LA NIEVRE Vert Pays des Eaux vives

Samedi  23 Juin 2018

Accueil par les organisateurs « Bernadette et Christian Gadat » dans  leur commune de Montigny aux Amognes.

Bernadette nous offre un joli présent: un chapeau fait au crochet pour orner nos camping cars.

La soirée se passe en partageant un buffet campagnard sous un barnum prêté par le comité des fêtes. Après le mot de bienvenue du maire, nous nous sommes prêtés à la photo de groupe pour le journal local. La soirée fut bien animée par nos joueurs de vielles accompagnés par un ami violoniste.

Dimanche 24 Juin

Pour les plus courageux  une rando  de 8 kms nous est proposée. Un couple d’amis des organisateurs nous servent de guide. Nous avons effectué une agréable promenade à travers les sentiers herbeux et chemins creux. Pendant ce temps les hommes forts disponibles démontaient le barnum.

A notre retour les tables étaient réinstallées pour le pique-nique du midi avec les restes de la veille. Grand plaisir fut d’être ensemble à nouveau pour ce repas pris en commun.

L’après midi nous partons  pour Nevers.  La consigne est donnée de partir à deux camping cars toutes les dix minutes, car l’accès au camping n’est pas facile et gênante pour la circulation. La manœuvre est orchestrée par Christian et Jean Pierre qui peuvent faire la sieste sur leurs chaises entre deux départs. Tout s’est bien passé et l’arrivée au camping n’a pas posé de problème.                                                                                                                                      Danielle C.

Lundi 25 Juin

Départ en co-voiturage en direction d’Apremont sur Allier.

 Sous un beau ciel bleu et avec un petit vent frais, nous partons visiter le village, les remparts et l’extérieur du château qui est privé, habité et ne se visite pas.

Ce village classé dans «les plus beaux villages de France» a été complètement restauré et mis en valeur entre les deux guerres par Eugène Schneider (Héritier des maîtres de forge du Creusot).

D’un village de carriers, il fait un village magnifique de style médiéval berrichon. Quant au château,  il appartient depuis 1722 à la même famille dont les Schneider puis les De Brissac aujourd’hui. Pour terminer cette matinée, nous visitons les anciennes écuries du château qui contiennent trois collections de vélos (de la draisienne en bois jusqu’au vélo de course en carbone), des calèches de la famille Schneider et des fanaux de toutes sortes.

Le déjeuner est pris en pique-nique soit vers les camping cars, soit au restaurant. L'après midi, visite du parc floral créé à partir de 1970 par Gilles De Brissac, petit fils d’Eugène Schneider, assisté d’Alexandre Sérébriakoff, peintre et architecte d’origine russe. Ce jardin contient une multitude de fleurs plus colorées les unes que les autres et une collection d’arbres plus que centenaires et d’essences rares. Un travail de passionnés et de titans. Le résultat permet une déambulation très « zen » dans un parc de plus de 5ha comprenant plusieurs étangs et une cascade agrémentée de trois « fabriques » petites constructions à la mode au XVIII siècles : le pont pagode chinois, le pavillon turc (agrémenté de 4 peintures : La Bayadère, le Sultan, la Sultane et l’Astronome entouré de miroirs) et le belvédère (décoré de 8 panneaux en faïence de Nevers sur le thème d’un voyage des « Pulcinelli » autour du monde).

Retour au parking des camping-cars par la rue du village longeant l’Allier.

 Réunion d’information par nos gentils organisateurs et apéritif pour fêter avec trois jours de retard l’Anniversaire de Joël Gardinier.

                                                                                                                                             Gérard L.

 Mardi 26 juin

Ce matin notre guide nous attend pour une visite du centre historique de Nevers. Nous entreprenons une longue marche sous un soleil déjà bien généreux. La richesse du patrimoine de Nevers peut être perçue sous différents aspects : architectural, artisanal, gustatif, intellectuel,….. 

En ce qui concerne l’architecture, notre guide nous fait découvrir les incontournables et pour ne citer que les principaux :

- le Palais Ducal datant du XV siècle est l’ancien château des Ducs de Nevers  et de la famille des Gonzague. Aujourd’hui réaménagé de façon contemporaine, il abrite l’office du tourisme et accueille de nombreuses expositions et réceptions.

- La tour Bohier  (52m)du nom du 85ème évêque de Nevers qui la fit construire.

- La cathédrale Saint-Cyr  Sainte Juliette (VI / XVI ème siècle) fut construite sur les ruines d’un ancien baptistère. Elle a connu plusieurs périodes de reconstructions ce qui explique la présence de deux chœurs : un chœur gothique et un chœur roman. Elle possède des vitraux contemporains qui ont remplacé ceux détruits lors des bombardements de 1944.

- L’espace Bernadette, dans ce lieu de pèlerinage, nous découvrons la vie de cette petite bergère de Lourdes témoin des apparitions de la Vierge Marie. Le corps de la Sainte repose dans une châsse en verre dans la chapelle.

L’aspect artisanal est l’incontournable savoir-faire des maîtres faïenciers. Depuis la fin du XVI ème siècle jusqu’à ce jour, Nevers n’a cessé de produire des pièces de faïence. Malheureusement, il ne reste que deux artisans faïenciers qui perpétuent la tradition du décor à la main avec le très réputé « Bleu de Nevers ».

Le patrimoine gustatif se trouve dans :

« La nougatine de Nevers »  qui fut inventée par Mr Bourumeau. Sa création connut le succès grâce à la Princesse Eugénie qui la  fit connaître au Tout-Paris.

Le « Négus » caramel mou au chocolat enrobé dans un sucre cuit. Il fut créé en 1902 par Monsieur Grelier à la suite de la visite du souverain d’Ethiopie en visite officielle à Nevers.

Les musées :

Le Musée de la faïence présente une collection de 1500 pièces  de Faïences de Nevers datant du XVI au XX ème siècle, 2500 pièces de céramiques et une collection unique de verres filés.

Le Musée Archéologique  abrite une riche collection de marbres antiques, grecs,et romains ; des sculptures romanes ; une mosaïque gallo romaine pour l’essentiel.

                                                                                                                                 René A.

Mercredi 27 Juin 2018

Départ de Nevers pour « La Machine », ville qui tient son nom des machines utilisées dans le puits des Glénons où nous avons découvert le dur travail des enfants (les galibots), des hommes, des animaux, et des femmes en surface pour le tri du charbon.

Après avoir circulé pendant 1h30 dans les galeries, éclairés uniquement de nos lampes, nous avons découvert le musée qui, lui aussi, a retenu toute notre attention, et nous avons également eu des informations complémentaires en écoutant et regardant la vidéo où des anciens mineurs témoignaient.

                                  Après la guerre, il a été fait appel à des Polonais, des Africains du nord, des Italiens et même des Chinois car la main-d’œuvre française manquait. Cette mine a définitivement fermé en 1974.

                                                                                                          Marie Paule et Michel  G.

Jeudi  28 juin

    Embarquement à midi pour une croisière repas (repas particulièrement apprécié) sur «  l'Art du temps » vedette panoramique qui fonctionne à l'énergie solaire.

   Nous allons découvrir les charmes du canal du nivernais et ses voûtes magiques dont les voûtes de Collancelles, le site le plus prestigieux de ce canal .

 Ce  canal fut créé pour acheminer le charbon vers la capitale en 1822 sous Charles X . Pour le percement des tranchées 1200 hommes s'affairent tous les jours , y compris les prisonniers.

 L 'inauguration a lieu le 15 mars 1841 sous le règne de louis Philippe , 57 ans après le début des travaux.

 Le canal du nivernais commence à St Léger des Vignes et se termine à Auxerre. D' une longueur de 174 KM

il fait partie des canaux de jonction, puisqu'il permet de relier le bassin de la Loire à celui de la Seine.

Il compte au total 116 écluses :

     81 sur le versant Seine 165 m de dénivelé .

     35 sur le versant Loire  74 m   de dénivelé.

  Le feu vert signale que nous pouvons passer : les éclusiers s'occupent des feux et communiquent par téléphone.  Autrefois il n'y avait qu'un sens de navigation :un  le matin et un autre l'après midi .

   Nous passons sous 3 tunnels dont le plus long est celui de la Collancelle : 758m.  Dans ce tunnel il y a des puits d'aération et d'extraction. Le tunnel est à 15 m de profondeur.

  40 ans après l'ouverture c'est le déclin , car la demande de bois diminue. Grâce à Paul Zivy le canal prendra un nouveau souffle . Il commence à louer les bateaux à l'endroit où se trouve aujourd'hui le site de la base Aqua Fluvial devenue une vraie station touristique.

   Nous terminerons après l'écluse de Baye . Nous apprenons que l'entrée d'un village est indiquée par un tilleul, l'entrée d'une voûte par un épicéa, les courbes par les alignements de peupliers, les longues lignes droites par des platanes.

   Nous entrons dans l'écluse, l'éclusier referme les portes arrières, ouvre les vantelles à l'avant. Nous descendons de 3m20.

   Retour sur la terre ferme après ce moment de calme et de détente, encore une belle journée !

                                                                                                  Gisèle L. et  Josette B.

Vendredi 29 juin

Ce matin:19° à l'ombre.

Aujourd'hui, journée de transition entre Baye et le lac des Settons, Chacun organise sa journée:

Plusieurs propositions nous sont offertes par  nos gentils organisateurs:

L'abbaye de Corbigny(XVIIIe siècle) abritant maintenant des artistes

Les lacs du  Morvan et tous les sites touristiques de la région,,,

A partir de 16h nous nous retrouvons sur le camping "plage des Settons" au bord du lac : C'est un lac artificiel de 366 ha(alimenté par la rivière La Cure) situé au coeur du parc  naturel du Morvan dans la Nièvre.

Le barrage sur le lac des Setons

Maryvonne , Yannick, Madeleine , Claude D

Le samedi30 Juin

Lac des Settons : L’origine étymologique vient de Chettons  (genêts rabougris) puis devenus Settons.

Lac artificiel pour le flottage du bois servant à chauffer Paris. Son barrage en pierres de granit du Morvan. Pour sa construction chaque pierre était amenée par char à bœuf avant d’être travaillée à la main. Il fallait 2 jours de transport.

Ce barrage est classé monument historique. Pour le construire la vallée de la rivière « Cure » a été inondée.

Les bûches étaient déversées sur l’eau, les flotteurs (hommes) les poussaient jusqu’au ports de Vermenton et Clamecy, où elles étaient comptabilisées, marquées, puis attachées entre elles pour former des trains de bûches. Le dernier flottage ayant eu lieu en 1921.

Le lac a alors perdu de son intérêt de flottage. De nos jour il connaît une activité touristique, où toutes les  disciplines nautiques sont tolérées, mais contrôlées et délimitées. Les gendarmes nautiques veillent au respect des codes.

Le Morvan compte beaucoup de lacs régulièrement vidés pour contrôler les barrages, cela permet aussi de réguler les espèces de poissons. En 1956 le lac a glacé sur une épaisseur de 80 cms.

Après ce tour du Lac très agréable, une partie de l’équipe (les hommes) est descendue pour aller voir « les danseurs sur moquette » ainsi dénommés par Christian: traduction les joueurs de foot de l’équipe de France.

L’autre partie de l’équipe a débarqué sur l’autre rive pour se diriger vers  la P’tite école  (musée de l’école) où nous avons eu le droit à une dictée.

C’était une école de hameau car un ministre avait décidé que les élèves ne devaient pas effectuer plus de 3 kms pour aller à l’école. Elle a ouvert en 1928 et fermée en 1987. Elle n' avait qu’une classe unique. Sauvée de la ruine par une ancienne élève, une association s’est crée en 2004. Nous y remarquons de beaux pupitres en bois avec les encriers, le tableau noir avec la morale.

Aux murs cartes de géographie, sciences, divers instruments de mesures, tableau d’élocution qui permettaient aussi aux élèves de découvrir le monde autour d’eux. Le traditionnel poêle pour lequel les parents apportaient du bois.

De retour au camping les mordus de foot exaltaient car la France avait battu l’Argentine 4 à 3.          

La journée s’achève dans la joie……………….

                                                                                                                      Jeannine B.

Dimanche 1^er Juillet 2018

Aujourd’hui, journée libre pour rejoindre le camping de Clamecy. La journée promet d’être chaude, la météo annonce 38°C dans la région.

Certains profitent de rester bien à l’ombre dans le camping au bord du lac des Settons … voir d’y faire une petite baignade …

D’autres profitent du trajet pour visiter quelques sites que Christian nous a proposés la veille.

Le saut du Gouloux et sa cascade, courte balade pour ceux qui ne se sont pas « perdus » en chemin ;

Les gorges de Narvau ou le château de Bazoches où vécu notamment  Vauban  et où il conçut et dessina les plans de nombreux sites militaires et défensifs bien connus en France et également en Allemagne.

Le briefing nous a réuni comme tous les soirs et sitôt terminé, l’orage a eu raison de cette chaleur caniculaire !

Du repas prévu en commun, nous nous sommes retrouvés en petits groupes pour partager le dîner sous les auvents, bien à l’abri de ces pluies torrentielles.

                                                                                                                                 Michelle H

Lundi 2 Juillet 2018

Temps chaud et orageux – 28,1 – 27,4°C - 997HPA

Etape sur le charmant petit camping municipal du Pont Picot, tout en longueur entre Yonne et Canal du Nivernais, situé à deux pas du centre ville.

Nous nous répartissons en deux équipes pour visiter le matin la confrérie St Nicolas ‘Les flotteurs de bois’’

Il faut dire que les moins de …quelques années et plus, du temps ou la ville lumière se chauffait au bois qui était réputé « chauffage propre » en contradiction de ce que sera plus tard le chauffage « des pauvres au charbon ».

Donc nous sommes au XVIème siècle, le bon roi Henri régnait et nous avions dans la région morvandelle (et d’autres à l’époque), des gens qui s’affairaient pour approvisionner la capitale en bois de chauffage, 370 ans que durera ce métier, qui employait un nombre très important de personnel tout au long de la chaine des travailleurs de ces régions défavorisées.

Des plus reculées contrées les bucherons, débitaient, frappaient à leur marque pour connaitre les propriétaire de coupe. Envoyaient au rythme des ruisseaux en réalisant des chutes d’eau au moyen de barrage à épingles, les buches parcouraient ainsi par flottaison leur propre transport jusqu’aux zones de triage..

Pas n’importe quel bois, puisque depuis les zones de coupe les bucherons débitaient des troncs d’une longueur précise de 3 pieds et six pouces (1,14mètre en système métrique) représentant la mesure exacte des trains de bois, assemblés par deux perches en longueur supérieur au train de même en dessous, le raidissage se faisant par des ‘’élingues’’ de bois tressées réunissant les perches et par multiples ils étaient assemblés pour former ces fameux trains de flottaison.

Constitués en ‘’train’’ de flottage de 10 stères de bois, les poules d’eau accompagnaient leur flottage jusqu’aux ports du sud de le région parisienne, que dire de ce travail périlleux au gré de condtions de travail harassantes,10 jours à l’aller pour passer les pertuis (barrages de dénivelés antérieurs aux écluses) ils naviguaient de jour comme de nuit avec pour seuls outils leur croc pour naviguer, 4 jours au retour pour rentrer à la maison.

Nous quittons les sympathiques membres de cette confrérie, leur action internationale des métiers liés au transport des bois par flottage est commune à de nombreux pays dans la monde (Canada, Norvège etc..

Nous rentrons alors que l’orage gronde, le tonnerre fait penser que la mère Noël range ses casseroles dans sa cuisine, les visiteurs du matin font des parties de boule ou visitent la cité de Clamecy, nous attendons ce soir avec impatience pour les 58 belles années du mariage de :

                                                                                              Micheline, Bernard  L. et Pierre G.

Mardi 3 Juillet 2018

Aujourd’hui, journée libre, déplacement de Clamecy à Briare. Itinéraires et visites libres au choix de chacun. Pour notre compte, nous avons choisi de retourner à Guédelon où des ouvriers ont choisi de bâtir un château fort comme au Moyen Age afin de voir l’évolution de celui ci.

                                                                                                          Josiane, André B.

                                                                                                           Marie-Cécile et Jean-yves R.

Mercredi 4 Juillet 2018

Mercredi 4 juillet :

Voila la dernière journée arrivée, malgré une chaude et belle journée qui s’annonçait nous n’allions tout de même pas nous laisser abattre en attendant langoureusement notre promenade-diner sur le canal de Briare. Nous avons donc décidé de déplacer l’apéro avec un thème précis : fêter les anniversaires de mariage du séjour…. Nous allons vous en faire partager quelques moments :

    Jeanne l’instigatrice de l’animation                                                   Jean-Pierre et Jeanne

Article de presse