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LES ALPES MANCELLES AUX COTEAUX DE JASNIERES

Sortie organisée par Danièle et Yves CADEAU

du 28 Mai au 9 Juin 2019

 

Accueillis au coeur des Alpes Mancelles dans le site buccolique de 

SAINT CENERI le GEREI, dans l'Orne, un des plus beaux village de France

dans la boucle de la rivière Sarthe.

 

 

 

mercredi 29 Mai 2019

Visite à pied du village de SAINT CENERI LE GEREI au cœur des Alpes Mancelles où nous sommes installés depuis hier : un des plus beaux villages de France qui attira au 19 ème siècle de nombreux peintres comme COROT ou COURBET qui séjournaient à l’auberge des sœurs MOISY. Nous découvrons les décors originaux de leurs tableaux : les bords de la Sarthe, ses moulins,  son petit pont de Pierre, son église romane du XIème siècle qui renferme des fresques exceptionnelles et un chemin de croix contemporain original réalisé en étain par le sculpteur Christian Malézieux.

Plus loin, la chapelle du petit Saint CELERIN abrite la statue de saint CENERI qui favorise le mariage des jeunes filles venant y piquer une aiguille selon la légende. A midi l’auberge de la vallée nous accueille. Nous reprenons la route  l’après-midi pour le camping de st Léonard des bois en passant par le mont des avaloirs, 417 m , le plus haut sommet de l’ouest de la France, ou, par la cidrerie de la Lacelle pour les amateurs de spécialités locales : cidre, Poiré, pommeau, calvados. Le pot traditionnel du soir célèbre les anniversaires de Paul et Jean- Pierre. Celui-ci nous concocte un cocktail exotique très apprécié tout comme les tartes « soleil » et les cakes de Jacqueline                               

Liliane C 

 

Jeudi 30 Mai St Léonard des Bois

                Aujourd’hui c’est le jeudi de l’ascension des Alpes Mancelles.

                120 mètres de dénivelé, mais nous faisons quelques étapes dans la montée, nous arrivons au sommet du Haut Fouché avec vue sur Saint Léonard des Bois et nos maisons roulantes.

                La suite de la randonnée est plus facile, sur les 24 courageux au départ, 4 décident de repartir en sens inverse. Quand on aime !...

                Après déjeuner, nous repartons toujours à pied pour la vallée de la Misère, 127 mètres de dénivelé, le groupe s’est rétréci, 14 seulement, les autres ont préféré la sieste.

                Au belvédère Narbonne nous avons une autre vue sur le village et en face le parcours de ce matin.

                Très belle promenade dans la verdure.

                Gisèle (assistée de Bernard, Yvette et Jean Yves)

SAINTE-SUZANNE

 

Le vendredi 31 Mai nous rejoignons la Cité médiévale de Sainte-Suzanne en Mayenne, village préféré des Français .

Belle…. perchée sur son rocher, à l’orée de la Forêt de Charnie , elle attire les regards à des lieues à la ronde.

La rivière l’ERVE coule à ses pieds, tranquille….. tout sortes de fleurs décorent les rues le long des murs des maisons . Détente et douceur de vivre habitent ici.

Rebelle ! elle le fut en des temps où il lui fallait lutter contre bien des convoitises. Son enceinte fortifiée et surtout l’important Donjon du  11ième siècle témoignent de moyens de défense rendus nécessaires par l’insécurité persistante.

L’Histoire a retenu en particulier l’Episode du Siège infructueux des troupes de GUILLAUME le CONQUERANT devant Sainte-Suzanne de 1083à1086.

Le Musée de l’Auditoire au cœur de la Vieille Cité expose l’histoire de celle-ci .

Dés la porte ouverte, neuf salles d’expositions offrent un panorama historique et complet .

Le Seigneur Hubert II de Beaumont et sa Dame Ermengarde , acceuillent les visiteurs , avec la présentation des maquettes du Château de Sainte-Suzanne et du camp de siège de Guillaume le Conquérant. La visite se poursuit avec la plus ancienne armure actuellement exposée en France( début 15ième ) chacun pourra

Egalement revivre les périodes plus récentes de la vie locale , de la Renaissance à la Révolution Industrielle du 19ième siècle.

 

L’Erve calme et tranquille , fut aussi une rivière vaillante  . Sa force motrice alimentant 17 moulins sur 2 km autour de Sainte-Suzanne , quatre roues sont actuellement visibles . Le « Moulin au Vicomte » au temps des Seigneurs de Beaumont avait pour mission d’assurer la fourniture de farine à la garnison installée à la forteresse. Après de longues années d’inactivités et une complète restauration , le moulin a retrouvé sa roue à aubes et le cours de l’Erve qui lui redonne vie.

Aujourd’hui , au-delà des mécanismes du moulin à farine, le Grand Moulin invite , avec le Papetier CARLOS , à la découverte de l’équipement d’un moulin à pâte à papier et de fabrication traditionnelle  de papier . Ces deux activités , réunies en un même lieu et actionné par la même roue , sont particulièrement unique en France .

Yves GUIGOURESE

 

             Samedi 1 juin 2019: SAULGES (53)

 

             La nuit fut bonne dans notre bucolique camping.

             Saulges est une commune de 313 habitants, située sur un sol calcaire, elle dispose de nombreuses grottes (22 connues) qui furent habitées au moins par l'homme préhistorique, une agglomération gallo-romaine y était implantée en 150 avant JC sur un axe routier important : Le Mans-Rennes. Une nécropole mérovingienne datant du 5 ème siècle y a été découverte. La vie y est donc ancienne.

             Nous partons à la découverte du village en commençant par l'oratoire de Saint Céneré, au bord de       la rivière Erve, là où l'ermite arrivé de Spolete (Italie) vers 650, aurait fait sourdre une source, une petite chapelle a été érigée. Ensuite nous montons la longue côte qui nous mène au village et visitons l'église Notre Dame de l'Assomption dont on trouve la trace dès 1060, remaniée au fil des siècles elle garde 3 œuvres particulières : une statue de la trinité datée du xv ème, représentant Dieu le père qui tient dans ses mains le Christ en croix. De la bouche du Père sort le Saint Esprit symbolisé par une colombe qui se dirige vers la tête du Fils (représentation totalement remise en cause par le concile de Trente 1542-1563) ; un retable du Christ au calvaire de 1401 qui met en scène les seigneurs des lieux : la famille Valtrot; et dans le chœur, un retable de 1689 consacré à l'Assomption de la Vierge, sur lequel la statue de saint Louis porte le visage du Grand Condé, un temps seigneur de Saulges par mariage.

Nous passons à la merveilleuse petite église Saint Pierre, église carolingienne construite au VIII ème en forme de croix grecque, sur une nécropole mérovingienne. Elle n'est plus entière mais laisse un sentiment de parfaite quiétude, bien rénovée et entretenue, elle contient les reliques de saint Céneré, une statue de saint Martin de Tours, et quelques autres statues en bois polychrome des XVII ème et XVIII ème siècle.

Nous quittons le village et passons devant les anciens fours à chaux pour rejoindre le bord du "canyon" avec vue sur la vallée de l'Erve, environ 65 m de dénivelé.  La vue est impressionnante sur les rochers où de nombreux sportifs pratiquent l'escalade.

Nous rentrons au camping par le bord de la rivière.  Certains d'entre nous sont fatigués de cette longue marche sous un fort soleil......la pause déjeuner est la bienvenue.

En début d'après-midi nous voilà repartis à pieds vers le site des grottes, le long de la rivière. Un groupe visite la grotte Rochefort et l'autre le musée de la préhistoire.

Le musée est bien documenté du paléolithique à aujourd’hui, des outils, des objets d'art et restes d'animaux demeurent les témoins de ces ancêtres qui revenaient régulièrement dans cette vallée. 

La grotte Rochefort est superbe avec ses multiples concrétions de diverses couleurs, son lac souterrain, ses nombreux boyaux plus ou moins faciles d'accès......la descente et la remontée des échelles ont donné lieu à des fous rires et écorchures diverses !  Les travaux des archéologues nous sont présentés et expliqués, cette grotte était bien habitée, les découvertes le prouvent mais il faudrait de nouvelles recherches pour approfondir les connaissances.......il nous faudra revenir !

Après cette bonne journée, bien fatigante, l'apéro clôt les activités.

Liliane G

Dimanche 2 Juin ABBAYE  DE  SOLESMES

 Ce Dimanche nous nous déplaçons vers Malicorne, au passage nous visitons l’Abbaye de Solesmes et assistons à la messe des Moines chantant le Grégorien.

L’Abbaye SAINT PIERRE DE SOLESMES est riche de Mille ans de présence monastique.  Fondée en l’An 1010, à la suite d’une donation de GEOFFROY LE VIEL, Seigneur de SABLE à l’Abbaye de la COUTURE au MANS, le monastère fut longtemps un simple Prieuré.

En 1835, Dom Prosper GUERANGER (1805-1875) avec quelques compagnons, y reprit la vie monastique, disparue à la révolution.

En 1837, le monastère restauré fut érigé en Abbaye et en chef d’une nouvelle congrégation. La Congrégation de SOLESMES compte aujourd’hui plusieurs monastéres en France et à l’étranger.

SOLESMES est depuis ses origines un monastère bénédictin, où les moines vivent selon les règles de Saint BENOIT. Cette règle invite les moines à ne rien préférer à l’Amour du Christ.

L’EGLISE ABBATIALE La nef conserve encore les arcades du petit édifice construit à l’arrivée des moines (début 11 IIème Siècle) .Celui-ci fut ensuite agrandi pour constituer une véritable église de prés de 44 mètres de long, avec transept et les bas-côtés, terminés par une abside et un sanctuaire fortement surélevé au dessus d’une crypte à reliques. Le campanile primitif, situé alors au deux tiers de la nef, sera transformé au siècle suivant en véritable clocher encore reconnaissable  a l’extérieur. Ces constructions reflètent la période de grande prospérité que connait le prieuré à ses débuts.

 

En 1425 au cours d’assauts des troupes anglaises pendant la guerre de cent ans, l’église perdit ses bas-côtés et sa façade avec la première travée de la nef. Une nouvelle façade (celle que l’on voit aujourd’hui) dont le portail semble dater du 15 ième siècle, l’église subira d’autres transformations.

Les ensembles sculptés du transept témoignent du renouveau qui suivit la guerre de Cent Ans, à droite la Mise au Tombeau de Notre Seigneur , datée de 1496 est une monumentale monstrance , destinée à recevoir en son centre une insigne relique de la couronne du Christ apportée à Solesmes au moyen âge, à gauche  «  la Belle Chapelle » ou Notre Dame La Belle de 1553 commandité par le Prieur Dom Jean BOUGLER (1481-1556) chante les privilèges de la mère de DIEU   

 

Yves GUIGOURESE

LLundi 3 JUIN 2019.

 

Visite d’un atelier de poterie par petit groupe. Nous rencontrons Patrizia passionnée de son métier d’art « la faïence ». Pendant une heure elle explique les terres utilisées les différentes cuissons soit au four à gaz ou électrique selon le résultat escompté. Ensuite elle peint devant nous à main levée une tasse aux motifs floraux. Il ne faut pas oublier qu’elle s’est présentée au concourt du meilleur ouvrier de France. Ensuite nous passons dans une autre pièce où son mari travail l’argile au tour avec dextérité.

Belle découverte de ce métier.

Mardi 4 Juin 2019 Malicorne

 

 

              Nous nous rendons à pieds, sous la pluie, au Musée de la faïence et de la céramique pour une visite. Le Musée est situé dans une ancienne usine de grès et a été ouvert en 2001. Il renferme 5.000 pièces. La faïencerie d'art de Malicorne a été fondée en 1923.Sa particularité est de produire de la faïencerie ajourée.

                Nous commençons par assister à la projection d'un documentaire relatant les différentes  phases de production des pièces de céramique. L'argile récoltée est concassée, décantée dans de l'eau, puis filtrée. Le produit ainsi obtenu est mis en repos durant deux ans. Les objets créés sont cuits au four à 1050 degrés, avant d’être plongés dans le « bain d’émail » et recouverts de cette protection. La cuisson de l’émail se fait en deux étapes, d’abord à 950 degrés, puis à 920 degrés. La deuxième cuisson permet de fixer les décors. Entre les deux dernières cuissons, la pièce est décorée à la main, pas de droit à l'erreur!

                Après ce film, nous parcourrons les diverses expositions. La première visite est consacrée à l'exposition temporaire des œuvres réalisées à la faïencerie Henriot de Quimper par le coloriste Breton Micheau-Vernez. Les expositions permanentes présentent les œuvres par thème : la cuisine, l'apothicaire…On reste stupéfaits devant la minutie de la décoration de certaines pièces exposées.

                Nous avons vu très peu de pièces ajourées qui font la réputation de la faïence de Malicorne.

 

Joël Gardinier

Mercredi  5 juin 2019   

Visite du Mans

 

En covoiturage, nous partons nous garer sur le parking de l’abbaye de l’Epau afin de prendre le tram qui nous dépose au pied de la cathédrale.

La cité Plantagenêt, centre historique, construite sur un éperon rocheux entre la Sarthe et le « Merderon » (qui porte bien son nom à l’époque !) est enserré par une enceinte romaine bâtie au 3è et 4ès.

Très bien conservée sur 500m le long de la Sarthe, elle présente de très belles  ornementations géométriques polychromes réalisées avec ses différents matériaux de construction.

Elle ceinturait totalement la cité et comprenait 26 tours fortifiées.

La construction de la cathédrale Saint Julien débute au 11ès.

En approchant, nous pouvons observer  que la belle nef romane est prolongée par un chœur et un chevet gothique.

En effet, avec l’autorisation de Philippe Auguste en 1217, les chanoines du Mans décident d’agrandir la cathédrale romane par la reconstruction d’un nouveau chœur et chevet gothiques dépassant l’enceinte de la muraille romaine, ce qui en fait l’un des plus grands édifices de l’époque.

(134m de long, Chœur gothique 34m de haut, Clocher 64m de haut)

Adossé à l’angle sud de la façade, un beau menhir celtique est dédié à la fécondité … et maintenant à la chance.

Il faut parait-il mettre le doigt dans son nombril pour être exaucé ! René s’y ait essayé … On ne connait pas la suite …

A l’intérieur de la cathédrale, nous pouvons admirer de nombreux vitraux dont l’un du début du 12ès. Autre merveille, la chapelle de la vierge joliment restaurée et ses 47 anges musiciens peints sur les voutes au 14ès.

 

Michèle Hoizey

 


 

Jeudi 6 Juin 2019 l’Abbaye de l’Epau

en co-voiturage nous visitons l'Abbaye royale de l'Epau . Abbaye cistercienne fondée en 1229 , avec ses célèbres tribulations.

Vendredi 7 Juin 2019.

Avis de coup de vent sur la Vendée avec alerte jaune sur les départements limitrophes jusqu’à la Sarthe ou nous nous trouvons présentement.

Une ballade en forêt a été annulée et remplacée par la visite du Château du Grand Lucé.

Pas de chance là encore car ce château  du XVIIIème siècle construit pour l’intendant de Louis XV Jacques Pineau de Viennay réplique du Château de Versailles qui après de nombreuses vicissitudes a été acquit par un riche américain (on le soupçonne d’être un des décorateurs phare de Madonna et de la Reine d’Angleterre)  la chambre se négociait, parait il a 15000€ la nuit dit on) revendu ensuite à la riche américaine Marcy Holthus, cette propriété ne se visite plus.

Heureusement l’édile Pascal Dupuis de cette bonne ville de Grand Lucé, nous ouvre les portes de l’hôtel de ville qui pour la circonstance quitte ses affaires courantes pour nous faire la présentation de ce lieu d’exception.

Les cheminées dans chaque pièce de couleur , de forme, toutes sont différentes et de toute beauté, la décoration revue, l’inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques sous le mandat de Serge Lecomte.

Le vent s’est levé pour un avis de vents forts, météo France sur le secteur (Miguelle est son nom comme notre chère adhérente stéphanoise que nous saluons pour sa gaité, sans oublier Alain son époux tout aussi amical), les arbres de notre camping du Mouin à La Chartre sur Loir sont pris de frénésie, nous sommes accueillis sous un barnum mis à notre disposition par la responsable du camping avec instruction de sortir en urgence au cas ou les autorités du lieu nous le demanderaient,  des branches cassent, certains arbres sont couchés par les bourrasques, nous sommes inquiets pour la nuit à venir. Nous retrouvons notre groupe sympathique pour le briefing et l’apéro du soir avec un quizz pour marquer de joie cette journée tristounette.

                                                                                                                                                                                        PIERRE

 Samedi  8 Juin 2019 Ruille sur Loir

Après l’épisode agité qui a caractérisé la soirée, les cieux semblent s’être calmés, un beau soleil nous encourage à partir en covoiturage pour les visites du jour.

Nous parcourons quelques kilomètres pour nous rendre aux Ets LELAIS.

Une cave troglodytique située tout au sud de la Sarthe, frontalière du Loir et Cher par le Loir. Nous sommes accueillis par un couple de vignerons, jeunes et talentueux de culture œnologique d’un vignoble confidentiel (80 hectares au total des vingt vignerons ayant l’appellation AOC Janières ) dont la production AOC Jasnieres a été relancée depuis les années 1980 pour des connaisseurs Sarthois.

Les vignes orientées, sud/ sud sont dans des terres argilo -calcaires et leurs  racines pointent leurs extrémités dans les boyaux creusés dans le tuffeau, à trente cinq mètres plus bas.

Nous courbons le dos pour parcourir une partie des trois kilomètres de galerie et soixante dix sept carrefours du caveau où sont inscrits sur les parois les signatures (parfois très ‘’bacchuséennes’’) d’amateurs  éclairés ayant profités de fêtes, libations et autres joies du moment. Nous découvrons des cases, des encoches, plus ou moins vastes ou sont entreposées les cuvées,  pour ce qui concerne les bouteilles  exceptionnelles.

La dégustation suivie des explications  sur leur vin, leur métier et le matériel de vinification terminent cette belle visite de producteurs respectant  un cahier des charges rigoureux avec remplacement des cuves de vinification anciennes en résine par des cuves et pressoir  inox de dernière génération.

La production ne suffit pas à satisfaire la demande tant ces cépages sont appréciés des connaisseurs, entre autre AOC Coteaux du Loir, cépages Chenin et Pinot Denis. L’exploitation embouteille quelques 90 000 bouteilles de vins souples et fruités sous appellation cuvée St Vincent et Tradition pour les blancs, rosés et rouges.

Notre repas de fin de sortie, choisi avec bonheur par nos hôtes régionaux Danielle et Yves CADEAU au restaurant Saint Pierre de Ruillé sur Loir. Le décor est  une ancienne école au cœur du bourg. Le groupe, affamé par une matinée de douceurs vinicoles et de rillette sa pris place à la table, pour la grand -messe d’une cuisine simple  élaborée à base  de terrine de saumon et jambonnette farcie de bolets et raisins avec une poêlée de primeurs.

En guise de supplément, la visite de la Possonnière. Le posson était une futaille pour mesurer le vin nouveau. La vie et l’aurore d’un poète comme notre beau pays sait les découvrir :

« Mignonne, allons voir si la rose

Qui ce matin avoit déclose

Sa robe de pourpre au soleil …etc

Pierre de RONSARD.  Une famille … une dynastie.

 

         

 

 

 

Le manoir ou Pierre est né le 11 Septembre 1524 sera cédé à son frère ainé par héritage à la mort de leur père Loÿs en 1544, sa surdité précoce lui interdira une carrière diplomatique ou militaire, il sera tonsuré en 1543 par l’évêque du Mans, René du Bellay (il fera vœu de célibat mais rassurez vous pas de chasteté) Il s’établira à Paris et avec des intellectuels et poètes ils créeront  la Pléiade sorte de club en vue de confirmer les désirs du Roi de s’affranchir du latin pour que le français devienne langue officielle du pays. En 1549 l’Edit de Villers Cotteret le scellera dans le marbre.

Ses poèmes (il est alors poète officiel d’Henri II puis sera celui de François Ier, seront édités sous forme de publication (à l’époque les poèmes sont chantés) Il aura la notoriété, le succès et ses conquêtes féminines  seront autant de style poétiques (certains diront jusqu’à l’érotique)

Il est le chantre de l’amour courtois (hum…) profitant de ses poèmes pour conquérir les jolies dames pour qui de  riches seigneurs lui commandaient une création originale.

Il s’éteindra et sera enterré le 27 ou 28 Décembre 1585 dans son prieuré de St Cosme.Pour ce qui est de la demeure, elle est à l’image des pères et grands parents  l’ayant habitée, construite et décorée, une demeure seigneuriale flanquée de communs troglodytiques et coté nord une roseraie somptueuse et odorante (un projet vise la remise à l’état initial de l’époque Renaissance ou vécu le grand homme sans que lui-même ne l’ai plus habité après son vingtième anniversaire)

Nous rentrons, remercions nos hôtes Danielle et Yves CADEAU pour cette belle et joyeuse sortie « Les Alpes Mancelles et coteaux de Jasnieres » sans oublier Liliane et Gérard GAUTHIER  assistants historiques.

TOUJOURS LIBRES, JAMAIS  SEULS (et incomparablement informés sur cette belle région).

 PIERRE

         

 

Début: 
Mardi, 28 Mai, 2019 to Dimanche, 9 Juin, 2019