DE SAINT-MALO AU MONT SAINT-MICHEL

Samedi 16  Octobre  2021

Nous partîmes de PLOUVENON avec une brume matinale

Par les routes bretonnes avec ST MALO pour point final.

Puis un parcours en bus des plus banal.

A l’office du tourisme, nous accueillit Solène,

Après une division du groupe, non sans problème,

Sur les remparts, nous la suivîmes, comme de bons élèves.

Moultes informations, elle nous fournissait,

Ainsi que celles qui manqua à ces « couillons d’Anglais »,

Qui, voulant nous piéger, repartirent à leurs frais.

Treize heures arrivant, nous nous dirigeâmes vers le restaurant,

Dans la maison où naquit Châteaubriant.

Le repas fut excellent et servi délicatement.

Pierre, enfin rassuré, nous laissa notre liberté

Dans cette ville, où, chaque Malouin l’a recherchée.

Et même, où son étendard, est le plus haut perché.

Retour à notre bivouac, où  comme chaque soir,

Nous prîmes  un apéritif, avant de se dire bonsoir,

Et, de dire à certains, un au revoir.

Avec la devise du Malouin :

Malouin, je suis.

Breton, peut être,

Français, je ne sais pas.

Monique, Daniel.

Maison natale de Chateaubriand

DIMANCHE 17 OTOBRE

Pour notre dernière journée de la sortie des nouveaux Pierre nous a prévu le tour du mont St Michel à pied, dans le sable et sables mouvants. Nous sommes venus à Pied du Parking P8 ou nous étions  garés. Le temps était magnifique avec un ciel bleu sans nuage durant toute la journée.

Au pied du Mont nous attendait un guide atypique en short, avec un bâton type berger, les cheveux longs grisonnants, un vrai guide du cru et plein d’humour.

Nous sommes déchaussés et pieds, nus pour la plupart, nous avons attaqué notre périple.

Un peu d’histoire : à l’origine le mont n’était qu’un rocher granitique.  En l'an 708, l'archange Michel apparaît en songe à Saint Aubert, évêque d'Avranches, et lui demande de construire un sanctuaire en son nom. En 966, une communauté de Bénédictins s'établit et fait construire une première église. Pour notre guide; le mont est Normand !!! Tout simplement parce que sa basilique était rattaché à l’évêché d’Avranches ville Normande et non Bretonne ? Nous ne rentrerons pas dans la polémique et laisserons à César ce qui est à César.

Le mont est entouré de Prés salés (car ils sont régulièrement noyés par la marée) sur lequel pousse de la salicorne et paissent les fameux mouton du mont Saint Michel. Chaque mouton fait un Kg de déjection par jour ce qui, encore d’après notre guide, donnerait aux huitres du coin un goût de noisette tant apprécié des connaisseurs.

Autour du mont on rencontre des Crépidules fornicata étranges petits mollusques invasifs qui pour se reproduire montent l’un sur l’autre et la femelle est toujours.. en dessous.. Et, étrangement, si le mâle est en dessous, il devient femelle !!!

Le désensablement du Mont Saint Michel : Au fil du temps le Mont devenait une presqu’ile. Le désensabler de façon mécanique avec des pelleteuses était peine perdue, la marée déposait aussitôt ce que la machine avait enlevé. En 2020 fut mis en service un barrage qui, ouvert à marée haute, permettait de remplir sur des kilomètres le lit du Couesnon. A marée basse les vannes du barrage s’ouvrent brutalement et créent un courant qui pendant trois heures emmène en pleine mer le sable déversé par la marée précédente.

A certaines époques de l’année on peut rencontrer des saumons sauvages qui remontent vers les rivières pour pondre. Il est interdit de les ramasser morts ou vifs sous peine d’une amende de 15000€ pour la plus grande joie des goélands, qui eux, se servent et font fi des amendes.

Au cours de notre balade nous avons pu admirer l’arrière du Mont, ses constructions, sa « forêt ». Au cours de cette balade un peu glissante, par moment, nous avons rencontré les fameux sables mouvants ; impressionnant! Quelques-uns d’entre nous y ont posé les pieds, pour revenir vite sur le sable ferme. Les sables mouvants sont en fait de la vase que le sable a recouverte sur une faible épaisseur. Notre guide s’est envasé volontairement jusqu’ au genou (le pourquoi du short) et nous a montré comment s’en sortir, sans aide, en sortant une jambe à la fois et en se mettant à genou. Aucun d’entre nous ne l’a imité !!!

 De retour sur la terre ferme, il était, l’heure du repas, à la convenance de chacun, pique-nique, moules frites, et même dégustation d’une omelette en or à l’auberge de la Mère Poulard. Ensuite nous avons fait le tour des remparts et grimpette jusqu’à la basilique.

Retours au P8, puis pot, blagues Ginette et musique de François. Le soir, temps trop frais et surtout « enmoustiqué » ne nous a pas permit  de  diner à l’espagnole comme prévu.

Nos nouveaux ont bien compris : pour le pot, moment de partage, avec apéro, tomates cerises, carottes découpées et autres délices gentiment partagés.

Martine et Christian  D.