Concarneau est économiquement parlant, le 1er port thonier d’Europe. Les bateaux partent de Concarneau pour pêcher le thon au large de l’Afrique, mais ne reviennent pas. Tout est traité sur place.
L’activité principale du port est la construction et la réparation de navires, 1 500 emplois pour une cinquantaine d’entreprises. C’est aussi un port de plaisance qui abrite également des bateaux de course et notamment toute l’équipe de François Gabard.
Mais revenons à notre visite de la ville close, qui se trouve sur une île de 400 m de long sur 100 m de large, fortifiée d’1 km de remparts des 14è et 15è siècle. Deux entrées possibles, 1 par la terre et 1 par la mer.
Pour entrer dans la ville par le côté terrestre, il faut traverser 2 passages défensifs. Le 1er avec pont levis et ravelin ou « sas d’entrée » et le 2ème au niveau de la demi-lune. On peut remarquer des doubles remparts, les 1ers composés de mâchicoulis, les seconds construits pour renforcer les 1ers en raison de l’évolution de l’artillerie et notamment des canons. Le beffroi quant à lui ne date que de 1906, posé sur l’ancienne salle des gardes.
La ville se compose d’une rue principale, étroite avec de nombreux commerces, dénommée rue Vauban, mais ce dernier n’ayant apporté que des améliorations aux fortifications, une place et la Porte au vin (entrée côté mer) d’où arrivaient les bateaux de marchandises et notamment le vin de Bordeaux. L’église, quant à elle n’est plus qu’une façade flanquée d’un restant de clocher sans toiture.
A l’heure actuelle, une cinquantaine de personnes vivent dans cette ville close.
Après cette visite il est temps d’aller nous restaurer à l’Amiral où nous retrouvons le temps du repas Arlette et Martial qui avaient malheureusement dû annuler leur séjour. Le poisson est à l’honneur ainsi que le far breton.
Pour quelques uns, l’après-midi se poursuit au musée de la pêche à bord du chalutier l’Hémérica. Pour d’autres, c’est le petit train qui fait découvrir Concarneau et son bord de mer.
Chacun à son rythme reprend le chemin forestier ou le VTM, pour revenir au camping et se préparer pour le briefing de la journée, les infos du lendemain et le petit apéro . Et voilà encore une journée riche et bien remplie.
Bonne nuit et à demain pour une autre aventure.
Mireille et Pierre D.- Corinne R. et Patrick G.
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Mercredi 28 mai 2025
Matinée libre ou visite du hameau de KERASCOUÊT avec ses chaumières et ses murs constitués à l'aide de grandes pierres verticales. Pour information, le ciel est toujours menaçant, donc vêtements de pluie de rigueur.
A partIr de 12h, arrivée sur l'aire Camping-Car-Park « Les quatre Vents » de PONT-AVEN : pas d'eau propre, bornes électriques en nombre limité, pas de tracé des emplacements, à oublier.
Mais il faut changer de sujet et partir à pied pour la visite du Musée de PONT-AVEN qui présente notamment l'Ecole des peintres de la ville entre 1850 et 1950.
Pour mémoire, le nouveau Musée, inauguré en 2016, occupe une partie de l'annexe de l'Hôtel JULIA qui accueillait une grande partie de la centaine d'artistes en résidence à PONT-AVEN en 1895.
L'histoire des peintres à PONT-AVEN commence réellement en 1865 avec l'arrivée de Robert WYLIE (1839-1877), peintre anglo-américain attiré dans cette ville avec l'arrivée du chemin de fer, les multiples activités du port de commerce et la lumière de Bretagne. Il attire des confrères majoritairement américains et scandinaves. C'est la période académique.
L'arrivée de Paul GAUGUIN, en juillet 1886, marque un tournant décisif dans sa carrière et dans l'histoire de PONT-AVEN. Il avait initié à la peinture par Camille PISSARO rencontré en 1874. Avec GAUGUIN, d'autres peintres échangent leurs concepts et leur méthodes tels Emile BERNARD, Paul SERUSIER, Maurice DENIS entre autres. On passe ainsi de l'impressionnisme au symbolisme au synthétisme au cloisonisme selon les peintres et l'époque.
Bien que Paul GAUGUIN quitte PONT-AVEN (et LE POULDU) en 1894, l'aventure des peintres se poursuit jusqu'aux expositions de 1945 et 1950.
Jean DEYROLLE marque la fin de l'Ecole de PONT-AVEN vers 1950 avec son style très abstrait.
Après la visite, les Autostaristes déambulent dans le village, entre galeries d'art et biscuiteries, avant de rejoindre l'aire de camping-cars.
A 18h30 : réunion d'information de notre G.O. et apéritif collectif.
Annie et Gérard
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jeudi 29 mai 2025
Journée libre pour le transit de Pont Aven à Lamor Plage, Chaque équipage choisit sa route suivant ses envies. Pour notre part nous nous sommes arrêtés à Riec sur Belon, capital de l’huître plate : la fameuse Belon. Charmante petite ville, où l’église St Pierre sert de rond point. Son clocher ajouré est flanqué d’une tourelle qui permet d’accéder à la chambre des cloches. Chaque hameau de cette ville (5) possède une petite chapelle.
En continuant vers la côte, on rencontre le petit port d’intéret patrimonial de Brigneau, puis en remontant vers Moellan sur mer, on longeait la côte vers le port : Le Poldu où plusieurs d’entre nous se sont retrouvés pour prendre un café. Puis nous rentrons dans le Morbihan par la route côtière. Nous nous arrêtons au fort du Loch pour déjeuner, suivi d’une promenade digestive le long de la mer avant de regagner le camping La Fontaine à Lamor Plage.
Jacqueline et Josiane
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Vendredi 30 Mai 2025
Avec un beau ciel bleu pour la visite du sous-marin Le FLore avec notre Prince Consort et le musée où nous avons appris quelques notions de plongée sous-marines.
Fin de journée avec notre pot de l'amitié
Bernard, GIlbert et Yollande,
Micheline et Alain
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Samedi 31 mai 2025
Matinée libre. Plusieurs possibilités : repos, causette ou quitter le « Camping de La Falaise » à pied ou en vélo pour le marché de LOCMARIAQUER, celui-ci s'avérant très sympathique, surtout pour les amateurs d'huîtres, de coquillages et autres poissons.
Le début d'après-midi est également libre avant de partir à pied en direction de la Pointe de Kerpenhir, côté ouest de l'entrée du Golfe du Morbihan. Il faut aussi trouver la meilleure place possible pour assister à la Grande Parade de la Semaine du Golfe aux alentours de 17h.
Celle-ci compte environ 1300 bateaux à voile, de la coque de noix jusqu'aux navires-écoles en passant par les bateaux de travail, les bateaux de transport de passagers et les bateaux de plaisance.
Ils défilent sous nos yeux, venant de la pleine mer pour entrer dans le Golfe du Morbihan en profitant du célèbre courant de la Jument.
Les plus célèbres voiliers annoncés sont : le « Biche » (thonnier), « La Recouvrance », « Le Français », « L'Etoile du Roy », le 1er « Pen-Duick » d'Eric TABARLY ainsi que le « PHOENIX », bateau retenu pour la journée de navigation du 3 juin prochain.
Un peu avant 19h, retour au « Camping de La Falaise » en longeant l'immense foule qui attend les bus-navettes : bon courage !
Et comme il faut toujours une exception pour confirmer la règle, pas de réunion d'information ni d'apéritif en commun ce soir.
Annie et Gérard
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Dimanche 1er juin 2025.
Le temps est clair mais les cumulus défilent. Des courageux prennent leur petit déjeuner dehors.
Aujourd'hui direction Carnac. Mais il faut d'abord compléter les réserves et c'est la chasse aux magasins. Les adresses et les possibilités de stationnement s'échangent grâce à notre réseau "PAYS BIGOUDEN" de WhatsApp.
Midi, le temps se couvre un peu plus. Déjeuner ici ou là, au gré des stationnements possibles. Nous devons attendre 14h30 pour l'entrée au camping. Enfin nous y allons. Bon accueil, bonnes places et beaux espaces.
A 16h, la majorité du groupe se dirige vers les Alignements de Carnac. Quelques éclopés font semblant d'être trop occupés et " bullent" un peu.
Le temps se maintient toujours. Un peut frais par le surôit mais c'est clair. C'est l'essentiel.
De retour de la visite des mégalithes, le groupe s'interroge sur les raisons de ces constructions et sur la technique utilisée. Mystère, mystère...
Fin de journée avec le débriefing et le pot de l’amitié. Joyeux et animé.
François
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En bateau le 3 Juin 2025
C’est pourtant un homme des plus sérieux, mais il nous a quand même bel et bien ‘’emmené en bateau’’ !
Ah René, quelle belle journée tu nous a offert !
Je vous emmènerai, sur mon joli bateau
Voguer au fil de l’eau, Il n’est rien de plus beau
Que d’être ensemble sur un bateau à voiles, blanches
Qui frémit et se penche
Au gré du vent…
Ce mardi matin, réunion au camp pour le départ vers le Port Haliguen de la presqu’ile de Quiberon. Et c’est d’un pas bien décidé que nous marchons vers le quai d’embarquement où nous attends notre ‘’caravelle’’ du jour.
Un peu d’attente sur le môle central et voici que nous apercevons deux mâts qui se découpent au-dessus du quai. Puis c’est le bateau lui-même que nous voyons arriver, au ralenti, vers le quai d’embarquement. Et il beau ! Il est très beau !
Il s’appelle Le Phoénix, c’est un Brick construit au Danemark il y a …quelques années… Après une longue histoire internationale, le voici la propriété d’une association qui propose d’emmener des amateurs pour les initier aux plaisirs de la navigation à voile.
Embarquement du Club donc, dans la joie et la bonne humeur. Nous sortons du port, au moteur, ne prenons pas de risques inutiles et tout le monde entonne : C’est un fameux trois mâts…
Sortis du port, l’équipage commence à hisser les voiles.
La Brigantine ; Le petit Foc ; Le Petit Perroquet ; Le grand Perroquet ; Le Grand Foc ; Le Petit Hunier ; Le Grand Hunier ; La Grand voile d’étai
Et les amateurs sont invités à user des écoutes pour voir les voiles s’élever et se déployer. C’est très beau. Mais bien sur l’équipage chevronné est là pour ‘’veiller au grain. Il faut les voir se balader dans les vergues, grimper les échelles des mâts, détacher les voiles qui sont roulées au repos, puis orienter au vent. Quels acrobates !
Et nous entendons : carguer ; hisser ; serrer, choquer etc.
Mais, tiens, c’est bizarre, depuis que nous sommes à la voile, plus personne ne chante. Et certaines faces sont un peu crispées. Il y a même quelqu’un qui se tient prudemment près d’une bordée, ; au cas où…
Au moment de l’embarquement, devant la vaillance des invités, nous avons entendu le capitaine chuchoter à l’oreille de notre organisateur : bon, pour l’étape à terre, comptes tenus de la mobilité de vos amis, je pense que l’on va s’abstenir… Ah bon ?
Voici venu l’heure du déjeuner et le bateau est mis à l’ancre devant une plage de Hoëdic. Ouf ! Ça ne bouge plus.
Repos bien mérité. Chacun grignote, en fonction de son acceptation ‘’stomacale’’… Le soleil se montre un peu, il fait bon, c’est parfait.
Mais c’est déjà le retour, il faut repartir. Les voiles qui avaient été carguées pour l’arrêt sont à nouveaux dépliées, le bateau se penche, il se lance et c’est parti.
Mais le vent se lève, les nuages arrivent et cachent le soleil. Il fait moins chaud…Il fait un peu plus frais…bon, il fait froid. Les visages se cachent dans les capuches des vêtements, quelques moustaches ou barbes émergent encore, l’élégance se perd…
Plus grand monde ne papote, les déplacements sur le pont sont aléatoires dus à l’inclinaison du bateau et au tangage et même roulis qui nous perturbent.
Le retour est lent, ou bien il y a des impatients ?
Enfin, vers dix huit heures nous arrivons au port et les sourires reviennent. Au revoir au capitaine et à l’équipage, ce fut une belle journée. Une très belle journée.
Retour au camp où nous avons prévu un dernier ‘’apéro’’ mais, tiens, personnes n’en parle plus.
Chacun dans sa maison à roulette, au chaud, pour stopper les dents qui claquent et les tremblements incontrôlés.
Mais que ce fut une belle balade, que ce fut une bonne journée.
Bravo, bravo, bravo à notre propre capitaine, sans oublier sa douce moitié.
François
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Chanson du Pays Bigouden. (Sur l’air des Penn Sardines)
Écoutez le son des camions
C'est un groupe de camping caristes
Écoutez le son des camions
C'est le Club des Autostaristes
De très bon matin, y'a les courageux
Qui s'en vont aux bains pour se sentir mieux
Pendant ce temps-là, y’en a qui ronronnent
Au p'tit déjeuner si la brioche est bonne.
Puis c'est l’envolée, les sportifs foncent
A vélo à pied, ils font une ronde
Et y'a les boiteux qui les voient partir
Ils sont un peu envieux en souffrant martyr
En fin de journée, c’est le réconfort
Tous rassemblés ça papote fort
On remercie René et sa Marité
Pour ce beau voyage qu'ils nous ont concocté.
Écoutez le son des camions
C'est un groupe de camping caristes
Écoutez le son des camions
C'est le Club des Autostaristes.
François
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