Organisé par Liliane et Paul CASTRYCK
Vendredi 23 Aout 2013 Départ pour le Montcenis, après la traversée de la France et de ses paysages variés, on arrive dans les montagnes. Le massif des Mauges, la vallée de la Maurienne, tout cela avec un ciel bleu et un super soleil.Une route tortueuse nous conduit au Montcenis (2083m d’altitude), découverte de lacs d’un bleu vert. Paysages magnifiques. Samedi 24 Août 2013 Nous quittons le Montcenis, destination SIENNE. La descente du col est difficile, mais beau coup d’œil sur la montagne et la vallée. On arrive à SUZA, petit village d’Italie au creux de la montagne.On remarque les toits recouverts de lauzes en pierre. .Arrivée à SIENNE. |
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La place du PALIO |
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Dimanche 25 Août 2013
SIENNE Comment rester insensible au charme d’une citée ayant inscrit en lettres latines sur sa porte, en guise d’accueil à ses visiteurs : « SIENNE t’ouvre plus grand son cœur ».L’emblème de la louve allaitante qui avait recueilli Remus et Romulus. La ville vit confortablement du tourisme, notamment pendant la saison du célèbre Palio. C’est une course de chevaux sur la « plaza del campo ». Place immense en forme d’hémicycle au plan très incliné. Les rues sont surprenantes avec leurs lampadaires et leurs drapeaux aux couleurs de chaque quartier(17) qui a aussi un animal fétiche. Visite de la cathédrale centrale Santa Maria ( Duomo), sa façade en marbre noir et blanc dominant les toits couleur fauve de SIENNE. Elle passe pour l’un des plus splendides édifices d’Italie. Chef d’œuvre du gothique Siennois. Beaucoup à voir à l’intérieur magnifique. Pas de mots pour décrire la beauté des lieux. La remarquable chaire en marbre blanc est un chef d’œuvre de la sculpture gothique. Elle est soutenue par 9 colonnes dont 4 reposent sur des lions. La visite continue, toujours aussi émerveillés. Louisette B.
Lundi 26 Août 2013 SIENNE ROME
Nous sommes à ROME ou plutôt « ROMA » pour les puristes !La légende nous dit que Rémus et Romulus, enfants du Dieu Mars et d'une Vestale furent abandonnés dans le Tibre, rejetés sur la rive et élevés par une louve.. Romulus tua son frère et créa Rome. De nombreuses statues sont consacrées à cette légende ; Aujourd'hui nous commençons par la Cité du Vatican.L'état du Vatican le plus petit du monde, 44 ha, environ un millier d'habitants est issu des Etats de l'Eglise nés au 8è siècle et confortés par les accords du Latran en 1929.Le Pape chef de l'Eglise universelle ne pouvait appartenir à aucune nationalité. Il a son propre drapeau son hymne, ses timbres et sa monnaie. Il a ses gardes « suisses » habillés d'un uniforme pittoresque, dessiné dit-on par Michel-Ange. Nous commençons par les musées du Vatican. Ces musées abritent la collection archéologique la plus importante du monde ainsi qu'une concentration de chefs d'œuvre qui illustrent plus de 37 000 ans d'histoire et d'art: émerveillement et frustration devant ces merveilles qu'il faut admirer, pas en courant, mais en marchant vite, tapisseries immenses, galerie des cartes de 120 m de long représentant les régions où villes d'Italie fin du XVIè. Les magnifiques sculptures, « le Lacoon et ses fils », « l'Apollon du belvédère » particulièrement apprécié de ses dames !! Le « torse du belvédère » admiré par Michel-Ange. Notre guide nous confirme qu'à raison de 3mn par œuvre il faudrait au moins 8 ans pour tout admirer. Nous finissons par la Chapelle Sixtine la merveilleuse réalisation de Michel-Ange. De 1508 à 1512 il exécute avec ses élèves les fresques de la voûte : 300 personnages relatent la création du monde et l'histoire de l'humanité dans l'attente de la résurrection et de 1536 à 1541 « le jugement dernier » commandé par Clément VII au dessus de l'autel. Michel-Ange est très malade et ses personnages expriment ses souffrances et ses angoisses. Un quart d'heure pour admirer ces merveilleuse fresques parmi une foule cosmopolite et dense ce qui ne nous permet guère de nous déplacer !! De là nous partons à la Basilique St Pierre, C'est Constantin, le premier empereur chrétien qui décida en 324 de construire une église là où St Pierre avait été déposé après avoir été martyrisé. Michel-Ange et Bramante reprendrons sa construction. Elle occupe au sol 4 fois la surface de ND de Paris. En entrant on est saisi par la majesté de cette basilique, on se trouve dans la plus grande et la plus étonnante basilique du monde. Des repères placés au sol permettent de la comparer aux plus grandes églises chrétiennes.. Le baldaquin de 29 m de haut qui surmonte l'autel est élevé au dessus du tombeau de St Pierre. Parmi les chefs d'œuvre qu'elle contient nous admirons la Superbe Pieta qui fit la gloire de Michel-Ange, les monuments funéraires de plusieurs Papes, en particulier celui d'Urbain VIII.. La statue de ST Pierre en bronze, bénissant, suscite une dévotion particulière. Des fidèles du monde entier viennent caresser et baiser son pied qui est presque usé. |
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Mardi 27 Août 2013
En principe journée libre, la première journée nous a donné envie de continuer à découvrir les splendeurs de Roma. Le colisée: Cet amphithéâtre inauguré en 80 est un chef d'œuvre d'architecture antique. Des combats d'hommes et d'animaux, des duels de gladiateurs, des courses de char, des combats navals s'y déroulaient. Chaque Romain pouvait y assister une fois par an. Près du Colisée magnifique promenade dans les vestiges des forums impériaux et sur le Mont palatin l'une des 7 collines de Rome ? Berceau de la ville, là où auraient été trouvé Rémus et Romulus. Certains repartent vers le palais de Victor Emmanuel, d'autres vers le Panthéon. Cet édifice parfaitement conservé fut un temple transformé en église. On y entre par un porche à 16 colonnes de granit, monolithiques. L'intérieur une splendeur d'harmonie et de grandeur, est dominé par la coupole de diamètre égal sa hauteur.. On y trouve les tombeaux des rois d'Italie et du peintre Raphaël. Nous « trottons » tous dans Rome, le métro n'a plus de secret pour nous, on se croise, on échange nos renseignements et on repart souvent au pas de course, on veut voir le maximum de toutes ces merveilles. Surtout ne pas oublier la Fontaine de Trévi ! Grandiose monument baroque, un des sites les plus fréquentés de Rome. Et on dit qu'on doit y jeter deux pièces : une pour assurer son retour à Rome et l'autre pour exaucer un vœu. Après le repas une pluie torrentielle se met à tomber les rues se transforment en rivière et sont parcourues par d'étranges personnages roses, bleus, jaunes qui courent vite vers le métro et c'est ce que nous faisons, on continuera les visite demain ! Très fiers de retrouver notre station, on se voit mettre dehors : métro inondé !! Courageusement avec l'uniforme des touristes romains (les ponchos colorés achetés à la hâte) nous filons vers la gare. Il y aura quand même un train malgré quelques alertes aux inondations.
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Mercredi 28 Août 2013 Pas d'absents pour revoir Rome, chacun s'est fait son programme de visites : La Piazza Navonna avec la magnifique fontaine des quatre fleuves (le Danube le Gange, le Rio de la Plata et le Nil (dont la statue est voilée car les sources du Nil n'avaient pas encore été découvertes). La piazza di Spana avec le majestueux escalier de la Trinita de Monti. Les basiliques majeures méritaient aussi une visite. Ste Marie majeure, son campanile est le plus haut de Rome ; L'intérieur majestueux renferme un remarquable ensemble de mosaïques. St Jean de Latran, l'intérieur est d'une ampleur solennelle, le président de la République française appartient de droit au Chapitre et une messe est célébrée pour la France tous les 13 décembre. St Paul hors les murs, édifiée au IV IVème siècle sur la tombe de St Paul. Il aurait fallu que chacun raconte ses impressions ! Nous n'aurons pas tout vu, mais si nous avons mis notre pièce dans la Fontaine nous reviendrons ! Arrivederci Roma.
Josette B. |
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Jeudi 29 Aout 2013 Les pleins, les vides et direction Naples. Napoli. Etape à Cassino, célèbre pour une fameuse bataille durant la dernière guerre. Les français du Général Juin (qui deviendra ensuite Maréchal de France. Le dernier ?) y ont été confrontés aux troupes Allemandes bien installées dans les montagnes. Les combats y furent âpres et beaucoup de soldats y ont laissé leurs vies. A noter que c’était beaucoup de troupes Africaines qui étaient concernées. Curieusement nous voyons un grand cimetière Polonais mais rien sur les Français. Nous visitons l’Abbaye de Monte Cassino qui est monumentale. Entièrement construite en pierres taillées, soigneusement assemblées, reconstruite souvent à cause des folies guerrières, c’est un merveilleux ensemble tout blanc. Pénétrons à l’intérieur. Un cloître nous offre son calme, sa sérénité et ses colombes blanches, aussi blanches que l’Abbaye et qui semblent y être nourries par les occupants. Une église se présente en haut d’un escalier très large et cela donne vraiment le sentiment de s’élever. Physiquement certes mais pas seulement? Cette église est un gigantesque bijou ! Pas moins ! Le marbre, les dorures, les mosaïques, la nacre, les tableaux, les dimensions, les chapelles, le sol, le plafond, tout n’est que beauté. Vous êtes croyants ? vous y serez bien. Vous ne croyez pas ? Vous y serez bien aussi. C’est d’une indicible beauté et nous sommes réellement émerveillés. Vraiment ! Dieu que c’est beau ! Malheureusement, pour des problèmes d’horaire, tout le monde n’a pas pu visiter. Mais vous qui passerez près de Monte Cassino, arrêtez vous. Prenez le temps de rencontrer un lieu d’exception. Prenez le temps de laisser votre esprit s’y reposer. Vous ne le regretterez pas ! Comment, après cela, dire que nous reprenons le chemin de Naples, que nous longeons la mer sans jamais la voir, que les ‘’ordures’’ jonchent les sols et que c’est une aberration de gâcher un pays aussi beau. Allez, nous voici au camping. La porte d’entrée en est impressionnante d’étroitesse…Mais nous sommes à l’ombre, et au soleil, près de la piscine…Touto e bene…
François pour Françoise. |
Vendredi 30 Août 2013 Nous partons en bus du camping Solfatara vers la côte Amalfitaine, l’une des destinations les plus prisées de la région, qui s’étend tout en zig-zag, suspendue au dessus du golfe de Salerne sur environ 55 km, POSITANO, petit village perché sur la montagne : Avec ses innombrables escaliers très typiques, ils partent du haut du pays, coupent les ruelles, pour descendre jusqu’en bas sur la plage. A l’entrée du village, quelques marchands proposent des produits locaux : Citrons, cédrat, piments, sachets de condiments… AMALFI : La ville d'Amalfi est installée depuis le fond d'une gorge jusqu'au port, elle est dominée par le mont Cerreto (1315 m) et en recouvre une partie des parois. La beauté du site naturel, le dédale d’étroites rues médiévales escarpées en ont fait une ville classée au patrimoine de l’UNESCO depuis 1997. Amalfi est également connue pour sa production de citrons de qualité - dont est tirée une liqueur, le Limoncello Le plus célèbre monument d'Amalfi est certainement sa cathédrale de style arabo-normand avec son dôme recouvert de mosaïques de marbre. Elle se distingue de part son imposante façade, ses portails en bronze réalisés en 1066 à Constantinople, pour son très beau Cloître du Paradis et son célèbre perron. Françoise et Jean Pierre |
Dimanche 1er Septembre 2013 Bon pied, bon œil nous voila en route pour la ville de Naples avec notre guide Angelo. Grand spectacle dans le quartier antique ; drapeaux napolitains, ruelles sombres et étroites, trottoirs jonchés de poubelles débordantes, papiers……rien à voir avec le reportage du même quartier retransmis 2 jours plus tard à la télé. Puis rejoignant « La plazza Plébiscito » nous passons devant le « Castel Nuovo » , la « galléria Umberto » et ses verrières ;explications par le guide du « Pallazo réale », tour d’horizon de la place Trieste et Trento, arrêt à la cathédrale St François di Paolo. Après un temps de repos. Paul nous emmène faire un tour du cratère qui nous héberge sur sa partie sans danger, ainsi nous avons pu, en toute sécurité, observer fumerolles et bouillonnements. Nous avons compris d’où émanait cette odeur de souffre qui nous accompagnait depuis notre arrivée. Impressionnant tout de même ! A la nuit tombée nous réitérons notre promenade, sous éclairage multicolore, émotions indéfinissables ! Marie- Odile D
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Lundi 2 Septembre 2013 Ile de Capri, haut lieu du tourisme international. Située entre le golfe de Naples et le golfe de Salerno, en mer Tyrrhénienne. Départ matinal en car jusqu’au port puis embarquement pour « Isola di Capri », traversée 1h30. Arrivée à « Marina Grande », nous prenons des minibus pour accéder à Capri. Nous commençons la visite, assistés de notre guide, Angelo, très éloquent, plein d’humour, mais quelque peu autoritaire. Il nous fait découvrir l’histoire de la citée en parcourant ses ruelles ; en nous dirigeant vers " Marina Picola " côté sud, de belles villas avec jardins privatifs surplombent la mer Thyrénienne et sa côte magnifique parsemée d’ilots. La visite de Capri terminée nous reprenons le bus pour Anacapri la deuxième petite ville de l’ile. On a pu apprécier la dextérité de ces conducteurs sur la route étroite. A Anacapri un repas classique Italien nous a été servi. Puis pour certains, montée en télésiège jusqu’à Monté Solaro (589 m). On survole agréablement les jardins et une riche végétation jusqu’au sommet ou on bénéficie d’un inoubliable panorama sur l’ile, le golfe de Naples et des falaises vertigineuses. Pour ceux qui ne sont pas montés, visite de la ville, de ces boutiques et points de vue. Retour en minibus au bateau (hydrojet) 45mn. Ce fut une superbe journée. |
Mercredi 4 Septembre 2013 Départs échelonnés du parking en direction de l’embarcadère pour la SiCILE , les uns par la côte les autres par l’autoroute. Finalement tout le monde arrive au port de SAN GIOVANI, nous prenons le ferry sans attente pour MESSINA. Premières impressions sur la Sicile : Beaucoup de ville puis la très jolie route côtière nous réconcilie avec la nature. Après l’installation au camping Cirruco nous allons piquer une tête dans la mer à 23°8, dommage il y a quelques rochers, c’est quand même bien agréable. Jeudi 5 Septembre 2013 Un petit car nous emmène en deux groupes jusqu’au port de MILLAZO. Le bateau nous débarque sur l’ile de PANAREA (3km carré, 280 habitants, les panarioti) les maisons blanches le long des ruelles étroites et escarpées où seules les voiturettes électriques peuvent circuler et côtoient les nombreux piétons. Seconde ’île : STROMBOLI. Au port de San Vicenzo, deux plages de sable noir nous accueillent. L’île a une superficie de 12km carré et 407 habitants, les Stromboliani. Nous reprenons le bateau pour y souper d’une assiette de pâtes attendant la nuit pour voir la lueur rouge du cratère qui pour l’instant n’a craché que de la fumée blanche ou noire toutes les 10 à 20 minutes. Pendant que nous guettons le cratère le ciel de l’horizon s’illumine de superbes éclairs d’orage. Plusieurs d’entre nous ont laissé leurs lanterneaux ouverts. Inquiétude !!!!! Jacqueline B. |
Vendredi 6 septembre 2013 Nous repartons avec le bus jusqu’au port de Millazo où le bateau nous attend pour un périple de deux iles. La première escale LIPARI, la plus grande ile éolienne, avec sa citadelle, ses remparts, ses musées archéologiques. Nous reprenons le bateau pour VULCANO, son volcan crachant des fumerolles de souffre où l’on accède après une heure de montée. Bains de boue ou d’eau soufrée et chaude pour certains ou déambulation dans les ruelles fleuries commerçantes. |
Samedi 7 septembre 2013 Changement de cap, pour rejoindre CEFALU par la sinueuse route côtière, nous approchons de TINDARI , énorme église juchée sur un piton que l’on aperçoit à plusieurs km avec son dôme étincelant. Sanctuaire bâti au XVI siècle pour abriter l’icône de la vierge noire. Par un petit sentier nous arrivons aux ruines romaines, basilique, agora, théâtre grec au bord de la falaise. Arrêt à SAN STEPHANO di CAMESTRA, visite des magasins de céramique aux motifs de fruits. Au camping Costa Ponente, baignade bien méritée dans une eau claire à 25° Danielle C |
Dimanche 8 septembre 2013 CEFALU, but de l’étape d’hier depuis CAPO MILAZZO, est une ville qu’il vaut mieux visiter à pied car s’y aventurer dans le centre ville en CC, relève du défit dont certains se souviendront, mais que deux personnes serviables ont tiré de ce mauvais pas en aidant ces chauffeurs à manœuvrer et a les remettre sur le bon chemin en direction du camping de COSTA PONENTE, les GPS ayant perdu la boussole !! CEFALU, tire son nom du grec « Képhaloidos » signifiant tête, et cette ville est dominée par un rocher gigantesque, se voyant de très loin par la route côtière, d’ailleurs très jolie et pittoresque, rochers que quelques courageux ont commencé à gravir en empruntant un escalier de pierres s’enroulant autour de la colline pour avoir et jouir d’un superbe point de vue. D’autres ont préféré arpenter les ruelles étroites, bénéficiant ainsi d’une fraicheur bienfaisante, ruelles pavées de galets arrondis, matière première locale, bordées de hautes bâtisses où le linge séchait au balcon, et sur lesquels des pans de tissus faisaient office de stores pour se protéger du soleil. Une ruelle Mandralisca, nous a conduit à la piazza del duomo , précédée par quelques palmiers et sur laquelle s’impose la cathédrale, avec ses deux tours pointues, qui se fond, par sa couleur, dans la falaise de la Rocca. Dans le chœur, de très belles mosaïques et un immense Christ. A gauche du chœur, un autel recouvert d’argent attire l’attention par sa finesse. A signaler aussi un très beau lavoir "Lavatorio médiévale" de 1655 et restauré en 1991, fait de pierres noires. Il y règne une fraîcheur reposante et il y coule une eau pure. Une grande plage de sable déjà envahie de chaises longues attire de nombreux baigneurs. De retour au camping, chacun peut s’adonner au farniente très apprécié après ces quinze jours bien remplis de visites et de km. La plage étant tout près, l’eau si chaude, que ce serait dommage de ne pas en profiter.
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Lundi 9 Septembre 2013 La journée démarre calmement. Le camp Autostar se partage entre visite de CEFALU pour ceux qui ne l’avaient pas fait hier tandis que les autres sont restés au camping profiter de la piscine et de la plage. La destination de la journée était ISOLA DEL LA FEMINE à 85 km, ville à l’entré d’un cap, à une vingtaine de km de PALERME. La route côtière , très bonne à faire, nous permettait d’avoir vue sur mer où certains ont trouvé à TRAVIA un joli petit port de pêche, se sont baignés et ont dégusté des berniques ramassées par un pêcheur local. Cette route longeait une vaste zone industrielle suivie d’une vaste étendue maraîchère, avec culture de choux essentiellement ; des oliviers sur les coteaux et des citronniers. D’autres sont sortis à BAGHERIA faire le plein et des courses .A la station ont laissé leur CC sous bonne garde du pompiste qui leur assurait trois quart d’heure de surveillance. D’abord méfiants ils se sont rendus compte que c’était quelqu’un d’honnête. Tout le monde, au camping » La Playa » à ISOLA DEL LA FEMMINE a trouvé sa place pour trois nuits. Très rapidement des airs de musique sont sortis d’un accordéon. Puis le coup de corne bien connu de tous a retenti pour apéritif très attendu et apprécié. Jeannine et Michel B. |
Mardi 10 Septembre 2013 PalermeLa ville de Palerme, comptoir fondé par les Phéniciens, d’où son nom « Panormos » est conquise successivement par les Grecs, les Romains, les Arabes, les Normands, les Espagnols. Tout ceci concourt à faire de cette ville un étonnant style architectural. Centre politique depuis les Arabes, Palerme fait parler d’elle dans une période plus récente et donne une image de capitale du crime. Depuis 1993, les effets bénéfiques du « Printemps Palermitain » 1985-2000 avec la restauration des monuments, l’assainissement des quartiers dégradés sont encore visibles. Ce que nous pouvons constater, aujourd’hui lors de visite guidée des principaux monuments de la ville. La cathédrale :D’origine arabo-normande, elle présente un mélange étonnant de styles, chaque envahisseur ayant apporté sa touche sociétale. Elle fut construite par un archevêque Anglais sur l’emplacement d’une ancienne basilique, que les arabes avaient transformée en mosquée. Puis un italien ajouta en 1801, un énorme dôme et remania l’intérieur, d’où la disparition d’une partie de son caractère original. On y trouve à l’intérieur un magnifique autel en argent et bronze doré, la châsse en argent de la chapelle de Sainte Rosalie patronne de la cité. Sur le sol est tracée une méridienne traversant le cœur en diagonale datant de 1794 ornée de signes zodiacaux. Le Palais des NormandsFortification arabe du IXème siècle, ce palais réaménagé par les Rois Normands au XIIème siècle puis mainte fois remanié est à ce jour le siège du parlement sicilien. Au sein de cet édifice organisé autour d’une belle cour, on visite la « Cappella Palatina ». L’intérieur est tapissé d’impressionnantes mosaïques byzantines à fond d’or. Véritable bande dessinée, ces mosaïques illustrent avec luxe et force de détails exceptionnels les épisodes de la bible sous l’imposante figure du Christ situé au dessus de l’autel. Le plafond de bois est couvert de couleurs et de labyrinthiques muquarnas (caissons en stalactites) propre à l’architecture islamique. Sublime……..stupéfiant de beauté cette fusion de culture Orientale et Occidentale touche à l’excellence. Les Catacombes (Couvent des Capucins)La création de ce singulier cimetière remonte à la fin du XVIème siècle suite à l’augmentation du nombre de capucins occupant le couvent. Il fallut trouver pour leur sépulture un lieu plus décent que la fosse commune. Petit à petit la bonne société a voulu passer son éternité dans ce lieu. C’est ainsi qu’on arriva à la création de différentes sections pour les moines, les hommes, les femmes, les enfants, les vierges, les professions libérales…….Ainsi dans les galeries sont accrochés quelque 8000 corps momifiés. Les femmes sont représentées couchées, les hommes en général debout. La méthode originelle consistait à laisser les corps se dessécher sur des claies dans un espace chauffé avant de les exposer au soleil. Ce n’est que plus tard que les techniques de l’embaumement furent employées. Cette macabre coutume ne fut plus autorisée à partir de 1881. Monréale
Dans la cuvette de l’abside, le visage du Christ Pantocrator de Monréale est la plus importante icône byzantine du monde : 7m entre les mains, un visage de près de 4m de haut. Le regard sévère du Christ Pantocrator semble scruter chaque coin caché du temple et, par une curieuse illusion optique fixer les yeux du visiteur. |
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Epée offerte à la ville par Napoléon |
Mercredi 11 Septembre 2013 Palerme (suite)Nous avons quartier libre, aussi nous sommes une majorité à partir de nouveau à la découverte de Palerme. Nous voulons ressentir cette fois l’atmosphère populaire, et, en quelque sorte prendre le pouls de la ville. Nous revisitons d’une manière individuelle certains monuments survolés hier lors de la visite guidée, ou pas prévus notamment :
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Jeudi 12 Septembre 2013 La Sicile AfricaineNous quittons Palerme pour rejoindre notre étape du soir située à « San Vito lo Capo » . Pour la première fois nous nous réveillons sous la pluie. Cela va contrarier les projets matinaux que notre organisateur suggérait, passer par « Castellammare Del Golfo » ancien port de commerce de Ségeste, sa grande place, ses escaliers, son vieux château arabo- normand et surtout son petit port de pêche. La route menant à notre destination était fort plaisante et dépaysante car parfois elle laissait à penser que nous étions dans les Highlands pour certains ou au Maroc pour les autres. Mais fait rarissime en Sicile, l’espace est propre……. Par contre un temps plus clément en début d’après midi nous a permis d’apprécier la vue splendide du site de Ségeste. De son glorieux passé, il ne reste aujourd’hui qu’un temple, l’un des mieux conservé d’Italie (témoin parmi les plus significatifs de l’architecture dorique, V siècle av JC), un théâtre et quelques fragments de la muraille qui entourait la ville. René .A |
Dimanche 15 Septembre : SELINUNTE
Le départ du camping pour le site de Sélinunte , en petit train, est plutôt « folklo ». Nous traversons la ville de Marinella sous les yeux amusés des habitants, pour arriver sur le site Archéologique. Pour visiter le site grec du 7ème siècle AV. J.C., plusieurs fois détruit, il est mis à notre disposition un petit plan en français Le premier temple dédié à la déesse Héra fut relevé en 1960. Quel puzzle gigantesque pour reconstituer ce temple avec ses pierres d’origine. Il reste à côté des morceaux de colonnes cassées dont nous comprenons mieux la fabrication suite à la visite de la veille à Cave Di cusa où elles ont été taillées. Après une demi-heure de visite sur cette partie orientale du site, nous reprenons le petit train qui nous emmène à l’Acropole qui domine la mer. Quatorze colonnes ont été relevées en 1925-26 elles sont l’un des symboles de la Sicile. Ce site est vraiment spectaculaire et impressionnant par sa taille et sa situation, mais Angélo nous a manqué. L’après-midi, farniente où certain se sont taquinés aux boules, d’autres ont fait la sieste et la lessive et enfin les plus courageux sont allés à Marinella à pied. Après le briefing ,nous avons eu droit à un repas au resto du camping animé par trois biens sympathiques et talentueux musiciens Siciliens. Au menu : Pâtes aux sardines (délicieux), espadon, salade et glace Sicilienne accompagné de vin blanc et rouge. Les musiciens ; un guitariste, un joueur de mandoline de 88 ans et un ténor à la voix magnifique nous ont enchanté toute la soirée. François y a même été d’un petit coup d’accordéon. Les plus intrépides d’entre nous se mirent à danser, tango ou danses bretonnes. Des siciliens, présents dans la salle, ne demandant pas leur reste, se joignirent à nous et même invitèrent quelques-unes de nos danseuses. Une excellente et sympathique soirée dont nous nous souviendrons, surtout ceux qui avaient oublié de fermer leur lanterneaux car un violent orage nous avait gratifié de sa présence pendant que nous faisions la fête.
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Par la route du litoral. A Ségeste
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Lundi 16 Septembre : en route vers Agrigente Le temps est encore lourd mais un soleil voilé se lève. Nous reprenons la route vers Agrigente. Nous prendrons la route intérieure par monts et collines au milieu des vignes, oliviers, pâturage, champs labourés et cailloux. Nous surmonterons d’abord le petit lac d’Arancio, magnifique coin de verdure où paissent quelques moutons. Au loin nous apercevons, en, à la crête des montagnes une ligne d’éoliennes qui s’intègre bien dans le paysage. Nous arrivons, par la strada del Vino, à Sambucca qui coiffe une colline, jolie petite ville ancienne avec musée théâtre et églises. Nous y faisons un petit aller et retour involontaire, du à une erreur du GPS, dont se serait bien passé mon conducteur vue l’étroitesse des rues. A la sortie, changement de paysage, terrain montagneux et plus aride. Nous serpentons par la SS118, admirons au passage le piton Giuliana où nous ne nous aventurons pas. Les paysages sont à couper le souffle mais dans la brume et nuage et nous nous demandons ce que va faire le temps après l’orage de la nuit. De Chiusa nous photographions Guliana et son écrin naturel. Passé Compofiorte, plus d’arbre mais des pitons rocheux et pâturages desséchés et au détours de la route, un vaste panorama sur toute la région, quel ravissement. Nous arrivons à Corleone et là aussi nous nous n’y aventurons pas. Nous reprenons la SS118, Prizzi, Cianciana, le pont sur le Platoni Tous arrivent pour s’installer au camping Valle dei Templi à San Leon (Agrigente) où le terrain avait fort souffert des intempéries de la nuit mais où nous avons trouvé un très bon accueil.
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Mardi 17 Septembre visite du Site d’Agrigente Ce matin, beau temps bien venteux. Nous partons en Minibus pour la vallée des Temples et cette fois Liliane nous attend : une guide, excellente et francophone. Elle nous fit traverser le site de bout en bout, en commençant par le temple d’Héra. Nous nous rendons ensuite au temple de la Concorde, très bien conservé du fait qu’il a été transformé en église au 6ème s. après J-C. Sa fonction d’origine ne fut redécouverte qu’au 18ème s. En passant devant le mur d’enceinte notre guide nous montre des cavités à l’origine fermées, qui en fait étaient des Sépultures, qui pouvaient selon leur taille comprendre un, deux ou même trois corps. Elle n’a pas manqué de nous montrer au passage, un câprier, un pistacher, un amandier dont nous avons pu déguster quelques amandes spécialité de la ville d’Avola. Nous avons pu aussi observer des tombes paléochrétiennes, et un départ de catacombes. Nous avons ensuite découvert le reste du temple d’Eracles (Hercule) (sept colonnes plus une demie) qu’un passionné, un certain capitaine Alexandre Hard Castle a fait relever, à ses frais, au début du 20èmes. Nous avons fini par le temple de Jupiter (style Dorique) dont les inters colonnes étaient occupées par les Télamons, colossales statues (7.61m) soutenant la voute du ciel. Au bout du site, quelques vendeurs de colliers nous attendaient et quelques unes de nos moitiés y ont fait honneur. L’après midi fut consacrée au farniente; plage, boules, courses, repos ou autre activité, chacun à sa guise. Christian ,Martine D. d. E. |
Mercredi 18 septembre 2013 Nous quittons San Leone en longeant les magnifiques temples d'Agrigento pour rejoindre, dans les collines, la ville de Caltaniseta. De longs escaliers nous conduisent sur la place principale ou trône la fontaine duTriton devant la cathédrale baroque à souhait (fin 16 ème). L'ambiance est vivante et gaie dans cette ville. L'église récente San Pio X, lumineuse et simple nous repose du baroque! Nous poursuivons notre route vers ENNA, "nombril de la Sicile", perchée sur son piton à 940 m. Après le Castello di Lombardo, une plate forme nous offre un beau paysage tourmenté à plus de 300 degrés. Nous filons déjeuner au bord du lac Pergusa, mauvaise idée: on ne peut y accéder, il est entouré d'un circuit automobile !! Nous nous retrouvons tous à la VILLA ROMANA DEL CASALE au sud de PIazza Armerina, afin de découvrir des pavements de mosaïques, les photos trouvées dans les bouquins sont alléchantes et nous avons hâte d'entrer dans cette villa Romaine classique (thermes, péristyle, salles pour invités, salle de sports, de musique, pièces de vie, atrium, triclium....) de 3 500 m2, créée à la fin du 3 ième siècle après JC, appartenant à une famille aisée de l'époque. Passons sur les décors géométriques, au demeurant forts élégants et complexes pour détailler quelques sols aux scènes figuratives pleines de vie et de mouvements: la salle du cirque qui reproduit une course de chars romains, la salle des Amours pêcheurs où des bambins pêchent à la ligne, au harpon, ou jouent avec les dauphins; la salle de la petite chasse où 5 tableaux illustrent une battue, on y voit même le sang de la blessure du sanglier !; le promenoir de la grande chasse: galerie de 66 m de long et 5 ou 6 de large évoquant une scène de chasse aux animaux sauvages avec lutte entre les hommes et les fauves, mise en cage, charrettes......tout est d'un réalisme incroyable, les détails sont très riches, les expressions et les mouvements superbement rendus, on pourrait passer des heures à examiner chaque sujet et ses détails. La salle aux 10 jeunes filles en bikini pratiquant des exercices physique est bluffante....quand on pense au scandale qu'a provoqué ce petit vêtement, dans les années 1950- 1960....... On sourit! Il y a 18 siècles on connaissait déjà et sans tabou ! Et tant d'autres pièces, toutes aussi jolies les unes que les autres, nous sommes ébahis de découvrir tant de beauté et d'adresse artistique. Le temps se rafraîchit, nous sommes en petite altitude.
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Jeudi 19 septembre 2013 Nous filons vers Caltagirone, cité de la céramique. Grâce à l'argile qui abonde dans la région, cet art date d'environ 3000 ans. Les techniques et les décors ont évolué au fil des invasions et nous découvrons le monumental escalier DI SANTA MARIA DEL MONTE: 142 marches en pierre de lave dont les contremarches sont entièrement recouvertes de carreaux de mosaïques aux décors variés floraux, géométriques, animaux, personnages..... Les magasins déploient leurs céramiques, de toutes couleurs, de toutes formes, de toutes tailles, vernissées ou non....il n'y a que l'embarras du choix ! Les bâtiments de la ville portent des carreaux de céramique et au jardin de la Villa Communale nous admirons un mignon petit kiosque à musique couvert de céramiques colorées. Nous quittons cette ville propre et gaie pour rejoindre RAGUSA perchée sur son piton. Fortement endommagée par un gros séisme en 1693, elle a été reconstruite, pour la ville ancienne, selon une implantation médiévale d'aspect baroque et pour la ville nouvelle (encore plus haute !) en baroque aussi, mais une implantation plus moderne avec des rues rectilignes et larges. La visite est agréable mais sportive, il faut franchir de nombreux escaliers pour tout voir et, nous ne voyons que les extérieurs des bâtiments: églises et palais ocre-rosés chargés de statues, guirlandes et décors divers......il est 14 h, inutile donc de chercher à entrer dans les édifices, tout est fermé, c'est la sacro-sainte sieste !! Certains d'entre nous irons se "tremper" sur la côte sud ou est avant de nous retrouver à NOTO, au milieu des citronniers: c'est un vrai bonheur, leurs fleurs embaument et les beaux fruits verts font ployer les branches! En soirée, une cave de la région d'Avola, toute proche et renommée pour ses bons vins, vient à nous et nous dégustons de bons breuvages, le MANDOLINERO (vin aux amandes) semble avoir fait l’unanimité.
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Vendredi 20 septembre 2013 Après une bonne nuit, la patronne du camping nous conduit énergiquement, au volant de son mini bus, par fournées de 8, dans la ville de NOTO toute proche. NOTO: le baroque du baroque ! Construite, elle aussi après le séisme de 1693, à la mode de l'époque: rues bien droites, intersections à angles droits, monuments religieux et palais en calcaire local blanc devenu rose doré, magnifique au soleil. La rue VITTORIO EMANUELE concentre presque la totalité des bâtiments remarquables: la PORTE REALE, entrée monumentale nous y fait pénétrer et, ensuite nous nous croirions dans un décor de théâtre: les monuments nous offrent leurs élégantes tours, leurs balcons ventrus ( en gorge de pigeon) ou posés sur des statues d'angelots, de chevaux, de sirènes....Les décors sont flamboyants ! L'intérieur des églises, est, malgré tout, relativement sobre et de bon goût. La restauration récente de la cathédrale (effondrée partiellement en 1996) est plutôt réussie avec de jolis vitraux. Nous revenons à nos véhicules par le même moyen, l'orage menace, il attendra notre retour pour éclater, mais ne durera pas. L'après midi, chacun trace sa route, qui à CAVA GRANDE, plus grand canyon d'Europe, qui vers le golfe de Syracuse. Nous nous retrouvons tous à l'agrotourismo de Rinaura, près de Syracuse, dans la prairie, au milieu de jolis bougainvilliers, hibiscus et diverses plantes grasses. Liliane et Gérard.
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21 Septembre 2013.
‘’Y’a pas les oiseaux qui s’amusent Mais on a pu voir Syracuse’’
C’a y est, nous y sommes ! La chanson d’Henry court dans les têtes. Mais d’ abord le réveil. Bernard n’a pas dormi de la nuit, ou presque et Maryvonne est toute ‘’enchafouinée’’. L’autocar nous attend cependant et nous partons gaillardement le rejoindre sept cents mètres plus loin. Nous passons devant une grille d’entrée où deux chiens aboient sauvagement et nous ne pouvons retenir quelques gestes et sifflets provocateurs pour nous venger de leurs cris de la nuit. L’autocar nous dépose à l’entrée de la ville antique où nous attends EVA, notre guide. Jeanne, après ses fantaisies Pompéiennes, se prend pour une ‘’ flicquette’’ et, les bras grands ouverts, nous fait traverser la rue. La visite débute par une immense carrière de calcaire d’où ont été extraites les pierres destinées aux constructions de l’époque. Puis c’est le théâtre. Il a été, et c’est assez rare, taillé dans la masse d’une colline de pierre. Initialement construit pour accueillir quinze milles personnes, il ne reste aujourd’hui que la moitié des places. La reconversion allait bon train lorsque la préservation du patrimoine n’existait pas. Eschyle, dit on, y a fait jouer l’une de ses pièces. Quittons le théâtre et passons devant l’autel dédié à Zeus. Il est immense et Eva nous évoque les centaines de bœufs qui étaient offerts au dieu et dont les entrailles et les os finissaient dans le feu de l’holocauste (…je brule tout…). Les Romains ont bien sur fauché la ville des Grecs qui d’ailleurs l’avaient eux même fauchée aux précédents occupants mais ils y ont laissé un amphithéâtre qui était l’un des plus grands de l’Italie. Nous passons enfin devant l’oreille de Denys qui est une grotte d’où le calcaire était extrait et qui a en effet la forme d’un pavillon auriculaire. Nous y pénétrons et ne résistons pas au plaisir, sous la conduite de maestro, d’entonner l’air célèbre d’Autostar, je veux bien sur parler de la Vache aux yeux bleus. A propos de maestro, en quittant le site, nous en croisons un autre. C’est un chanteur de rue qui aurait bien sa place à Quintin et à qui nous demandons d’interpréter Vivitti crocha (nom à vérifier). C’est un air très entrainant de la Sicile que nous entendons un peu partout. Du coup l’un de nous se retrouve avec un tambourin et tout le monde chante de bon cœur et verse son obole à l’escarcelle de l’artiste qui n’en demandait pas tant. Magie des rencontres… Direction la ville actuelle par l’autocar qui nous y dépose en douceur. Visite d’un temple d’Apollon qui est, soit dit en passant, le seul dieu qui porte le même nom en Grec et en Romain. Nous allons ensuite voir la place d’Archimède, un natif de la ville, et sa superbe fontaine dédiée à Artémis. Mais cette fontaine est de mille neuf cent six et le marbre n’est que du ciment blanc….La fontaine d’Aréthuse ensuite où nous cherchons la trace des deux amoureux parmi les papyrus. Puis c’est la place du Duomo. C’est une place ovale qui fait un peu penser à la place Navonne de Rome. Une grande cathédrale y a été bâtie sur un temple. Puis c’est l’église Santa Lucia qui s’orne d’un tableau du Caravage décrivant la mise en terre de Saint Lucie. La lumière y est…lumière…Quoi dire d’autre devant tant de beauté ? Bon, assez de visite et direction le 1921. C’est un super restaurant qui nous propose un repas Sicilien digne de Top Chef assurément. Des pâtes fourrées de câpres, de raisins et parsemées d’amandes sont accompagnées d’une divine sauce. Poissons ou steak, au choix, délectent les convives et enfin, un gâteau fourré de ricotta sucrée et constellé de pistache concassées vient terminer le repas. Vins blancs et vins rouges sont délicieux et viennent effacer la dégustation hasardeuse de Noto…. Petite balade digestive mais il n’y a que les boutiques ‘’souvenirs’’ qui sont ouvertes. Certains ont pourtant la chance d’assister à l’appareillage du Ponant dans le port de Syracuse et finalement" les grands oiseaux blancs sont donc bien là", Henry. Retour vers le lieu de rendez vous du transport mais l’orage décide de nous noyer d’abord. Allez ce n’est pas si grave sinon que les lingères s’inquiètent. Christian n’aura pas de chaussettes demain…. Arrivée au camping où il n’a finalement pas plu. Ouf ! Christian est sauvé ! Jeanne repose ses petits petons dans un bain de pied. De valeureux mécaniciens s’acharnent à trouver des solutions au problème de Bernard et finalement ils en viennent à bout. Bravo à eux et spécialement à Alain, Alain, René, Jean Pierre, Patrice etc. Et soulignons la cohérence de ce groupe et l’esprit d’entre aide qui y règne. ‘’Toujours libre, jamais seul’’ trouve ici toute sa signification. Du coup, la réunion du soir est plus détendue si ce n’étaient les moustiques qui s’acharnent sur ‘’les sièges à travers les sièges’’. Vous suivez ???? |
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22 Septembre 2013. Nous voici en automne. D’ailleurs le temps nous le rappelle. Les nuages passent….. Départ ce matin pour Catania. Bernard est accompagné de ses chiens de garde qui le bordent devant et derrière au cas où….Mais Santa Lucia doit nous protéger car tout se passe bien jusqu’à destination. Ouf ! La réparation d’Alain a tenu et bien tenu. Installation au camping Jonio. Aïe aïe aïe ! Les places sont serrées, très serrées et les commentaires vont bon train. Pas de télé, pas de soleil, pas d’ombre, pas de place, pas de mer calme et bleue, pas de beau temps etc. Et l’orage s’en mêle et enferme tout le monde dans les abris à roulettes. Les oreilles de Paul doivent finir par ressembler à l’oreille de Denys…. Mais vous connaissez notre leader, il reste imperturbable. Enfin espérons le, car reconnaissons que nous ne voudrions surtout pas être à sa place. Le pot du soir nous rassemble tous et sa ‘’soupe’’ (1) nous ramène le sourire. Bon courage à vous, courageux organisateurs. Cette soupe se compose, si je ne m’abuse, de : 1 Bouteille de Cointreau 1 Bouteille de sirop de canne Le jus de 10 citrons frais 8 Litres de vin blanc pétillant. A servir, frais, à quarante convives. C’est délicieux. |
23 Septembre 2013. Aujourd’hui c’est l’ascension vers l’Etna. Un autocar nous emmène et le guide, Salvatore, est bien un gars du sud. Il en a toute la verve italienne ou sicilienne. Mais il a aussi la culture nécessaire à ce travail d’accompagnement de touristes incultes, ou presque. Quittée l’agglomération de Catane, nous arrivons sur les pentes du monstre et sommes surpris du paradoxe entre les coulées de lave, noires et dramatiques et la végétation qui lutte pour reprendre le dessus et couvrir les traces des pierres fondues. Une variété de genet, endémique de l’Etna, s’est d’ailleurs développée et ils sont actuellement en fleurs. Nous arrivons à deux milles mètres et le groupe se sépare. Les courageux, ou les optimistes, comme on voudra, décident de gagner le haut du volcan par un téléphérique d’abord et des minibus ensuite. Les autres, voyant les nuages qui cachent le sommet et la difficulté supposée de la montée, préfèrent rester avec le guide qui les emmène dans un restaurant proche où un film explicatif retrace les dernières coulées du volcan. Ca a l’avantage de clarifier un peu les idées reçues quant aux risques, quant à la vitesse de la coulée de lave, quant aux volcans éruptifs qui forment les cônes par leurs retombées et aux volcans dont la lave coule sur les bords des cratères et laisse des trainées gigantesques de pierres noires qui font penser au coke. La langue la plus entendue semble bien être le français tant les touristes de l’hexagone sont nombreux. Il fait frais. Qu’est ce que ça doit être là haut ! Nous effectuons le tour du cratère du volcan Silvestre et quelques courageux y descendent à la recherche de pierres intéressantes. Bien sur Jeanne en est et Josette pense qu’un ange spécial veille sur elle pour lui maintenir son équilibre. Bravo Jeanne ! Nous retrouvons l’autre partie du groupe qui revient enchantée de son ascension car ils ont eu la chance d’un grand soleil et d’un ciel tout bleu au dessus de la couche de nuages qui nous cachait les hauteurs. Ils sont tous enchantés et ont eu la chance de voir quatre émissions de fumée pendant leur sortie. Les photos sont allées bon train et même quand la carte SD était oubliée… Dommage pour quelque muse sur sa bombe volcanique… Direction le restaurant pour un ‘’repas de montagnard’’. C’est constitué de pizza, d’arranchi qui est un cône panné fourré de riz en sauce et d’une brioche fourrée de jambon et de béchamel. |
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Nous reprenons l’autocar pour un voyage à Taormina qui est la perle de la région et qui est considérée comme le lieu de rendez vous des ‘’gens biens’’ comme le suggère le Routard. En tous cas il y a du monde, beaucoup de monde. Taormina, c’est vrai est magnifiquement située sur des hauteurs et la vue sur la mer est splendide. Nous visitons le théâtre gréco romain et Salvatore nous en livre quelques explications comme, par exemple, le terme d’orchestre qui désigne, aujourd’hui, les places devant la scène mais qui signifiait le lieu de la danse des jeunes filles. Et d’autres termes que le monde moderne a un peu dévoyés. Culture, culture…. Inévitable tour dans la ville où les boutiques sont légions mais où le ‘’made in Sicile’’ semble un peu suspect. Retour au camping et traditionnel pot du soir avec, cette fois, et parce que Christian et Martine nous quittent demain, une cérémonie particulière. L’ensemble du groupe remet, par les mains des nouveaux arrivants, un cadeau à Liliane et à Paul. Une lampe pour que la lumière continue de les guider dans les choix des chemins de nos voyages et un peu de liquide pour humecter leurs gosiers. L’occasion est saisie d’évoquer les difficultés de la circulation et les tensions que ceci a pu créer à certains moments mais tous remercient chaleureusement Paul et son égérie pour le travail accompli. François J
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