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BOURGOGNE BUISSONNIERE

Sortie organisée par Michèle et Christian HOIZEY

 

du 17 JUIN au 2 JUILLET 2015

Mercredi 17 juin

Comme d’habitude, les participants à la  sortie sont au rendez vous, pressés de se retrouver.

 l’effectif est au complet. nous nous retrouvons verre à la main pour écouter les consignes de  la journée du lendemain. Le pot de bienvenue nous est offert par Yves à l’occasion de son anniversaire.

Dans la soirée, les plus courageux vont assister au « Son et Lumières » à la cathédrale Saint Etienne.

 

Jeudi 18 Juin

Très souvent, quand on prononce « Auxerre » c’est le club de football (l’AJA) qui vient à l’esprit. Pendant plus de trente ans en ligue 1, ce club mondialement connu à la particularité d’être le seul club national privé, crée par un homme d’église : l’Abbé Deschamps. L’AJA rime aussi avec Guy Roux personnage emblématique et mythique, entraineur de cette équipe pendant plus de trente ans.

Mais cette ville a accueilli ou vu naitre des personnes aussi illustres en leur temps, tels que :

  • Cadet Roussel, de son vrai nom Guillaume Joseph Roussel. Il fut nommé Cadet parce qu’il était  le cadet de sa famille. Un de ses ennemis politiques composa la célèbre chanson pour se moquer de lui. Cette chanson devint une chanson de marche pour les soldats de la révolution en 1792.
  • l’Abbé Deschamps : fondateur de l’AJA.
  • Joseph Fourier : mathématicien et physicien connu pour ses nombreuses équations et découvertes mathématiques. Nombres applications technologiques (IRM par exemple) ont été réalisées grâce à ses travaux.
  • Marie Noël : grande poétesse du 20 ième siècle
  • Restif de la Bretonne : écrivain
  • François Brochet : auteur de sculptures en bois polychromées.

 

 

Auxerre  possède aussi, bien d’autres trésors d’une grande richesse patrimoniale. Nous les avons découverts lors de la visite guidée de la ville.

  • La cathédrale Saint Etienne où l’on peut admirer

* en façade de nombreuses sculptures qui expriment des scènes de la vie de l’époque.

*les vitraux des 15 et 16ième siècles

*la crypte où l’on peut voir une rarissime peinture murale du « Christ à cheval »

  • L’abbaye Saint Germain complexe monastique datant du 5ième siècle avec son église abbatiale des 13 et 14ièmes siècles la crypte carolingienne du 9ième siècle. On y trouve aussi dans ce lieu le «  Musée d’Art et d’Histoire »
  • La Tour de l’horloge et son cadran astronomique,qui fut tour à tour une prison puis beffroi et horloge.
  • Le quartier de la Marine, le quartier Saint Pierre  (ou quartier des vignerons) où l’on découvre des maisons anciennes, de caractères et à pans de bois.

Auxerre est une ville très accueillante où il fait bon flâner tant dans la ville que sur les berges de l’Yonne. Nous en garderons de  bons souvenirs.

René A

Vendredi 19 Juin

Direction Beines, où une dégustation de Chablis nous attend au domaine d’Alain Geoffroy. En attendant l’heure du rendez-vous, nous allons dans le village où une épicerie /dépôt de pain nous accueille gentiment malgré cette invasion de touriste très inattendue. Un homme âgé, un local, se désole de la désertification du village ; ‘’Je suis dans une prison ouverte’’ nous déclare t’il. Il n’y a plus de commerce, plus d’école, plus rien. Pourtant le pays respire plutôt le bien vivre et sinon l’opulence, du moins un bon niveau de vie.

Nous sommes parqués sur une exploitation vinicole et l’espace est très confortable. Emplacement délimités, eau, vidange eau grises et cassettes, et même électricité.

Le domaine Geoffroy nous propose d’abord la visite d’un très étonnant musée du tire bouchon. Quelques milliers de tire- bouchon, tous différents, sont exposés et c’est encore une preuve de l’imagination débordante des créateurs.

Dans la salle où nous allons déguster, une belle planche de noyer nous déclare ;

                        Le vin c’est la France, l’eau, la souffrance, le vin, l’espérance.

Soixante quinze pour cent du Chablis produit est vendu à l’exportation. Le reste est distribué entre restauration et particuliers.

Quatre appellations sont à distinguer : Petit Chablis, Chablis, Chablis Premier Cru et Chablis Grand Crus. Bon, il faut bien dire qu’au moins les deux premiers passent difficilement. Ils sont ‘’jeunes’’ nous dit-on. Surement ! Le premier et le grand cru nous plaisent un peu mieux. Les achats ne seront pas très intéressants pour vous Monsieur Geoffroy. Nous le regrettons d’autant plus que nous profitons de votre parking pour déjeuner tranquillement.

Vers quatorze heures, envol vers Chablis où nous trouvons un camping au bord de l’eau. C’est le Serein qui coule ici et le camp porte le même nom. Chacun trouve sa place, à l’ombre ou au soleil mais la télévision manquera à beaucoup ce soir.

Samedi 20 Juin

 

Le soleil est là, les chevennes sont à l’affût dans le serein, le camp s’éveille doucement. C’est la nature dans toute sa richesse.

Ce matin nous visitons Chablis. D’abord les coteaux avec leurs spécificités pour déterminer les différentes appellations. Puis nous traversons la ville,construite à cheval sur le Serein. Des moulins tournaient autrefois sur le bief. L’église épiscopale offre de fameuses peintures dont une est signée du célèbre Brognard.  Des traces de la ville ancienne subsistent au travers des vestiges de remparts.

Nous finissons la visite par une nouvelle dégustation de Chablis, qu’une jeune américaine nous fait découvrir, accompagné de délicieuses gougères. Retour au camping pour un repas partagé pour certains et donc bien joyeux.

L’après midi voit des courageuses arpenter sept kilomètres de coteaux pendant que d’autres, non moins courageux, s’engagent sur le chemin d’une compétition de boules.

Dans l’après midi, Monsieur Chang, toujours suivis de papa et Françoise, nous rejoint, après quelques pérégrinations bretonnes. 

Meeting du soir pendant lequel Pierre nous entonne le célèbre: Cadet-Roussel…  Pas mal Pierre, la voix est mâle et bien assurée…Et le groupe t’aide bien en reprenant en chœur la chanson. Catherine offre enfin sont apéro mais pour la clarinette, il faudra encore attendre un peu.

 

François. 

Dimanche 21 juin

Journée libre.....ouf, après toutes ces visites et dégustations, nous allons faire une bonne grasse mat.....

Le marché bourguignon de CHABLIS nous attend, et c'est un beau gros marché que nous découvrons, plein de bonnes choses à manger: notamment des fromages tels que Soumaintrain, Epoisses, Brillat-Savarin. Tous plus crémeux les uns que les autres....MIAM. Nous faisons provisions et chacun part vers le lieu de son choix.

Nombreux se retrouvent à TONNERRE pour admirer la Fosse Dionne, superbe exsurgence d'eau claire au centre d'un bassin rond, semi entouré d'un préau. L'escalier voisin nous permet d'atteindre, au sommet de la colline, l'église Saint Pierre. En descendant de l'autre coté, nous trouvons l'église Notre Dame, très dégradée, en circulant dans certaines rues, nous constatons que de nombreuses maisons sont vides et très mal entretenues....l'ambiance est un peu sinistre.

Notre chemin nous mène au château de Tanlay, un joyau de la Renaissance, aux belles peintures murales.

Puis nous rejoignons le lieu de bivouac à ANCY le FRANC, où la municipalité nous a permis de stationner sur une petite place, devant la mairie.

C'est la fête de la musique, Jeannot a sorti son accordéon et nous chantons gaiement . La soirée s’achève dans la bonne humeur.

 

Lundi 22 juin

Nous voilà partis visiter le château d'Ancy le Franc, situé à 200m, fleuron de la Renaissance en Bourgogne, chef d'œuvre de SERLIO, architecte italien, pour la famille de CLERMONT-TONNERRE, entre 1542 et 1550. Il a la particularité de compter 4 côtés égaux, formant au centre une belle cour d'honneur, les façades sont toutes identiques,  sobres à l'extérieur,  plus décorées vers la cour, en belle pierre calcaire blanche de la région.

La multitude de chambres, salons, cabinets, galeries, chapelle que nous visitons sont tous ornés de peintures murales et non de toile tendue ou tapisserie comme nous avons plutôt coutume de le voir. Ces peintures sont toutes remarquables, représentant des scènes mythologiques ou religieuses, ou encore des fleurs; les plafonds à caissons plus ou moins dorés, les sols en mosaïque de marbre, l'ensemble est vraiment magnifique.

Un petit tour dans le parc à l'anglaise nous permet de découvrir un beau plan d'eau avec son île et sur celle ci, une Petite Folie (joli bâtiment que l'on rejoignait en barque pour s' isoler), nous découvrons aussi  une exposition de sculptures modernes en métal, réparties sous les arbres.

Le château appartient, depuis 1999, à une société financière qui a engagé de gros travaux de rénovation permettant l'ouverture progressive de nouvelles salles. On ne peut que s' en réjouir, lorsque qu'on visite ce joli bijou.

Après le déjeuner,  chacun choisit sa route pour rejoindre le camping de MONBARD en Côte d'Or.

Nous sommes un petit groupe à nous retrouver à la grande forge de BUFFON, ce qui nous permet de négocier le prix d'entrée !

Crée en 1768, sur la commune de BUFFON, par le Comte de BUFFON, célèbre naturaliste originaire de la région,  région qui réunit les conditions nécessaires à la métallurgie: l'eau avec l'Armençon, le bois qui fournit l'énergie, le minerai de fer qui se trouve à quelques kilomètres. La route Paris-Lyon permettra le transport. La construction de l'ensemble montre un souci d'esthétisme  et de rationalité. On y produit du fer de bonne qualité, en barres et en tôle principalement. L’usine fonctionne 24 h sur 24 et emploie près de 400 ouvriers en 1778. Buffon offre le logement sur place à 25 ouvriers et leur famille, qui vivent du potager et des produits de la ferme située sur le site.

La forge perdurera jusqu'en 1866 avec plus ou moins de succès puis sera remplacée par une cimenterie qui sera détruite par un incendie en 1923, mettant un terme définitif à toute activité industrielle.

Notre journée bien remplie se terminera par un copieux apéritif dinatoire offert par nos amis Marie Odile et Henri en l'honneur de leur nouveau camping car !!     Merci à eux pour ce bon moment.

 

 

Mardi 23 juin

Matinée libre pour visiter Montbard, aller rouler sur le canal de Bourgogne ou tout simplement se reposer.

L'après midi, en covoiturage ou en vélo, nous nous retrouvons à l'abbaye de FONTENAY

Abbaye Cistercienne fondée en 1118 au fond d'un vallon boisé, humide et marécageux, par Saint Bernard de Clairvaux. Fondée 20 ans après Clairvaux, afin de rompre avec les dérives "mondaines" des autres ordres et notamment Cluny. Saint Bernard souhaite revenir aux préceptes de la règle de St Benoît de Nursie (vers 500 ap JC): obéissance absolue à l'abbé,  respect du silence, humilité,  équilibre entre les tâches manuelles et intellectuelles (règle comprenant 73 chapitres), (8 offices par jour).

La construction de l'abbaye répond à cette règle: simplicité et dépouillement, empreinte de mysticisme et de fonctionnalité,  on privilégie la fonction au décor.

L'abbaye bénéficie rapidement de fortes donations, les travaux avancent rapidement et elle devient très prospère, (avec des biens fonciers annexes, dont des grandes régions viticoles actuelles), comptant jusqu'à plus de 300 moines et convers. Les bâtiments de pierre ocre que nous découvrons au creux de falaises de pierres et de forêts, sont dépouillés mais bien équilibrés et de lignes pures.

 L’église abbatiale orientée à l'est, magnifique cloître sur son flanc sud et, autour de celui ci les bâtiments associés à la vie monastique (salle capitulaire et salle des moines), au dessus, le dortoir des moines, en liaison direct avec l'église. Par opposition, à l'ouest, se situe la porterie, le quartier des convers, l'accueil des visiteurs; ces 2 mondes n'étant pas amenés à se rencontrer.

Au delà,  au sud, commençait le monde du labeur avec la forge, beau bâtiment de 225 m2, comme ci-dessus à Buffon: eau+bois+minerai de fer ont permis aux moines de développer une activité industrielle rémunératrice.

Mais la richesse "amollit" les règles...!, les troubles de la guerre de 100 ans, puis les pillages, les guerres de religion, le régime de la commende (en 1547 nomination des abbés par le roi et non plus élus par la communauté des moines), tous ces faits favorisent le déclin de l'abbaye qui survient dés le début du XVII ème siècle. Les bâtiments se dégradent, sont inondés......le relâchement spirituel est à son comble (jeu, chasse, femmes....) . En 1790, les 8 derniers moines quittent les lieux.

Vendue comme bien national en 1791, elle est transformée en papeterie et c'est cette nouvelle destination qui la sauvera de la destruction pendant la révolution, elle sera papeterie jusqu'en 1903, date à laquelle un passionné d'art l'achètera, démantèlera l'usine et la restaurera afin de lui rendre sa physionomie d'origine: une abbaye.... Tâche colossale et privée récompensée par le classement au patrimoine mondial de l'UNESCO

Nous avons découvert un lieu magnifique, mystique, profond, reposant tout en nous instruisant....! Que demander de plus !

Notre journée se termine par le traditionnel briefing convivial.

Lilianne et Gérard G

Mercredi 24 Juin

 

Ce matin, nous partons à la découverte du Château de Bussy-Rabutin niché au fond d’une combe boisée de l’Auxois. Roger, comte de Bussy (1616-1693) et cousin de la Marquise de Sévigné, hérite d’un château où toute la décoration reste à faire. Exilé par le roi, ce libertin orne son château d’une multitude de portraits de grandes figures de la cour de Louis XIV, accompagnés d’inscriptions et  de devises ambivalentes qui témoignent de sa nostalgie d’être tenu éloigné de la cour royale.

L’après midi, rendez-vous pour certains au muséoparc d’Alésia pour une évocation audiovisuelle de la bataille d’Alésia qui scella  la défaire définitive de nos ancêtres gaulois.

Après un bref pèlerinage à la monumentale statue de Vercingétorix, nous nous rendons à Flavigny sur Ozerain. Là, nous terminons la journée par une flânerie dans les rues de cette charmante bourgade où les maisons multi-centenaires  nous charment comme les délicieuses friandises à l’anis fabriquées ici depuis le Moyen-âge.

Le soir venu, nous rentrons à Semur-en-Auxois pour le bivouac.

 


 

Jeudi 25 Juin

 

A 10 heures, nous regagnons à pied le centre historique de Semur-en-Auxois. Accueillis par Dame Sandrine, nous commençons par la barbacane, édifice du XVème siècle protégeant la porte Sauvigny qui abritait deux ponts-levis. Nous déambulons dans les rues aux maisons à pans de bois de la rue Buffon à la collégiale Notre-Dame, édifice majestueux construit entre 1220 et 1470.

La fin de la visite se termine par le petit train touristique qui nous transporte autour des remparts, dans la ville basse, pour admirer les tours et les vieux ponts sur l’Arençon.

 

Françoise et Jean Pierre

 

 

 

Vendredi 26 juin

 

Epoisses

 

Nous partons pour Epoisses, Il parait que le fromage est délicieux, humm… mais il s’agit aussi d’un petit village doté d'un château fortifié très imposant datant du XVe siècle, d’une église, d’un colombier. Actuellement son école communale se trouve dans l'enceinte de celui-ci. 

Son avant cour servait de refuge aux habitants d'Epoisses lors des guerres et invasions. Le pigeonnier était très important à cette époque, il signait la richesse et le prestige de la seigneurie.

Le château était constitué de 7 tours  principales, un chemin de ronde et des douves en défendaient l'approche. La tour de Condé en hommage au Grand Condé qui posséda Epoisses de 1667 à 1672.

La tour des archives, les autres tours ont été démolies pendant la révolution. La cour d’honneur a été modifiée plusieurs fois au XVIIe et XIXe siècle. Les vandales ont aussi martelé les figures et statues de l'époque symboles de puissance et de féodalité.

Des invités de marque sont passés à Epoisses (Les Ducs de Bourgogne, le roi Henri IV, Madame De Sévigné et aussi Châteaubriant).

Depuis 300 ans le château appartient à la famille (Comminges de Guitaut).

Pour info, les habitants d'Epoisses sont des Epicéens.

Nous avons terminé cette visite devant quelques toasts à l'Epoisses et un vin de Bourgogne, c’était très agréable.

Clémentine.

Massangis

 

 

C'est sous une chaleur torride que nous partons nous réchauffer un peu plus à MASSANGIS. Heureusement il y avait quelques parapluies travestis en ombrelles.

Nous visitons une ferme solaire, là, 141 hectares équipés de 700 000 panneaux solaires, de quoi produire de l'énergie pour 26 000 habitants.

Des étendues gigantesques sont  réalisées sur des terrains agricoles loués aux agriculteurs (pour théoriquement 20 ans), ces énergies nouvelles sont vendues à EDF.

Les travaux ont duré 3 ans (de 2009 à 2012), ils ont été réalisés par une main d'œuvre internationale mais majoritairement Française et Allemande.

Cette opération a coûté 150 millions d'euros. La durée de vie de ce vaste chantier est estimée à vingt ans.

Cette réalisation a pour but d'éviter la pollution de l'eau.

Clémentine.

Samedi 27 juin

 

NOYERS-SUR-SEREIN

 

Nous découvrons un ravissant petit village entouré par une rivière, Le Serein.

Hugues De Noyers, occupant ce village médiéval l'a fait fortifier par des remparts et des tours au XIIe siècle.

Trois portes permettaient d’accéder au village : La porte d'Avallon, La porte de tonnerre et une troisième porte afin de faire du négoce, du vin, du sel et du blé, d'ailleurs, nous découvrons des places qui se distinguent par les activités de l'époque, exemple : place du grenier à sel, place du marché au blé.

De belles maisons à pans de bois sont remarquées ainsi que quelques maisons bourgeoises. L’une d’elle est occupée par le poète et parolier des Roses Blanches (Charles-Louis Pothier) et plus récemment, NOYERS fut le lieu du tournage du film La Grande Vadrouille.

Au moyen-âge, 3 000 habitants vivaient à NOYERS aujourd'hui, ils ne sont plus que 600.

Ce village bucolique est classé 7ème plus beau village de France. Nous adhérons à ce choix, il est vraiment riche d'histoire et de beauté.

Dimanche 28 juin

 

Les grottes d'ARCY-SUR-CURE

 

Enfin un peu de fraicheur !  Dans la maison de CRO-MAGNON.

Nous partons à la découverte des grottes occupées par l'homme depuis plus de 200 000 ans.

C'est une grotte très complète, beaucoup de concrétions, des stalactites, des stalagmites, des lacs, mais surtout de très belles peintures rupestres. Assez récentes, la grotte du cheval a été découverte en 1946. 

Au début elles sont visitées à la bougie mais les fumés altèrent les peintures, pire encore, diverses techniques ont été essayées pour la recherche d'autres peintures, elles ont malheureusement engendrées la destruction de 80 % de ces images.

Arcy-sur-Cure ressemble à Chauvey pour ses images animalières.

Vite la sortie...  nous avons froid.

Clémentine.

Merci à Michelle et Christian pour leur gentillesse et leur disponibilité (de vrais pros)  BRAVO !

Ce dsoir nos amis régionnaux nous ont rejoint et nous avons eu droit à un concert particulier.

Lundi 29 Juin

 Aujourd’hui ce sera une journée pour l’éternité. Nous allons, en effet, visiter Vézelay,  la Colline Eternelle. Certains covoitureront en camping car, d’autres ont le courage d’y aller à pied, il y a environ trois kilomètres, et d’autres, encore, affronteront les côtes à bicyclette.

Il fait une journée superbe. Grand bleu et belle température. Tout le monde se retrouve au centre de la ville basse et nous y rencontrons notre guide. Nous gravissons lentement la grande rue qui conduit à la Basilique. Celle-ci est construite sur le fait de la colline de Vézelay d’où elle domine la campagne environnante.La grande rue offre de nombreux points d’intérêt historiques que la guide nous commente généreusement. Puis c’est la Basilique. Chef d’œuvre de l’art Roman avec un chœur gothique. Ce chœur, récemment rénové, est d’un blanc immaculé et c’est vraiment d’une grande beauté.La guide a beau expliciter les détails des sculptures et peintures, nous ne retiendrons, quant à nous, que cet élan des colonnes de pierre vers le ciel. Et nous en seront impressionnés. Plus que par les détails.

L’après midi sera partagé entre sieste et jeux de société quand soudain, la sérénité est troublée par un bruit tout à fait incongru. Un bruit de moteur. L’un de nous prépare l’arrivée de son épouse et la poussière ne résiste pas aux assauts de l’aspirateur. ‘’Femmes, femmes, femmes….’

François

 

Mardi 30 Juin

Nous quittons ASQUIN sous une chaleur caniculaire pour nous diriger vers SAINT-FARGEAU. Au passage nous visitons les carrières souterraines d’AUBIGNY qui furent exploitées depuis l’époque romaine jusqu’en 1945. Ces pierres ont été utilisées pour la construction d’une partie de l’Opéra, de l’Hôtel de ville de Paris  du CNAM, des cathédrales d’AUXERRE et de PARIS .Ce site remarquable est constitué de grandioses et impressionnantes grottes formées par l’extraction des pierres. On voit sur les voutes et les murs la trace des outils des carriers.

Ce site oublié depuis sa fermeture est remis en valeur par une association, constituée par les habitants d’Aubigny. On y découvre le dur métier de carrier mais aussi l’activité actuelle d’école de sculpture  et de tailleur de pierre.

Mercredi  1er Juillet

Ce matin nous visitons le château de SAINT-FARGEAU, situé sur les bords du LOING à 50km d’AUXERRE. Il domine la petite ville de ses hautes tours surmontées d’élégants lanternons.

Dans la cour on reste stupéfait par une telle harmonie, formée par l’alternance de briques roses et pierres blanches et l’ordonnance majestueuse du grand escalier surmonté d’une coupole. Un magnifique jardin à l’anglaise s’étend jusqu’à la ligne d’horizon.

Le château fut la propriété de plusieurs familles, comte de Bar, Toucy, Philippe de Valois, vendu en 1450 à Jacques Cœur, puis à Antoine de Chabannes suivi de René d’Anjou. Suite à la fronde la Grande Mademoiselle, cousine du roi Lois XIV, y fut exilée. Elle le transforma et l’embellit.

Propriété des Lepelletier jusqu’en 1968, il fut vendu à une société Belge pendant 10 ans. Aucun travaux n’avaient été faits depuis la dernière guerre. En 1979 il est acquis par Mrs M. et M. GUYOT qui entreprirent de le restaurer.

La canicule nous ayant terrés, qui , sous les arbres, qui  les pieds dans une bassine d'eau , nous avons renoncé à une seconde visite du château.

Le dîner nous a réunis dans le restaurant de la gare où un fameux repas nous a été servi. Dernier repas ensemble, dernière jourée ensemble,demain, très tôt pour certains, la route du retour nous attend.

 

Merci encore à Michèle et Christian pour ce très intéressant voyage.

Yves G.

 

Début: 
Mercredi, 17 Juin, 2015 to Jeudi, 2 Juillet, 2015