Vous êtes ici

VERT,BLANC,NOIR,POURPRE C'EST LE PERIGORD

Sortie organisée par Sylvie, Patrick, Alexandra et Mélissa MOURRAUT,

Monsieur LABORIE et la concession SABADIN

Du 15 au 25 AVRIL 2014

 

Mardi 15 Avril 2014

Nous étions attendus sur la place principale du village en fin d’après midi, à MONBAZILLAC.

Patrick a la tenue d’été , le soleil et la chaleur sont là.

A 100 mètres : la cave de La Lande. Vignobles planté en 1937 par le grand-père de l’actuel exploitant qui nous présente ses vignes et nous explique les différentes procédures pour obtenir ce que nous allons déguster après ; sept vins différents du plus sec au liquoreux , le fameux «  Monbazillac , un  2009 et un autre de 2011.

Le plus liquoreux  demande 3 à 5 passage de cueillette à la main après avoir attendu que le botritis s’installe (pourriture noble).

Nous avons aussi apprécié les petits canapés que Sylvie et Patrick nous avaient choisi pour accompagner ces différents vins. Chacun a pu ensuite ramener un souvenir ….

Mercredi 16 Avril 2014

Deuxième jour de grand soleil

Matin : Visite guidée du château de MONBAZILLAC, habité dès le 16°siècle  par des familles protestantes. Il est maintenant propriété de la cave coopérative de Monbazillac qui l’a meublé et y a inclus un musé des vieux métiers du vin ; une salle consacrée aux documents relatifs au protestantisme.

Après midi : Nous nous rendons sur un parking de Bergerac d’où nous prenons un bus réservé  qui nous dépose au port. Une guide nous attend pour nous brosser un résumé de l’histoire de la ville.

Ce fut une ville commerçante ( bois, vin ) grâce à la Dordogne . Maintenant elle reçoit beaucoup de touristes  et des découvertes archéologiques récentes (ruisseau souterrain) ont permis d’augmenter son intérêt.

Nous partons pour BELVES et son aire de services  pour 5 jours.

Jeudi 17 Avril 2014

A partir d’aujourd’hui et jusqu’à dimanche nous allons suivre un itinéraire que nous a concocté Monsieur LABORIE, fin connaisseur des bons et beaux endroits du Périgord. Il fera le guide pendant ces quatre jours et chacun a pu apprécier sa joie de vivre communicative. Un grand merci à lui …..

Troisième jour de grand soleil.

Le matin,en trois groupes et avec trois guides , du syndicat d’initiative nous partons à la découverte de BELVES C’est une ancienne citée médiévale sur son éperon rocheux, en Périgord noir.

La ville a souffert de la lutte entre catholiques et protestants.

Au 11ième siècle le castrum est entouré d’une enceinte de pierres, protégé par 7 tours de défense et  ceinturé d’un fossé.

Le long du fossé, les manants ont creusé leurs habitations dans la roche. Le fossé a été comblé au 15ième et les halles ont été construites, restaurées depuis. Par hasard un camion a fait s’effondrer la voute d’une maison en 1998, découvrant ainsi un site archéologique majeur. Nous avons visité 8 maisons, il en existerait une vingtaine,les fouilles doivent continuer .

Un guide nous présente une maquette du castrum et rappelle que les maisons moyenâgeuses sont encore en place.

En fin de matinée : Nous partons en car à la ferme auberge de LA PLASTE.

Un menu typiquement périgourdin, royal, nous est servi : Apéritif, potage, salade de gésiers, foie gras, magrets  de canard et ses pommes de terre sarladaises, fromage , dessert , café et vins .

C’est un satisfécit général que nous manifestons à la patronne qui a cuisiné ces mets de qualité et fournis en quantité .Les vins que nous commençons à mieux connaître sont aussi fort appréciés.

Nous repartons en car pour l’Abbaye de CADOUIN.

C’est une abbaye cistercienne du12ième siècle, elle appartient au département depuis 1839.

Une visite guidée nous permet de comprendre les messages des sculptures du cloitre. Dans une salle une copie d’un supposé suaire est exposée.

Catherine J

Vendredi 18 avril 2014 : Nous partons en car à 8 h15…….Il a fallu mettre le réveil à sonner !!

Le ciel est gris et l’air est frais, mais la journée sera bonne !

Nous arrivons très vite à MONPAZIER, superbe bastide créée voilà 8 siècles (1284) par le roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine.

Une bastide est une « ville neuve » du Moyen âge, elle dispose d’un plan en damiers où rues et ruelles rectilignes s’articulent autour d’une place centrale qu’occupe une halle, le tour de la place s’orne d’arcades sous lesquelles s’abritent des commerces.

Voici la description de MONPAZIER, mais le charme en plus ! Ses pierres dorées, son calme, ses glycines et ses roses épanouies…..Quelle belle balade matinale.

Mais on nous attend au château BIRON, en limite du Périgord et de l’Agenais. Ce château imposant est plutôt déconcertant, car de style disparates et de dispositions éparses.

Sa construction, sans doute pas la première ? débute au Moyen Age (fin XI ème siècle), on en retrouve les traces dans les sous bassement, par-dessus et autour se trouvent des constructions du XVI ème puis des rajouts divers et variés jusqu’au XVIII ème.

Tous ces aménagements ont suivi l’histoire d’une seule famille, puissante, les GONTAUD-BIRON, propriétaires des lieux de la fin du XI ème siècle à 1938 (à cette date le domaine disposait encore de 10 404 hectares !). Mais le château n’a réellement été occupé à plein temps, que jusqu’en 1531, ensuite c’était un château d’apparat et de prestige permettant de maintenir le pouvoir de la famille sur la région.

Nous déambulons de la grande chapelle du début du XVI ème,  à la tour dite Anglaise avec terrasse, puis la cour d’honneur avec son vieux logis de la fin du XIV ème, un bâtiment accolé de style Renaissance couvert de tuiles plates, symbole de richesse, contenant des cheminées semblables à celles du château d’Amboise.

Au 18 ème siècle, la famille a voulu refaire BIRON dans le style de Versailles….Mais rien n’a jamais été terminé ni meublé. En tout cas c’est une vraie leçon d’architecture, ce château !

Racheté par le Conseil Général de la Dordogne en 1978, après que la grêle ait détruit 1 hectare de toitures !!! il fait l’objet d’importants travaux de rénovation.

Lilianne G.

L’après-midi : Le car nous attend pour aller au château des Milandes .

C’est en 1937 que Joséphine Baker en visite chez un ami dans le Périgord découvre ce château sur les bords de la Dordogne et dans une région très boisée. Elle le loue puis l’acquière, elle y vivra avec sa famille et ses enfants adoptés au cours e ses voyages en tournée  de part le monde.

Nous bénéficions d’une visite guidée, qui retrace la vie de cette femme, enfant pauvre de l’état de Missouri, chanteuse à 14 ans puis  artiste venue comme une curiosité des U S , femme  et mère , résistante  courageuse .

Une salle est consacrée à ses nombreuses toilettes de scène retrouvées dans les greniers après son départ. Deux salles de bains qu’elle avait fait faire aux couleurs de ses parfums préférés sont conservées. Une autre pièce qui était la nurserie des enfants, à sa période dans la résistance.

A l’extérieur, devant le château nous assistons à un spectacle de rapaces. Ils exécutent ce que leur demande le dresseur avec grâce et facilité …..Nous sommes sous le charme du lieu et la nostalgie.

Samedi 19  avril

Toujours sous le soleil.

Le car et son chauffeur,  toujours ponctuels,  nous attendent pour aller à SARLAT, capitale du Périgord noir. C’est le jour du marché.  Tout le long de la rue principale, de chaque côté se tiennent les camelots, les femmes écarquillent les yeux, il y a tant à voir, les hommes fatiguent vite .

L’église Ste Marie fut aménagée par Jean Nouvel en halle couverte. Sa porte de 7 tonnes et son ascenseur panoramique sont à voir.

Son centre-ville, d'une grande homogénéité, est ainsi composé d'un lacis de ruelles et de venelles pittoresques, de placettes ombragées, bordées d'hôtels particuliers aux toits de lauze dont les plus célèbres sont la maison de La Boétie, l'hôtel du Barry, l'hôtel de Savignac ou encore le présidial. Centre névralgique de la ville, la place de la Liberté, bordée de terrasses, est le siège du marché, où se vendent les spécialités de la région : foie gras, truffes, figues et noix. Dans son prolongement, s'ouvrent en perspective la cathédrale Saint-Sacerdos et le palais des évêques, qui rappellent que Sarlat a été cité épiscopale pendant plusieurs siècles.

Chacun déjeune à sa guise, il y a le choix de petits restaurants dans les ruelles ou ceux de la place de la Liberté.

L’après midi rendez vous à l’office du tourisme d’où une charmante guide nous emmène à travers les ruelles et venelles visiter le centre historique. C’est une ville riche vivant du commerce, de l’artisanat et maintenant du tourisme.

Nous passons au pied de la maison où est supposé être né La Boétie , maison renaissance  avec pignon sur rue.

Notre visite se termine au pied de la lanterne des morts, appelée aussi Tour St Bernard, c’était un phare pour les pèlerins  vers l’abbaye des bénédictins.

Nous retournons attendre notre car qui nous ramène à l’aire de Belves.

Catherine.J

 

 

Dimanche 20 avril

                Ce matin nous partons en bus pour la Roque-Gageac, village classé parmi les plus beaux de France, le 3ème site le plus visité après le Mont Saint Michel et Rocamadour.

                Nous embarquons sur une gabare pour 6 km5 de navigation sur la Dordogne. (Les gabares servaient au 18ème siècle à descendre les produits tirés de la forêt : le chêne pour les tonneaux et les barriques et le châtaignier pour les pieds de vigne. Une fois à destination les gabares étaient détruites et les gabariers rentraient à pied.)

 Sur notre parcours nous découvrons :

  • Le château de Malartrie de style renaissance.
  • Le château de Castelnaud, forteresse médiévale avec son donjon à mâchicoulis.
  • Les jardins de Marqueyssac qui s’étendent sur 22 ha
  • En descendant de la gabare nous reprenons le bus pour l’ Eco musée de la noix à Castelnaud la Chapelle.

 Dans cet ancien corps de ferme du 18ème nous écoutons attentivement les commentaires sur la culture du noyer et la noix du Périgord :

                Un noyer est élagué tous les cinq ans, il n’y a pas d’insecte sur l’arbre, donc pas de miel de noyer.

La noix verte  est cueillie le 24 juin pour être tranchée avant que la coque ne se forme pour faire le vin, la liqueur et la confiture.

Fin septembre, début octobre, aux premières humidités, on récolte la noix qui est ensuite mise dans des séchoirs pour passer de 30 à 12% d’humidité.

 Le cassage a lieu en janvier et l’huile est extraite au fur et à mesure des besoins.

 La coque broyée, isolant thermique, est utilisée par la NASA, elle est abrasive  et sert au sablage ou pour affiner les verres de lunettes.

 

Après midi, direction Domme où un petit train nous fait découvrir cette bastide royale du 13ème siècle.

Nous entrons par la porte des Tours qui servit de prison aux Templiers, puis la rue Eugène le Roy (auteur de Jacquou le Croquant) la halle du 16ème, l’hôtel de la Monnaie, la place de Rode (roue) c’est là qu’était infligé ce pénible supplice.

 

 

Lundi 21 avril

Après 5 jours de repos pour nos véhicules et les conducteurs, nous quittons, un à un, Belvès pour le camping de Rouffignac Saint Cernin.

En chemin, nous retrouvons quelques amis stationnés aux Eyzies pour déjeuner près d’un petit marché régional.

En fin d’après midi, après notre installation, un apéro nous est offert par les propriétaires du camping « L’Offrerie » ;

Mardi 22 avril

Nous découvrons en petit train la grotte de ROUFFIGNAC, une des plus vastes de la région avec ses 8 Km de galeries réparties sur trois niveaux pouvant atteindre une dizaine de mètres de haut et 12 de large, creusées dans un calcaire crétacé avec des nodules de silex.

                Les premiers à fréquenter cette grotte sont les ours des cavernes qui ont laissé des traces de griffes sur les parois et plafonds et des bauges (nids) dans le sol.

                158 mammouths  figurent sur les parois et plafonds ainsi que des chevaux, bisons, et bouquetins.

En sortant de la grotte, nous nous rendons à la ferme Pompougnac où le patron nous explique  le gavage des oies et canards.

                Les volatiles ont 15 semaines quand il les reçoit et le gavage dure 15 à 18 jours. Seuls les oies et les canards mâles sont gavés au maïs, on commence par un repas par jour de 280 gr pour finir par 4 repas de 280 gr environ. Les foies passent de 80 à 800 gr environ.

 

                Nous déjeunons sur place, un assortiment de produits de la ferme nous est proposé. On se régale !

                Les plus courageux rentrent à pied au camping pour une balade digestive de 4 à 5 Km, les sacs à dos bien chargés de provisions.

 

 

                Mercredi  23 avril

                Nous prenons la direction d’Eyrignac pour les Jardins du manoir,  où vécut au 17ème siècle l’écrivain Gauthier de Coste de la Calprenède à qui l’on doit l’expression « fier comme Artaban », cette phrase chargée de sens habite tous ceux qui travaillent à Eyrignac pour réaliser les sculptures végétales (art topiaire) signées il y a plus de 40 ans par le créateur Gilles Sermadiras, père de l’actuel propriétaire (la même famille vit ici depuis 500 ans).

                12 personnes dont 6 jardiniers perpétuent la tradition des jardins à la française. 20.000 heures de travail sont nécessaires chaque année pour entretenir ce jardin : 15 Km de haies à tailler, 7 ha de gazon, 300 formes de sculptures et 50.000 plants d’ifs,  buis et charmes.

                Notre guide Pauline nous emmène dans les jardins anglais du 19ème, nous admirons :

                L’allée des charmes avec sa double haie d’ifs enlacés de guirlandes de charmes tallés en spirale.

                La pagode chinoise.

                L’allée des vases.

                Les arcades néogothiques avec la statuette du « dieu du temps qui passe » retrouvée au cours des terrassements et devenue le symbole de la continuité des jardins.

                La terrasse enchantée.

                La chapelle romane, le manoir et les communs, et bien d’autres belles choses.

                C’est magnifique !...

 

 

Jeudi 24 avril

                Nous sommes à Périgueux  et nous prenons le petit train pour découvrir la ville. Son patrimoine nous ramène à l’époque fastueuse de l’empire romain avec ses nombreux vestiges romans :

Son musée gallo-romain : Vesunna (architecte Jean Nouvel),

Les vestiges du jardin des arènes.

La tour de Vésonne édifiée au 2ème siècle après J.C, il n’en reste que la cella, partie sacrée où le prêtre pénétrait pour servir la déesse celte « Tutela Vesunna » associée au culte des eaux.

L’église St-Etienne qui fut une cathédrale jusqu’en 1577, deux de ses 4 coupoles ont été détruites par les protestants.

L’actuelle cathédrale St-Front inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, élevée au Moyen Age le long de la voie romaine allant de Rodez à Cahors et à Saintes., unique par son pan coupé oriental à croix grecque dont le centre et chaque branche sont surmontés d’une coupole.

Pendant notre balade à travers les ruelles médiévales nous découvrons des maisons à pans de bois ou dotés de tours.

 

Après  midi nous reprenons nos véhicules pour ST LAURENT SUR MANOIRE, sur le parking de la Mairie, où le concessionnaire Autostar SABADIN nous offre très gentiment le pot de fin de sortie qui est abrégé par une pluie diluvienne !!

 

Vendredi  25 avril

C’est  fini, nous rentrons à la maison avec (dans la tête… !) le sentiment d’avoir vécu une sortie fort réussie

 

Nous avons apprécié la gentillesse et la disponibilité de Sylvie et Patrick et merci aussi à Alexandra et Melissa pour leur bonne humeur et leur participation.

Un merci à Monsieur LABORIE et à la société SABADIN.

 

Gisèle L.

 

Début: 
Mardi, 15 Avril, 2014 to Vendredi, 25 Avril, 2014