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LA SEINE et MARNE dans tous ses états

 

 

Sortie organisée par Michèle et Christian HOISEY

 

du 23 Mai au 3 Juin 2018

 

 

Mercredi 24 Mai 2018

Nous sommes attendus sur le parking du champ de foire.

L'entrée de ce lieu a posé pas mal de problèmes à la plupart.

 

Jeudi 24 mai 2018

Nous visitons MEAUX, ville située à une quarantaine de km à l'est de Paris, comptant 52 000 habitants, née dans une boucle de la Marne.  La position de notre stationnement nous permet de rejoindre la vieille ville à pieds, le long de la Marne, sous le soleil. Ce matin, notre guide nous fait découvrir  "la cité épiscopale".

Meaux est une ville très ancienne, avant les romains, y vivait le peuple des Meldes (d'où le nom actuel des habitants: les Meldois), après les romains et la construction de remparts et monuments, les vikings ravagent la région et la population se re-réfugie à l'intérieur des remparts. C'est au moyen âge que la ville a connu son plus grand essor, elle appartenait au Comte de Champagne qui avait choisi l'évêque comme délégué,  celui ci avait beaucoup de pouvoir et beaucoup d'argent, d'où l'importance de ces bâtiments épiscopaux: quartier réservé  à l'évêque et à son entourage ecclésiastique,  subsistent des maisons canonniales longeant les 2 rues adjacentes où résidaient les chanoines au service de l'évêque, entre ces 2 rues se situe le palais de l'évêque,  maintes fois réaménagé au gré des siècles,  bâtiment important et cossu, (où Louis XVI et sa famille ont passé une nuit de retour de Varennes, après leur arrestation), devenu musée de la ville et agrémenté d'un joli jardin à la Française réalisé par le Nôtre au 17 ème siècle, lorsque BOSSUET fût devenu l'évêque de Meaux de 1681 à 1704. Eminent orateur, il avait été chargé de ramener l'importante communauté protestante de Meaux vers l'église catholique.

La cité épiscopale est complétée par une cathédrale dédiée à Saint Etienne, débutée au 12 ème siècle elle ne sera achevée qu'au 16 ème,  de style gothique, les 5 portails sont richement décorés,  mais les sculptures ont souffert des guerres de religion particulièrement violentes à Meaux. A l'intérieur notre guide s'attarde sur 2 grosses statues de Bossuet, personnage éminemment important dans l'histoire de cette ville.

 

Après un excellent repas commun, sous une forte chaleur orageuse, nous reprenons notre visite, cette fois ci, de la vieille ville. Nous déambulons dans les petites rues et apprenons qu'en 1171, l'évêque dû partager son pouvoir avec un maire et que tout ne fut pas simple, notamment pour la circulation dans les rues avoisinant la cité episcopale, les uns revendiquant le droit de passer, les autres l'interdisant !. Nous rencontrons de jolies maisons, des immeubles anciens transformés en appartements, de beaux portails de bois travaillé. L'actuelle rue piétonne suit l'axe romain Paris-Europe de l'est. Le monumental hôtel de ville se situe sur l'emplacement d'un château fort.

Après cette journée studieuse et enrichissante, nous regagnons nos véhicules et assistons sagement au briefing.!

 

Liliane Gérard

Vendredi 25 mai 2018

 

 

   Nous partons en ccar pour le Musée de la Grande guerre. Un des plus grands musée d'Europe sur cette thématique.

   Ouvert le 11 Novembre 2011 , à proximité des deux batailles de la Marne , ce musée est implanté au pied du monument américain de Fréderick Macmonnier ,statue colossale de 21 m offerte par les citoyens américains en 1932, en mémoire des soldats tombés lors des batailles de la Marne.

   Le superbe bâtiment de 7000 m2  a été conçu par l'architecte Christophe Lab.  Élancé,en porte-à-faux il offre un point de vue panoramique depuis son toit terrasse .

   Ce musée a pour objet de transmettre au grand public, l’histoire de ce conflit 1914-18 . Son exposition permanente, aborde tous les aspects du conflit à travers une scénographie innovante :

    Reconstitution des tranchées allemande et française, avions, camions, équipements et objets  personnels des soldats. Espaces thématiques pour découvrir le rôle des USA dans la grande guerre,celui des femmes, l'évolution de l'armement, les débuts du camouflage .

   Musée interactif et très émouvant qui raconte cette terrible guerre, à travers les hommes et les femmes ayant vécu cette période tragique. Les pertes humaines de cette guerre s'élèvent à 18,6 millions de morts. Du  5 au 13 septembre 1914 à la bataille de la Marne le bilan est de 67.000 morts ,325.000 blessés et 128.000 disparus. Plus de 520.000 hommes frappés, fauchés ou touchés sur 1.660.000 impliqués .Soit un tiers des effectifs. En 4 ans plus de 375.000 visiteurs ont poussé les portes de ce musée.

     Chacun déjeune dans son ccar , et à 14h 30 visite de la Fromagerie St Faron .

   Depuis Charlemagne le Brie de Meaux ( Roi des fromages) trône à la table des rois . Depuis  plus de mille ans, les hommes se transmettent leur savoir -faire fromager. L'étape de moulage est décisive : à la main, le fromager dépose de fines couches avec une pelle à Brie, puis l’égoutte sur des nattes de roseau, et enfin le sale au sel sec, puis il est affiné pendant 4 à 9 semaines .

  Pour le Brie de Melun ( plus fort en goût ) le moulage se fait à la louche, l'affinage est plus long 18 semaines. Ce sont 2 fromages à croûte fleurie , au lait cru, estampillés «  appellation d'origine protégée ».

 A la fin de la visite nous avons le droit de déguster et de comparer les trois fromages fabriqués sur place.

  Depuis plus de 40 ans le concours national de Brie de Meaux, chaque année, en automne ,réunit d'éminents spécialistes qui délibèrent à l'aveugle sur la forme, l'aspect, la couleur, la consistance,l'odeur et le goût de ce succulent fromage.

    Pour information : le brie de Meaux pèse 2,5 à 3 Kg, pour un diamètre de 36 à 37 cm .

Les Bourgognes rouges nerveux et fruités, les Bordeaux de Pomerol ou de St Emilion font éclore toute sa délicatesse. 

 Josette et Nicole.  

 

La rose de Provins 

La tour 

Samedi 26 Mai 2018

Nous quittons MEAUX, nos organisateurs nous ont suggéré plusieurs itinéraires pour rejoindre PROVINS ce soir.

Nous passons par JOUARRE mais impossible de se garer, nous poursuivons vers COULOMMIERS où nous  nous retrouvons 5/6 C.C. sur le bord du Grand-Morin, bien à l’ombre.

Tout à côté, le parc des capucins magnifique parc public considéré comme l’un des plus beau d’Ile de France.

C’est là que la duchesse de Longueville, Catherine de Gonzague implanta son château en 1613, puis des moines capucins vinrent s’installer en 1625. On y trouve un magnifique séquoia, un févier d’Amérique et une belle quantité de cygnes , canards, jars qui se mêlent  au public.

Nous continuons par la visite de la commanderie des templiers classée monument historique depuis 1994, elle fut construite entre le 12 et 13ième et a connu 8 siècles d’occupation. Les bâtiments s’agencent autour d’une grande cour rectangulaire où se trouvent : la grange aux dimes, le pigeonnier, le logis du commandeur et la chapelle Ste Anne. A côté existe un jardin médiéval de 4000m2 comprenant un potager, un jardin de fleurs et des plantes médicinales.

Danièle et Gisèle

Dimanche 27 Mai 2018

Nous partîmes de bon matin,

Pour aller visiter Provins,

Chemin faisant nous rencontrâmes,

une agréable gente dame,

De sa ville, elle nous fit un exposé,

Se termina par des voitures anciennes sur un défilé,

Par la porte de Saint Jean nous entrâmes,

A la rencontre du comte de Champagne,

Celui ci nous ramena de Damas, la rose,

Nous nous sommes arrêtés pour la voir éclose,

Si particulière qu'offrant son odeur,

Que plus d'une en fut ravie de bonheur,

Suivant notre guide dans cette promenade,

A notre but nous arrivâmes, 

La tour César quelque soit son nom final,

Elle fut construite par Henry Le Libéral,

Bien sur nous ne pouvions pas rester au pied,

Nous entrepîimes son ascension par l'escalier,

Pour accéder au sommet,

Où nous arrivâmes bien éreintés,

A 15 kms à la ronde, nous pouvions voir,

Le domaine de ce comte qui avait tant de pouvoir,

Nous rentrâmes ensuite pour déjeuner,

L'après midi fut consacré,

Aux vols en liberté,

De rapaces et autres vautours,

Qui s'envolèrent chacun leur tour,

Provins est vraiment un bel écrin.

 

Daniel. Desannaux

 

Images de la roseraie de Provins 

Lundi 28 Mai 2018

 

‘’On est bien peu de chose, c’est mon ami la rose, qui l’a dit ce matin’’

‘’Je veux que tranquille il repose, je l’ai couché dessous les roses’’

‘’Le marin péri en septembre, et la rose le même jour

Vint finir ses jours dans la chambre, d’une fille en mal d’amour’’

 

Rose, la rose, les roses. Nous n’avons pas voulu quitter  Provins sans visiter la roseraie. En route donc pour ce lieu prometteur. Mais des travaux dans la ville nous ont fait faire quelques détours. Nous arrivons enfin et nous nous garons, assez facilement, sous les arbres accueillants.

C’est une très belle roseraie. Les yeux ne sont pas assez grands pour toutes ces beautés qui nous sont offertes. Pas énormément de parfum car il est dix heures passées et la rosée du matin l’a dissipée. Nous rejoignons notre carrosse et nous allons vers la sortie du parking.  Un panneau nous signale que ce passage est interdit aux plus de dix mètres de long. Nous en sommes loin donc nous y allons. Las, des virages très serrés nous obligent à des manœuvres compliquées qui stressent la quiétude féminine….

Nous décidons de quitter la ville et d’aller voir Rampillon où une église rermarquable est signalée. Hélas, la maréchaussée, sur les chevaux mécaniques scintillants, nous barre l’arrivée et nous devons attendre le passage d’un important groupe de cyclistes. Des enfants qui randonnent pendant huit jours. Nous finissons par avancer jusqu’à la place de l’église, but de notre visite. Les enfants y sont stationnés et le carrefour est fermé. Nouvel arrêt donc.  Nous ne verrons pas l’église et les seuls saints que nous verrons seront quelques amis du groupe qui ont été obligés de se ranger pour laisser passer le convoi des enfants.

Adieu donc Rampillon !

Une recommandation d’habitués de la randonnées en camping cars disait que pour trouver un endroit où stationner en rase campagne, il fallait chercher un étang dans une zone boisée. Et bien ça marche. Déjeuner en forêt, parmis les chants d’oiseaux , la douceur de la nature et l’ombre de arbres. Parfait !

Arrivée au camping ‘’Le Refuge’’ à Melun. Bien confortable endroit. L’orage menace et la pluie nous arrive vers dix sept heures. Heureusement, un vaste chapiteau est mis à notre disposition pour recevoir les instructions pour le lendemain. Et bien sur, un apéro convivial pour finir.

Jeanne/ Catherine/ Joël et François.

 

 

 

 

Mardi 29 Mai 2018

Sous un petit crachin (breton !)nous nous rendons sur la commune de Maincy , pour visiter le magnifique château de VAUX –LE-VICOMTE .Cette merveille est due au surintendant des Finances , Nicolas FOUQUET qui a su s’entourer d’un trio magistral :Louis LE VAU, le peintre décorateur Charles LE BRUN,et le jardinier André Le NOTRE. Le château a été achevé en 1658 sur un domaine acheté par FOUQUET en 1641.

A l’intérieur , les pièces décorées et meublées par les propriétaires successifs sont superbes :les appartements du Roi ,( antichambre , chambre et salon ), ceux du Maréchal de VILLARS ( chambre , salle des buffets ) les appartements privés ( chambre et cabinet de Nicolas FOUQUET , chambre de Mme FOUQUET, cabinet de Jean de La FONTAINE).

Au sous-sol, la cuisine mérite le détour également.

C’est un bon prétexte pour aller déjeuner soit au restaurant, soit dans les campings cars.

Au début d’après midi, le soleil est revenu. Un passage au musée des équipages permet de découvrir  de magnifiques carrosses ou voitures pour poneys, deux ou quatre chevaux, ainsi que la réplique  d’un atelier de sellerie / bourrellerie. Ensuite la perspective des jardins à la française nous invite à une grande promenade. Il faut noter que l’ensemble du jardin a été remis en état par le nouveau propriétaire  après son acquisition en 1875. Il s’agit d’Alfred SOMMIER, industriel sucrier, désireux de remettre les jardins tels que dessinés par Le NOTRE. C’est une pure merveille d’art topiaire (malgré la pyrale du buis), de massifs de fleurs, de basins, de sculptures qui s’étendent sur 300m de large et 1200m de long.  Monter jusqu’à la statue dorée d’Hercule permet d’avoir une vue d’ensemble des jardins, du grand canal et de la façade sud du château. Au retour, une photo incontournable : celle du reflet du château dans le miroir d’eau.

Il faut ensuite rejoindre les camping-cars, pour retourner à la Belle Etoile de MELUN.

Comme d’habitude, la réunion d’information et l’apéritif convivial clôturent cette belle journée.

Gérard L.

 

 

 

Le groupe devant un avion  de chasse.

 

Moteur d'avion

 

En attendant les cafés/ macarons.

Mercredi 30 Mai 2018.

Le convoi de 18 CCar s’ébranle à 9h30 pour occuper le parking habituel des cars d’employés de la SNECMA car nous visitons ce matin le musée SAFRAN de l’aéronautique et de l’espace. Nos deux guides nous séparent entre « accros techniques » et moins férus de technologie. Au final le 1° groupe est masculin (hormis Marie-Odile) et le second féminin.

La visite commence par un exposé sur l’association qui gère depuis 1985 avec ses 30 guides sur un total de160 bénévoles. Le musée expose sur le parking extérieur un avion Vautour bi-réacteur produit par Sud-Aviation et peint aux couleurs bleu-blanc-rouge car il n’a jamais effectué de mission opérationnelle mais il était affecté au centre d’essais en vol. Ses capacités ont servi de banc d’essai pour « RADAR ».

 

La visite du musée elle-même s’effectue dans le hangar de 4000m² au long périple car d’abord édifié à Istres en 1932, il a été démonté et remonté comme banc d’essai en 1945 sur son lieu actuel avant de devenir musée.

SAFRAN, dont nous visitons le musée, est un site industriel issu d’une intégration SNEGMA/SAGEM avec 3 sites principaux en IDF : Gennevilliers, Corbeil et Réau.

Leur produit phare est aujourd’hui le réacteur CFM 56 (puis LEAP) qui équipe les A320, B737, etc…

 

 

Le hall d’accueil est une galerie de portraits de tous les dirigeants depuis L.Seguin inventeur du moteur rotatif en étoile jusqu’à l’actuel.

La visite s’articule en halls successifs et chronologiques.

Le hall 1 présente une réplique du célèbre avion de Louis Blériot et une collection de moteurs en étoiles rotatifs jusque dans les années 20 puis en étoile fixe jusque les années 1940.Des noms sont évoqués : GNOME , LE RHONE, HISPANO-SUIZA….

1945 marque la nationalisation des motoristes français pour devenir SNECMA (société nationale d’études et de construction de moteurs d’avion) et un changement de technologie exposé au hall 2 avec la mise au point du turbo-réacteur dont le fameux ATAR (atelier technique en aéronautique de Rickenbach)

Un Mirage III exposé dans les airs est l’exemple d’emploi de ces technologies. Une succession de réacteurs de plus en plus puissants nous promène du Mirage au Rafale en passant par le Concorde et son moteur issu du domaine militaire.

Le hall suivant nous montre le CFMJ 6 dont le premier marché  (remotorisation des KC 135 de l’USAF) signe un succès de plus de 40000 exemplaires et une saga qui continue avec le LEAP (plus de 14000 exemplaires en commande pour l’instant).

La dernière étape nous entraine dans l’espace avec, comme souvent, un essor du au domaine militaire et ses missiles sol-air.

Le manque de temps ne nous permet pas de nous attarder sur une magnifique collection de moto.

Sitôt quittés « Le Safran », nous voilà tous alignés à Réau devant l’usine de fabrication des « Macarons de Réau ».

Zut, c’est fermé ! Il nous faut attendre l’ouverture à 13h30.

Ce macaron d’exception né en 1968 à l’abbaye de la Butte de Doue arrive à Réau en 1993. Il est craquelé sur le dessus, fondant à l’intérieur, sans crème, sans gluten, sans conservateur et décliné en 11 parfums. En 2016, naissance de macglace, crème glacée aux morceaux de macarons.

Après dégustation (miam…miam) et achatssss nous voilà partis pour Samoreau au camping municipal

Quelques curieux ont profité de la traversée de Melun pour visiter le musée de la gendarmerie

Le pot d’après-briefing célèbre pour la 3° fois  (merci François J ) Nicole P et son  guéridon particulier.

Mireille, Brigitte, Pierre et Georges.

 

Jeudi 31 Mai 2018

Nous partons en car pour la visite du château de Fontainebleau, grand château et selon notre visite guidée, ce monument est énorme, un patchwork de constructions au fil de l’histoire par ses grands constructeurs qui ont été François Ier, Henri II et IV ainsi que , ne l’oublions pas, Napoléon Bonaparte.

"Fontaine la belle eau" qui est l’origine de son nom pour une forêt de 21000 hectares permettant aux chasses royales d’avoir la continuité boisée jusqu’au domaine de Rambouillet.

Le roi chassant ; il a perdu ses chiens, et les ayant retrouvés alors qu’ils se désaltéraient à une source,  aurait lancé ce thème : « qu’elle belle eau » il n’en fallut pas plus pour qu’on nomme l'endroit Fontaine belle eau puis Fontainebleau.

Du XIIème à l’origine, les rois successifs en ont fait un lieu de résidence royale, le transformant à la mesure de l’évolution de l’architecture, François Ier avec Rosso Florantino venant de Florence, à son retour de captivité à Milan, il quittera le Val de Loire pour faire de Fontainebleau sa principale résidence ‘’campagnarde’’, Léonard de Vinci et les autres italiens des grandes décennies batissantes apporteront leur ‘’patte’’. La Joconde y aurait été exposée,

François 1er et Heni IV ont  été les pères fondateurs de cet immense patcwork.Le mobilier s’intégrant au rythme des pièces richement décorées.

Marie Antoinette ,alors qu’elle n’était plus présente, à fait entreprendre ce qui sera, la cerise sur le gâteau ,dans une réalisation d’une beauté inouie, la chambre de la reine avec ses tentures réalisées par les soyeux lyonnais.

Enfin, l’empereur Napoléon Ier,  quittera le château en partance pour l’ile d’Elbe en faisant ses  adieux, devant la vieille garde, sur le grand escalier. Après avoir tenté de mettre fin à ses jours ayant pour seule conséquences une chute,alors qu’il attendait l’empereur d’Autriche pour négocier les droits de l’Aiglon (fils avec Marie Louise sa seconde épouse qui était de cette nationalité). L'autrichien ne viendra pas.

Napoléon  fit enlever le pape Pie VII à Rome pour l’amener à Fontainebleau,  le retenant prisonnier, pour qu’il accepte de bénir son union et son couronnement.

Napoléon abdiqua le 6 Avril 1814 dans ses appartements au sein du château.

En début d’après -midi, après un bon repas au Troubadour, nous sommes accueuillis par le truculant Lieutenant Colonel ….. assurant la direction de l’école militaire d’équitation .

Il nous détaille la mission des lieux et des militaires pour assurer la continuité dans la réception de jeunes chevaux, leur débourrage, leur hongrage ( castration) et présenter pour les différents régiments des animaux au top.

Les 50 animaux sont achetés dans des élevages privés, les 5000€ nécessaires à leur acquisition permettent aux professionnels de pouvoir en vivre, les chiens malinois et autres pigeons le sont également.

La mission du régiment est de former les militaires pour qu’ils obtiennent leur brevet d’aptitude, mais également de permettre d’améliorer la condition des personnels des différentes armes pour qu’ils aient accès au loisir ‘’équitation’’ et enfin promouvoir le sport de haut niveau (médaille d’or d’un participant aux jeux olympiques de Rio)

Nous visitons le grand manège, réalisation en cours rénovation avec son immense plafond en forme barque inversée. Les travaux se terminent pour permettre au centre d’avoir un lieu digne de la qualité des personnels y travaillant.

Il est a noté que la féminisation  est ici plus importante que dans les autres corps car les femmes, sont  plus nombreuses dans les métiers de cheval par leur style et, par  leur sensibilité, réussissent mieux que les garçons, et sont  de fait plus nombreuses à venir s’engager dans ces métiers.

Je ne pense pas, en revanche, que la taille des chaussures des femmes du rang, soit un critère de recrutement pour certaines tâches ménagères (humour)

 

Pierre G.

Micheline Bernard L 

Vendredi 1er juin 2018  (Ginette et M.Cécile)

 

Matinée libre … puis direction Moret sur Loing.

 Nous avons rendez-vous devant l'office du tourisme pour la visite de la ville.

La ville de Moret sur Loing  a été fortifiée entre le 11è et 12è siècle notamment par Philippe Auguste.

Nous partons de la porte de Samois (ancienne porte de Paris) située à 36 lieues de Paris et à 300 m de la porte de Bourgogne.

La ville était entourée de 1.4 km de murailles, 15 tours et 3 portes.

C'était une ville de fermes d'élevage. Le tracé des rues et leurs noms n'ont pas changés depuis le moyen âge. Elle se situe sur la route de St Jacques de Compostelle.

En 1638, un couvent de Bénédictines est créé. Celles-ci mettent au point la fabrication du sucre d'orge. La fabrication est perpétuée et un musée est créé.

La construction de l'église Notre Dame a commencée en 1180 et a duré 3 siècles. Elle abrite un orgue renaissance qui compte parmi les plus anciens de France.

 

Le donjon, édifié par Louis VI a servi de prison aux Templiers en 1307. Fouquet y fût incarcéré pendant les "vacances de Lois XIV" à Fontainebleau sous la garde de D'Artagnan.

En allant vers ce donjon, on peut apercevoir la maison que louait le peintre Sisley (1839-1899), son tombeau est au cimetière de Moret sur Loing.

Sur la place, une superbe maison a été construite par un ébéniste de talent, Pierre Racollet, dont la signature était un rat.

Napoléon, à son retour de l'île d'Elbe, a couché dans la maison à côté de la mairie (de style néogothique).

La galerie de la maison Chabouillet, dite façade François 1er, ornée de sculptures Renaissance a 500 ans. Une devise a été gravée en latin dont la traduction est :  Celui qui sait contenir sa langue et ses impulsions est plus fort que celui qui conquiert par force.

Jusqu'en 1950, les femmes lavaient leur linge sur les rives du Loing. Celui-ci servit aussi de décor pour le film "Cyrano de Bergerac" avec Gérard Depardieu.

Sur le blason de Moret figurent un visage semblable au visage corse avec un bandeau sur les yeux (signe de non reconnaissance d'identité), 3 fleurs de lys (signe royal) et un trait rouge (signe de bâtardise) !

 

Ginette , Marie Cécile 

 

Samedi 2 Juin 2018

La nuit fut bonne. Le sommeil réparateur. Aujourd’hui, nous allons visiter Barbizon. C’est déjà le dernier jour de ce séjour. La météo semble favorable. Dès neuf heures, les camions quittent le camping, avec un peu de covoiturage, en direction de l’Allée des Vaches en forêt de Fontainebleau. Nous nous alignons sous les arbres qui bordent la dite Allée et nous rejoignons l’Office de Tourisme où nous retrouvons nos gentilles guides qui nous avaient fait découvrir le Château de Fontainebleau.

Nous visitons le musée du ‘’Père Ganne’’. Bien sur tout le monde connaît Barbizon, la ‘’Cité des Peintres’’. Mais, tous, nous sommes surpris. Oh combien !

Nous commençons par un film retraçant l’histoire de ces artistes qui, loin des standards de la peinture conventionnelle de l’époque, fin du dix-huitième siècle, vont vouloir peindre la nature ‘’telle qu’elle est’’. Assez des tableaux normés qui portent un message stéréotypé. Assez de représenter la noblesse, la religion, le sacré etc.  Assez de compositions. Non, ces artistes veulent peindre ce qu’ils voient. Et ce qu’ils voient, est ce que la nature peut offrir de plus achevé, de plus émotionnel : La beauté à l’état pur. La lumière d’un ciel qui change, la forêt ou la plaine, les ombres et les fleurs, les paysans et leur travail, les animaux. Mais dans des situations de réalité, rien d’artificiel.

La fin du film nous laisse sans voix tant l’émotion est passée.

Vincent Van Gogh dira :’’ On ne pourra jamais faire mieux que Millet. (Prononcer Milet)   Eblouissant !

Notre guide nous emmène ensuite dans le musée. Ce fut, à l’origine, une ferme. Les occupants, la famille Ganne, sentant l’intérêt des artistes, accueillirent ceux-ci en leur proposant le gîte et le couvert.  Et ce fut rapidement une assemblée de merveilleux peintres qui surent saisir dame nature dans toute sa beauté et la poser sur leurs toiles.

Théodore Rousseau, Millet, Diaz, Van Gogh et tant d’autres noms célèbres. L’Angélus, de Millet, sera longtemps le tableau le plus cher du monde. Merveille des merveilles, toute de douceur, toute d’amour toute de vraie vie….

Tout pensifs après cette visite enchantée, nous quittons le rêve pour la réalité d’un restaurant  qui se situe dans la forêt. Nourritures de l’esprit et nourritures terrestres…. Il faut bien.

La ‘’Caverne des Brigands’’ est très accueillante et le repas excellent.

Une balade en forêt pour la digestion, presque deux heures quand même…, et retour au camping de Samoreau.

Dernière soirée, dernière réunion, les tables regroupées, les bouteilles que l’on termine, les plats que l’on partage… Les peintres de Barbizon ne devaient pas être plus joyeux que nous ce soir.

Toujours libres, jamais seuls !

 

Merci Michelle, merci Christian.

François J.

La chanson des mercis

Depuis le Grèce, nous avons pris

L’habitude de dire merci

Alors pour nos deux chers amis

Merci, merci et puis merci

 

Mais puisqu’on a un peu de temps

Qu’on aime profiter du présent

Laissez-moi donc un peu conter

D’vous mes amis, les p’tits cotés

 

D’abord il y a le Vénérable

Et sa jolie femme adorable

Certains l’appellent même Amiral

Mais ça c’est pour la galégeade

 

Il y a aussi le gars Pierre

Qu’a plus son guidon à l’envers

L’un d’entre nous l’a remis droit

Et depuis Pierre n’est plus d’guingois

 

Monsieur Henry est bien vernis

Marie Odile fait tout pour lui

Elle lui  a acheté un chouette lit

Pour qu’Henry dorme l’après midi

 

La pauvre Danielle est flagada

Ses p’tits mollets ne veulent pas

Pendant c’temps là Yves se dit

Du repos c’est toujours ça d’pris

 

La belle Havane se pavane

Avec son père qui en est fier

Marie Cécile la p’tite souris

Discrètement aux deux souri

 

Dans leur joli camion Allemand

Se baladent nos deux Normands

Fidèles au groupe à tout moment

Toujours aimables toujours contents

 

Tout droit sorti de l’océan

Où il a pêché une sirène

Le fameux Prince de Saint Goustan

Aime son Ondine assurément

 

 

 

 

La belle Gisèle fait la gazelle

En gambadant devant son zèbre

Lui l’air de rien s’frise les moustaches

Jamais les nanas ne l’agace

 

Jeanne et Joël se promènent

Main dans la main comme ceux qui s’aiment

L’apéro du vendredi soir

Yeux dans les yeux c’est beau à voir

 

Monsieur Bernard a sa Nicole

Qui aime bien boire mais pas d’alcool

Je désespère d’la voir pompette

Alors des ruses je répète

 

Pierre, Mireille et leurs animaux

Sont embarqués dans un bateau

Dans l’bateau de chez Autostar

Ma foi ils ont l’air bien peinard

 

Micheline et son Saint Bernard

Montent les côtes bien peinards

Allez vite ce n’est pas pour eux

Aller ensemble c’est beaucoup mieux

 

La p’tite Brigitte et son beau Georges

Après leur hiver au Maroc

Continuent d’vivre comme des gitans

Dans leur camion les trois quarts de l’an

 

Daniel et Monique, c’est nouveau

Obligés d’écouter mes mots

Doivent se demander où ils sont

En écoutant ma p’tite chanson

 

Ginette a un nouveau camion

Dont elle découvre les mystères

Allumer l’gaz et la lumière

Il faut savoir comment faire

 

Annie a acheté un Brie

En vue d’une cérémonie

M’est avis qu’Gérard va râler

Quand le camping-car s’ra parfumé

 

François  01 06 2018

 

Début: 
Mercredi, 23 Mai, 2018 to Dimanche, 3 Juin, 2018