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Le canal du midi

Sortie organisée par Liliane et Gérard Gautier

 

du 23 Mai au 9 Juin 2013

Le jeudi 23 mai 2013

    Liliane et Gérard nous attendent à Revel, bastide royale construite en 1342 au pied de la montagne noire. Pas de camping : inondé! Mais c'est là que se situe le véritable accueil d'une municipalité.

Elle met à notre disposition un grand parking près du centre ville, avec en prime un garage «  réception ».nous avons pu avoir des retrouvailles chaleureuses et sèches, 23 équipages (3 autres nous rejoindrons plus tard).

Avec ce temps un baptême se justifiait, ce fut celui du dernier arrivé dans la Flotte Autostar (sans jeu de mot). Un beau « Cadeau »sans dragées mais gougères, cakes, cannelés, cuisinés par Danièle et Yves.

Gérard et Liliane nous détaillent le programme de ces 16 jours sportifs que nous allons partager. Une documentation très complète nous permettra de ne rien manquer de cette belle région si riche en Histoire. Sans Plagiat «  Accueil pluvieux, Séjour heureux !! ».

Vendredi 24 mai

Destination le barrage de St Férréol le plus grand réservoir du canal du Midi.

Mise en route des muscles et des neurones. 3 à 4 Kms de chemin caillouteux pour arriver  à l'ancienne maison de Pierre Paul Riquet, l'incroyable concepteur du Canal du Midi.

Cette maison transformée en musée,  raconte la naissance, le  fonctionnement du système d'alimentation et les impressionnants ouvrages du Canal: barrages, tunnels, écluses épanchoirs,  rigoles, construits  par Riquet et plus tard complétés par Vauban.
Ce canal permettra de rejoindre les deux Mers Méditerranée et Atlantique.

La construction durera 14 années de 1667 à à1681 et constitue l'une des réalisations de génie civil les plus extraordinaires de l'ère moderne : classé en 1996 sur la liste du patrimoine Mondial. PP Riquet mort en 1681 ne verra pas la mise en service de son canal, mais il laissera 43 ans de dettes à ses héritiers.

La navigation sur ce canal était assez épique .Les barques de poste tirées par les chevaux sur le chemin de halage se remplissaient de passagers, bagages, animaux de toute sortes. A chaque écluse il fallait descendre et changer de barque. Il y avait les arrêts pour la dinée et la couchée.

Les croisements étaient folkloriques, un des deux postillons devait détacher ses chevaux et cela donnait lieu à des mélanges de cordages avec des discussions plus qu'animées!

Au passage des ponts les postillons devaient faire passer les chevaux sur les rambardes en pierre d'où la difficulté de ce métier.

C Andersen le grand conteur aurait écrit qu'il n'avait jamais fait un voyage aussi inconfortable.

Cela n'empêche que le grand Vauban disait qu'il aurait préféré être célèbre pour ce canal que pour ses forteresses.

Conclusion : Nous sommes devenus des experts du canal qui va être notre Fil rouge dans nos randonnées et après le tour du lac, les muscles sont prêts pour la suite.

Samedi  25  mai

 

Visite de REVEL ,8417 habitants fondée par Philippe de Valois en 1342. Découverte par groupes de la bastide sous une pluie battante: grêle, orage, mais tout le monde est partant. Une bastide est une ville nouvelle du Moyen Age  qui se caractérise par une architecture spécifique: place centrale entourée d'arcades ou convergent des rues perpendiculaires entre elles.

 Nous visitons le Beffroi au centre de la halle, celle-ci est de section carrée ,39 m de côté soutenue par 79 piliers de chêne. Les arcades ou garlandes sont disposées selon les points cardinaux.

 Le marché qui a lieu en partie sous la Halle fait partie des 100 plus beaux marchés de France. Les gourmands et gourmets peuvent remplir leur sac à dos.

 La très compétente guide du musée du bois et de la marqueterie, nous explique les techniques de l'artisanat d'art. Les magnifiques meubles prêtés par d'anciens élèves nous permettent d'admirer la richesse et la complexité de leur travail.

L'Institut de formation aux métiers d'art de Revel, comme la prestigieuse école Boulle délivre le diplôme d'Artisan d'art.

Nous apprenons que la déforestation fait des ravages autant sur l'éco système que sur les espèces animales: toutes les 5 secondes l'équivalent de 2 terrains de foot disparaît de la planète.

Dans la halle c'est la journée des jeux et nous « supportons » Louis qui s'initie au Back Gammon et qui gagne!!

 Revel faisait partie du « Triangle d'or » région réputée pour la culture du Pastel, cette plante qui donne un bleu unique : colorants, pigments, huiles. L'expression « au Pays de Cocagne plus on dort plus on gagne » vient du fait que plus la coque de pastel broyée reposait, plus elle gagnait en qualité. La culture semble reprendre doucement. Ovomaltine et Gerblé ont également leur usine à Revel. La journée se termine, arrosée seulement par un pot offert par Louis pour son anniversaire.

Dimanche 26 Mai

 Les choses sérieuses commencent pour les cyclistes: 15 Km (x2) vers le Lac de Lanclas.

 

Le groupe des marcheurs n'est pas encore au complet ce sera pour demain.

Lundi 27 Mai

Nous sommes au camping  «  La Rigole » à  Les Cammazes. Ce village va connaître un nouvel essor au XVII e siècle lors de la construction des Rigoles d'alimentation du canal du midi. La Rigole de la Montagne va collecter tous les cours d'eau de cette partie de la montagne noire pour alimenter le canal. La Rigole passe sous la route au moyen d'une voute tunnel de 122, 70  m conçue et réalisée par Vauban.

Le chemin qui longe la Rigole de la Montagne des Cammazes à la prise d'eau d' Alzeau, sur 28 Km, est un véritable paradis pour les promeneurs et  cyclotouristes . C'est ce circuit que va faire le groupe des cyclistes..

Les marcheurs  après avoir admiré le tunnel descendent vers le barrage, une bonne mise en jambes de 3 heures  et nous reprendrons l'après-midi, rando un peu plus longue.

 

Mardi 28 Mai

 Nous avons rendez vous à Sorrèze, un nom dont peu d'entre nous avaient entendu parler. Sorrèze une abbaye, une école, une histoire passionnante que l'on ne peut résumer en quelques lignes

Elle doit son origine à l'existence d'une Abbaye Bénédictine  de Fondation Royale au IX è siècle. En 1682 les bénédictins créent une école pour accueillir de jeunes gentilshommes peu fortunés .Fermée en 1722 elle réouvre en 1757 et voit sa renommée s'étendre au delà des frontières.

Dom Delpaux fait construire des salles de physique, des manèges, les élèves ont des espaces privilégiés, des cours jaunes, vertes, rouges suivant leur niveau. Il y a des cours de plusieurs langues, de science, de commerce, d'agriculture, de natation, de maniement des armes, de danse, de musique et bien sûr latin et grec.

 En 1770 elle est transformée en école Royale militaire par Louis XVI; Dom De Fougéras éducateur d’avant- garde met sur pied un plan d'éducation dont le succès fut immédiat. L'école devient l'école Royale militaire la plus importante du Royaume avec un recrutement international. Les fils des riches planteurs de La Havane et des Antilles viennent à Sorrèze. En 1789 il y a 389 élèves.

En 1851 le grand Lacordaire reprend l'école qui est devenue Lycée et dans une situation catastrophique. Il veut une école où une large part soit réservée à l'éducation de l'homme. « Messieurs, nous sommes à une époque où la noblesse c'est le travail, vous avez des erreurs à vaincre et le monde à gouverner par l'ascendant de l'intelligence et du dévouement »

Pendant la guerre de 39 -45 l'école de St Cyr se réfugie à Sorrèze.

Au cours du XXè siècle il y aura des élèves d'Amérique, du Gabon, du Togo, du Sénégal. Les filles sont admises dans les dernières années. Elle fermera en 1991.

 La vieille devise de l'Ecole reste inscrite sur les murs «  Religioni, scientis, artibus et armis » et surtout dans les cœurs des élèves, dont certains ont eu des carrières plus où moins prestigieuses : ministres, journalistes, écrivains, animateurs Télé. Julien Lepers, Hughes Auffray, Pascale Audret L'Ecole est actuellement classée Monument Historique et devient lieu culturel.

 

Toujours sous la pluie nous passons à Durfort, village des chaudronniers et des artisans du cuivre. La rivière Sor alimentait ses « martinets » marteaux industriels .La Rigole de cette même rivière coule au milieu du village. Il reste encore des artisans, du cuir, du verre de la vannerie et des vêtements en plumes d'oie que nous regardons avec envie !!! Comme ce doit-être chaud!

Arrêt rapide à st Julia de Gras Capou pour voir le clocher en éventail, typique de la région. De ses 5 cloches de grande valeur la plus ancienne du département est de 1396.  Puis St Félix du Lauragais, de jolis villages, mais il manque un rayon de soleil;

Deux nouveaux équipages sont arrivés et nous fêtons cela entre deux averses avec un apéro qui va au moins réchauffer les cœurs. Nous dormons sur le parking du « Pas de Naurouze. »

Mercredi 29 Mai

Tous ensembles, nous allons à pied au Pas de Naurouze, là où arrive la Rigole d’alimentation grossie de toutes les eaux captées dans la Montagne noire. C'est là que le canal part en deux branches: l'une allant vers la méditerranée via Béziers et l'autre vers l'Atlantique via Toulouse.

Nous découvrons le Bassin de décantation  (autour duquel Riquet avait projeté de construire une ville sur le modèle de la place Royale de Paris, avec une statue Equestre de LouisXVI sur un char tiré par des chevaux marins), la station de pompage, le bief de partage des eaux, l'écluse de l'océan, et tout cela le long d'une magnifique allée bordée de platanes.

Nous ne pouvons approcher de l'obélisque érigé en 1827 à la mémoire de Pierre Paul Riquet. Il s'élève à 20 m de haut, construit sur les Pierres de Naurouze citées par Nostradamus au XVI è siècle, il paraît que lorsque que ces pierres se rejoindront ce sera la fin du monde! Belle promenade qui nous donne envie de recommencer après déjeuner.

Les cyclistes partiront  faire un long circuit sur le dernier tronçon de La Rigole, et les piétons iront jusqu'à la deuxième écluse, en prenant le temps d'admirer les orchidées, la région en compte 87 espèces.

Un bon repas nous attend au restaurant avec un patron charmant et ses gentilles filles, très attentionnées qui nous chanteront quelques chansonnettes, encouragées par les deux Bernard et François qui nous ont encore charmés par leur talent.

Jeudi 30 Mai

 Nous partons presque tous  vers Montferrand perchée sur son oppidum à 200m d'altitude. (les inconditionnels du vélo se « referons une petite Rigole ».

La vue est magnifique sur la vallée et la chaîne des Montagnes noires. L'église a été vendue et aménagée en maison particulière; Par contre une ravissante petite chapelle va nous abriter un moment. Le Phare aéronautique est toujours là mais le poteau du télégraphe a disparu.

Départ l'après midi vers Castelnaudary que chacun visitera à sa guise. La collégiale avec ses orgues « Cavaillé » classées monument Historique, de beaux hôtels particuliers, la place de Verdun avec la façade du grand Bazar, émanation du bazar de l'Hôtel de ville de Paris : etc.

Et puis bien sûr trouver un bon cassoulet à déguster. Ce cassoulet dont l'origine remonte à l'époque Médiévale.

La Cassole fut inventée par un potier italien immigré à Issel à 5 Km de Castelnaudary; sa forme tronconique permet de mieux répartir la chaleur. Ce plat a donné son nom au contenu : Le cassoulet. Seuls quelques potiers fabriquent encore la Vraie cassole.

Arrivée au Camping de Carcassonne sous des tornades de pluie , un barnum nous a permis d'apprécier « les bulles » offertes par Henry et Annette les tous derniers inscrits au club. On nous annonce du presque beau temps pour demain ouf !!!

 

 Vendredi 31 Mai

Après une nuit pluvieuse, le ciel semble enfin se dégager, nous allons pouvoir admirer Carcassonne et sa citadelle.

On raconte que lors du siège de la ville par Charlemagne, Dame Carcas épouse du roi BALLAK  tué dans les combats, aurait pris sa place pour défendre la cité. Un des vassaux de Charlemagne obligé de lever le siège aurait dit «  Sire Carcas sonne ».

La cité est encore habitée aujourd'hui; 52 tours et 2 enceintes concentriques totalisent 3 Km de remparts. On peut visiter librement La Basilique St Nazaire, les lices, les remparts, la porte de Narbonnaise, la Porte d' Aude le théâtre de la cité et la vie intérieure.

Nous avons la chance d'apprécier un chœur de chanteurs  russes avec des voix superbes qui donnaient un récital dans la Basilique St Nazaire.

Il faut noter que la ville de Carcassonne a refusé de s'associer au projet du Canal du midi, le canal passe à 2 Km; Ce fut un grave handicap pour le développement de son économie et il y eut une mobilisation en 1787 pour un nouveau tracé. Le canal et les ouvrages associés seront achevés et inauguré en 1810.

Liliane et Gérard ont eu un beau cadeau avec le patron du camping (pour se faire pardonner son accueil un peu  frisquet: 3 cartons de vin). Les voilà rassurés pour les futurs apéros!

Un punch délicieux va clôturer la journée.

 

Josette

 

Samedi 1er Juin

Nous déménageons pour Trèbes, sur la bute de Plo. Ouf ! Tout le monde est sorti, pourtant pas évident, mais tous nos chauffeurs sont des « pro ».Arrivés au camping des Micocouliers, accueil très sympa. Deux groupes se forment, les vaillants marcheurs  13 km ou plus, et  28 cyclistes roulent vers le pont canal, tous en file indienne, discipline oblige. Nos athlètes font quelques haltes pont, écluses, et tous vont de leurs commentaires. Ligne d’arrivée Carcassonne, mais quelques courageux poursuivent encore 5 km. Le retour se fait dans la perspective d’une bonne bière et d’une bonne douche. Bravo nos athlètes pour votre courage car 38km, c’est top.

 

Dimanche 2 Juin

 

« Ou es-tu soleil ? »

« Patience, je me réveille ! »

Eh, bien ! Aujourd’hui; grasse matinée et après déjeuner, à nouveau deux groupes. Toujours les marcheurs et les cyclistes se partagent les abords du canal. D’abord, visite de l’église St Etienne, d’architecture gothique méridionale, rénovée au XIV ième siècle.

Ensuite le canal nous offre autant de curiosités que la veille. Quelques botanistes s'intéressent à la flore: exemple (le liliodendron tulipéra) hélas nous avons aussi regretté les platanes malades du chancre coloré(anthracnose ), il n’en reste plus que les racines vouées à la destruction . Dommage.

Lundi 3 Juin

De bonne heure tout le monde décampe de Trèbes pour Homps , un petit pays dans le Minervois que nous traversons avec bonheur car aujourd’hui , c’est soleil. Le vignoble est très beau et important bordé par les montagnes.

L’après midi la plus part semblent emballés par une croisière sur le canal à la découverte d’écluses et de ponts. Pour eux c’est la Dolce vita mais pour les acharnés du vélo, encore 24 km dans les mollets vers Puichéric. 4 chutes sont à déplorer sans bobos mais quelques frayeurs.

Mon dieu que notre vie est belle !

 

Mardi 4 Juin

 

Aujourd’hui Minerve.

Un site grandiose et surprenant car perdu dans le Minervois. Cette citée médiévale des vicomtes de Minerve tourmentés par la croisade menée par Simon de Montfort. Lieu martyr par l’élimination de cathares.

Minerve est une perle par ses vestiges intéressants, témoins de son histoire, des paysages étonnants fait de gorges tel des canyons, de falaises et de végétation si variée que toute cette journée restera un enchantement.

Les découvreurs de ce lieu : Merci.

 

Clémentine et Bernard

Mercerdi 5 Juin

 

Une journée avec plusieurs possibilités : marche pour certains autour du lac de Jouares et pour les cyclistes chemin de hallage de Homps au Somail, environ 20 km, au bord su canal, toujours un peu difficile, les chardons nous caressent les bras par moment, cela donne un peu de piquant au circuit. Pose le midi, pique nique ou restaurant  et nous retrouvons ceux venus avec leur véhicule visiter ce charmant endroit, lieu de nuitée des voyageurs  en bateau autrefois. Visite de la vieille librairie où nous pourrions  rester un certain temps, elle compte 50000 livres d’occasion, mais nos deux roues nous attendent pour le retour par le même chemin. En soirée, dégustation dans un chaix près du port, des vins du Minervois.

 

Jeudi 6 Juin

Nous quittons Homps pour rejoindre Alzone en direction de Castelnaudary. Une première station à Caunes-Minervois, la spécialité «  la carrière de marbre «  du blanc au rouge, utilisé au château de Versailles et aussi dans l’église de Caunes pour les différents hôtels. On le retrouvera aussi pour les bénitiers de différentes églises de la région.

L’après midi visite du gouffre de Cabrespine, avec jeux de lumière vers les différentes stalactites, stalagmites, infrastructures blanches, comme des coraux ou des lustres. Les dimensions  du gouffre permettraient d’y accueillir un monument tel la Tour Eiffel.


Un arrêt au petit village perché d’Aragon nous a permis de visiter une église romane au plafond peint présentant des corbeaux identiques à ceux de l’église de Trèbes.

Une visite au village escarpé de Montolieu où une vingtaine de librairies nous attendent.

Aragon

Danièle

 

 

 

Vendredi 7 juin.

 Alzonne.

 

Bien calés sur une aire entre ville et boulevard des allongés, la nuit a été tranquille.

Les fenêtres en trompe l’œil du joli château d’eau semblent nous faire signe. Le boulanger, plein de farine, nous confirme que le cassoulet ‘’sera bieng…’’ Ca promet !

Et il fut ‘’bieng…’’, oh ! combien.

Du restaurant, aire de camping, aire de service, bous avons une vue superbe sur les Pyrénées. Grand ciel bleu, chants, ambiance joyeuse. Un délicieux repas concocté par un couple viticulteur, cuisinier, hôtelier, restaurateur et surtout amoureux fous de leur métier.

Belle, belle réussite.

Ce soir, autour du pot journalier, les premiers départs s’annoncent. Déjà !

Samedi 8 Juin.

 

Dernier jour de cette ballade enchantée. Plusieurs départs donc, ce matin.

Nous restons huit véhicules et décidons de boucler le périple initialement prévu, par la dernière étape ‘’vélo’’ qui nous emmènera de Alzonne à Castelnaudary.

La pluie menace mais ne fait que coucher la poussière. Ou presque….

Piquenique à l’écluse de Saint Roch avec une ouverture ‘’pétillante’’ grâce à Jean Yves et Yvette qui, ayant redouté les intempéries, sont venus nous rejoindre à Castelnaudary. Quelle bonne idée, merci à eux.

Puis c’est le retour et la pluie et le vent qui avaient tout fait pour se retenir jusqu’ici, ne peuvent plus rien et se déchainent  par moments.

Mais nous l’avons fait  et nous en sommes tous très fiers.

Gérard nous montre, sur une carte, notre voyage et il s’avère que nous avons fait, bravement, nos quelques  300 kilomètres. Pas mal non ?

Allez, dernière pétanque, dernier pot si convivial, fougasse  et sablé du coin et l’orage nous fait rentrer bien vite au logis.

Beau, beau voyage, organisateurs accomplis, temps complice.

 

A LA PROCHAINE FOIS SUR LE CANAL ?

 

                                  

 

François


Un immense merci à nos organisateurs pour ce voyage organisé à la perfection.

 

 

               

Début: 
Jeudi, 23 Mai, 2013 to Dimanche, 9 Juin, 2013